Biographie

DIR EN GREY

29/05/2011 2011-05-29 12:51:12 JaME Auteur : Tanja, jucar

DIR EN GREY

DIR EN GREY


© DIR EN GREY
Les débuts

Février 1997, DIR EN GREY succède à La:Sadie's et c'est l'ascension. Tout se passe très vite. Le son punk très sombre et agressif séduit les fans rapidement. Mais attention, DIR EN GREY ne débute pas par une demo tape mais directement par un mini album.
Missa sort chez East West Japan (label major connu pour avoir hébergé X Japan), le 25 juillet 1997. Mais ne serait-ce pas leur future maison de disques ? C'est Tommy Dynamite (ex. Color et patron de Free will) qui est leur producteur exclusif et qui le restera même après leur passage en major. Le 15 décembre sort leur première vidéo ~Kaede~ if trans... puis le 5 mai 1998 sort un maxi Jealous dont le son est plus travaillé.

Puis vient -I'll-. Déception, à l'époque, c'est une banale chansonnette mal fagotée et poussive. Pourtant le succès est au rendez-vous. Le single vient se classer 7e dans les charts major devançant l'ancien record obtenu par Vanishing vision de X, 12e à l'époque. Partout dans les journaux, on ne parle que d'eux et du phénomène qu'ils entraînent.
Le 23 septembre sortent simultanément deux vidéos : Môsô Tôkau geki (clips) et Môsô kakogoi geki (historique de leur carrière avec de méchants "petits" bouts du live au Nakano Sun Plaza). La tournée Deep [sink], Deep [gaze], Deep [agonize], Deep [-] commence au mois d'octobre au Nagoya Bottom Line pour se terminer le 2 novembre au Nihon Budôkan.

DIR EN GREY fait ses adieux au milieu indépendant devant 10 000 personnes dans une des salles les plus mythiques du Japon. Le concert Deep [sink], Deep [gaze], Deep [agonize], Deep [-] Final More Deep [sympathy] meet evil with evil~ est un succès ; il est sold out.

Lors des interviews, ils commencent à parler de leur passion pour X-Japan, hide et Yoshiki... Puis juste après leur dernier concert indie, on apprend que Yoshiki va les produire. Là encore cela fait les gorges chaudes des journaux à scandale japonais. Ils partent à Los Angeles pour enregistrer ce que seront leurs premiers singles majors et faire quelques photos que nous retrouverons dans tous les magazines.

Passage major : Gauze

Ils débutent leur carrière "major", le 20 janvier, avec trois singles : Yurameki, Akuro no Oka et Zan (une reprise d'un de leur titre indie). Les singles sont respectivement arrivés 5e, 6e et 7e à l'Oricon.
Le 26 mai c'est au tour de Cage, une pure merveille toujours produite par Yoshiki, qui arrive 6e à l'Oricon. Le 14 juillet sort Yôkan leur 5e single qui lui n'est plus produit par Yoshiki. Il est lui aussi classé 6e à l'Oricon.

Gauze, drôle de titre pour leur 1er album sorti le 28 juillet qui se classe 5e à l'Oricon. C'est Shinya qui en a eu l'idée. Les titres sont différents, plus mélodieux, et pour certains, mystérieux. Cet album restera le plus accessible de leur carrière. C'est sous un titre encore plus énigmatique que sort leur vidéo de clips. Gauze -62045- n'est pas une simple compile de clips tirés des singles. Non, c'est carrément l'album entier que l'on retrouve en vidéo.

Macabre et problèmes médicaux

L'année 99 se termine en beauté le 18 décembre où un concert à l'Osaka Jô Hall est programmé. Le temps de retourner en studio et le 16 février sort Myaku. Le 16 février est aussi la date de sortie de leur première vidéo live : 18/12/1999 Osaka Jô hall. Le 7 juin, le maxi KR [cube] sort dans les bacs. Pour Taiyô no ao ils arborent un style plus classique en parfaite harmonie avec la chanson.

Pourtant rien ne va plus. Kyo en sortant de scène le 9 septembre se sent mal et il est conduit à l'hôpital. Les médecins diagnostiquent un problème aux oreilles. Ils lui préconisent le repos et la moitié de la tournée est reportée en janvier. Il lui faut éviter les bruits lourds.

L'album Macabre sort le 20 septembre. A noter qu'à partir de cet album ils passent d'East West Japan à Sony. Ils arrivent 4e à l'Oricon. Cet album est un cran au dessus, ils ré-explorent leur côté sombre et des nouveaux sons. Pourtant, il paraîtra mal calibré et pas assez intuitif. Malgré tout cela, il reste un excellent album.

Le 18 avril 2001, ils sortent ain't afraid to die, un nouveau maxi, suivi d'un concert : TOUR 00>>01 Macabre Final More Deep [quake] au nihon budokan le 27 avril 2001. Le 25 juillet sort une vidéo document TOUR 00>>01 Macabre.

Période Kisou et glissement vers le neo metal

Le 12 septembre, c'est au tour de Filth (grossièreté) de sortir dans les boutiques, suivi d'embryo qui sort le 19 décembre. Jessica se place 9e à l'ORICON.
Kisou leur nouvel album sort le 30 janvier et arrive 3e à l'ORICON. Au fur et à mesure, il ne cesse d'augmenter dans les classements. Le son est bien différent, plus lourd, plus américain, plus neo-métal, mais ils gardent la touche DIR EN GREY. Les concerts sont quant à eux, devenus de véritables tueries.
Kimon (point faible), leur compile de clips, sort en DVD et VHS le 20 mars.

Six Ugly et Child Prey sortis le 31 juillet 2002 continuent dans la lignée neo-métal qu'explore le groupe. Avec tout de même quelques relents punk dûs à Kyo.

Le tournant : Vulgar

Avec Drain away et Kasumi, sortis tous les deux début 2003, DIR EN GREY marque un tournant dans leur façon de composer et d’orchestrer. Le changement est notable avec un son très propre et un dépouillement des orchestrations. L’atmosphère est toujours aussi sombre et oppressante, mais ils l’abordent d’une manière très différente par rapport à Gauze, Macabre ou Kisou.
Fin juin, ils s’offrent cinq concerts d’affilée à l’Akasaka Blitz (la salle a aujourd’hui déménagé à Yokohama), chaque concert retraçant un de leur album. Les fans ont donc la joie d’entendre certains titres du prochain album en exclusivité ! Ces cinq concerts sortiront en coffret de cinq DVD, hélas uniquement vendu aux membres du fan club.

En septembre 2003, après plusieurs mois d’attente interminable, Vulgar sort dans les bacs. La version collector est assortie d’un DVD contenant le clip d’Obscure. Un clip magnifique, malheureusement censuré. Enfin, il n’est pas non plus à laisser entre les mains de jeunes enfants…
Vulgar fait donc l’effet d’une bombe, et divise les fans en deux clans : les amateurs et les détracteurs. Mais, soyons positifs, ça a toujours été ainsi et ce n’en est que plus intéressant. Il est vrai qu’il change radicalement de ces prédécesseurs, il est moins varié, avec comme je le disais plus haut un son très propre. La voix de Kyo change aussi, il gueule toujours autant, mais les refrains se font plus clairs et mélodieux. Les cinq garçons ne cachent pas leurs goûts musicaux qui vont vers certains groupes de neo-métal américains, mais leur univers reste tout de même différent.

Parallèlement à la sortie de l’album, débute une tournée dans tout le Japon dans des salles d’environ 2000 places. C’est un véritable succès comme toujours !
Pour le nouvel an ils feront deux concerts, et c’est à cette époque que les slams sont interdits. La tournée de printemps, composée uniquement de concert en live house, prend donc une tout autre tournure. Et d’après les personnes qui y ont assisté ce n’est nullement désagréable, bien au contraire. Les deux dernières dates sont filmées et un DVD sortira quelques mois plus tard sous le nom de TOUR04 THE CODE OF VULGAR[ism].

De The Final à Weathering to death : ouverture sur le monde

Mais avant la tournée sort The final, un maxi-single, qui ne signifie pas la fin de la période Vulgar, mais bien le début de celle de Weathering to death. Assez conventionnel ce titre est tout de un très bon moment. De plus on retrouve en face B des versions live de INCREASE BLUE, RED...[em] et THE IIID EMPIRE.

Second maxi à montrer le bout de son nez : Saku sorti lors de l’été 2004. Pour ma part je trouve que Saku et Machiavelism sont plus dans la lignée de Kisou que Vulgar, ce qui laissait présager un drôle d’album !
Deux autres mini tournées auront lieu pendant les vacances d’été et en automne. Pour cette dernière ils ont innové proposant : un boy’s only, un girl’s only et un couple only en plus des dates normales. On apprend qu’ils ne feront plus de concerts avant la sortie du nouvel album car Kyo s’est sérieusement fait mal à la gorge (Il fallait s’y attendre…). Il l’annoncera par le biais d’un poème sur le BBS officiel de leur site qui fera d’ailleurs bien flipper tout le monde….

Après quelques mois d’attente le site officiel nous bombarde d’extraits avant la fameuse sortie et je dois dire que j’ai tout de suite accroché aux différents titres : Jesus Christ R’N’R, Garbage ou encore à Itoshisa wa fuhai nitsuki. Dans l’album on retrouve aussi tous les maxi-singles à savoir : The Final, Saku et Machiavelism.

Withering to death est, à mon sens, un mélange entre Kisou et Vulgar et une pointe de macabre. Mais c’est du bon mix ! Il est à la fois différent du précédent album et en même temps il en est l’enfant direct. Entendez par là, qu’il est son digne remplaçant et peut-être même est-il meilleur. Le son et l’orchestration sont bien travaillés, on peut peut-être leur reprocher d’être trop lisses et aseptisés mais ils n’ont pas passé autant de temps en studio pour nous servir une bouillie sonore ! Et puis c’est un groupe qui marche avec son temps et leur statut : groupe indépendant à capacité major voulant s'exporter...

Kaoru et Die ont composé de vrais petits bijoux pour cet album, ne se limitant plus à un simple accord comme ce fut le cas précédemment. Toshiya fait enfin son come back après avoir été quelque peu délaissé dans Vulgar. Côté batterie rien de bien transcendant, mais Shinya assure comme à son habitude.
Et du côté du chanteur quoi de neuf ? Kyo est beaucoup plus inspiré cherchant sans cesse de nouveaux sons, gargarismes avec ou sans effet et alternant chœurs haut perchés avec des croassements indistincts.

Carrière internationale

Ce sera fait en mai 2005 où le groupe débute dans la salle du Columbiahalle à Berlin devant 2500 personnes déchaînées. Si bien que les pompiers allemands ne sauront plus où donner de la tête. Suivra la France en juillet avec 2000 personnes dans la salle mythique de l'Olympia. Ils participent aussi à plusieurs festivals rock.
Il faudra attendre le début de l'année 2006 pour qu'ils débarquent aux Etats-Unis dans des salles beaucoup plus petites.

Dans ce tourbillon de dates entre le Japon et l'étranger, on ne compte qu'un maxi-single : CLEVER SLEAZOID et une vidéo live : TOUR05 IT WITHERS AND WITHERS.
Entre 2006 et 2007 le groupe sort d'autres maxi-singles ainsi qu'un nouvel album THE MARROW OF A BONE. Pendant ce temps il ne se reposent pas et ils continuent leurs concerts à l'étranger entre l'Europe, l'Amérique et le Japon.

En décembre 2007 sortent deux compiles marquant chacune une période différente du groupe (DECADE 1998-2002 et DECADE 2003-2007).

En mai 2008, DIR EN GREY participe à l'aventure hide memorial summit auprès des plus grands. The Road Killers ~ Dir en grey Selection, compilation rock de groupes choisis par les DIR, sort le 10 septembre. Puis le 12 novembre, la France découvre la version européenne made in Gan-Shin d'UROBOROS, 7e album de la formation aux sonorités nouvelles (de la mandoline!?)... sorti en avant-première aux Etats-Unis !

Les Download Festival, Metaltown, NOVA ROCK, Rock am Ring et Rock im Park se succèdent dans le programme des scènes européennes de 2009. De même, une tournée Kerrang!’s “Relentless Tour 2009” aux côtés d'autres groupes a lieu en Angleterre et en Irlande. Mais on n'oublie pas l'hexagone, où un coupling avec Killswitch Engage se joue en juin au Bataclan, juste après une séance de dédicaces sur les Champs. Côté fans on note l'apparition - toujours en juin - d'un nouveau site, certes non officiel mais qui a le mérite de ne présenter aucun contenu illégal.
PUBLICITÉ

Artistes liés

PUBLICITÉ