THE NEATBEATS

1997, Osaka, les battements agréables (The neatbeats) de la naissance d’un groupe hors du temps commencent.
The neatbeats c’est un bijou qu’on avait cru perdre dans les bras d’une belle amante dans un Dance Hall d’un concert des Kaisers.
Les souvenirs des odeurs moites des étés des sixties, relatés par des magazines rock ont disparu avec le temps.
Vous me direz, il ne reste plus beaucoup de fan hardcore de The Kaisers, Searchers, Jerry Lee Lewis, Bo Diddley, Chuck Berry, Johnny Kidd et ses pirates et autres divines progénitures illégitimes (illégales…).
Mais certains vétérans croient sûrement encore que les pierres qui roulent, sont immortelles encore aujourd’hui. Hail ! hail ! Rock’n’roll people ! : Comme crie Mr Pan. Ca fait bien longtemps que la bande à Jagger a perdu de son énergie d’antan, bien sûr c’est un autre débat quand on est stone avec sa boîte de prozac.

The neatbeats, c’est une drogue qui vous prend au plus profond de vos entrailles.
C’est la classe baby, costards trois pièces noirs, le gang des Blues Brothers et autres plagiaires sans saveur sont en train de pleurer dans les jupons de leurs mères.
The Neatbeats sont en ville, la compagnie Osaka beach presente :
Takashi Manabe *** MR PAN*** Lead Guitar and Vocals
Kazube Tosa***MR.LAWDY*** 2nd Guitar and Vocals
Shinya Kusube ***MR.SHENN***Drums and Vocals
Dai Ura***MR.GULLY***Bass and Vocals

Le début des hostilités commence avec le premier album dans la presse FAR AND NEAR en 1997. La chanson « Spoilt girl » est le premier coup de griffe de nos beach boys nationaux (fine allusion à la jaquette de l’album sur la plage, comprend qui peut), les premières groupies se massent dans les Dancing Hall de Osaka.
Puis sort l’album référence du groupe en 1999, MERCURIAL, sous le label Get hip. Ici c’est comme le bon whisky : la tradition c’est la tradition ! Tout l’album sort avec un son mono (comme le premier) avec bien sûr une version vinyle obligatoire !
L’élégance à fleur de peau est là. Ca chauffe sur la platine ! Ca bastonne même… avec des titres comme « Soulshaker » ou « Turning up » et même les références au bon vieux Chuck sont là : « Do The Global Twist ».

Nos yakuzas surexcités (avec une bonne bière, on se plaît à couper quelques doigts de chanteuses pop un peu fades) sortent coup sur coup deux albums : EVERYBODY NEED et THERE NOW. Entre escarmouches ciblées et exercices de style ciselés, leurs défroques ne sentent jamais la naphtaline. En écoutant "LITTLE BITTY PRETY ONE" on pousse rapidement les milk-shakes de la table pour prendre sa belle dans ses bras et danser sur le rythme des démons japonais.
Plus sérieusement, THERE NOW est en fait l’aboutissement d’un projet dont le groupe rêvait depuis ses débuts en enregistrant en Angleterre.


L’année 2001 débute avec le départ de Dai *MR. GULLY* Ura qui sera replacé en février par Seizen*MR. ROYAL*Miura.
L’année se poursuit avec un tournant pour le groupe qui signe alors chez le géant Universal. De même leur renommée commence à créer des affinités avec d’autre famille de la mafia du rock. C’est ainsi que le groupe THE HIGH-LOWS s’invite sur des singles et des concerts de nos quatre Misters black.

Fin mai 2002, sort l’album le plus aboutit depuis leurs débuts : GOLDEN GOODIES. Aucune contestation possible ! Ils parviennent haut la main à nous envoûter avec cette exquise douce violence, finissant en une apothéose digne de Jerry Lee Lewis avec les deux derniers morceaux grâce à l’apport du piano fou de Mikio Shirai (de THE HIGH-LOWS).
Tous en chœur : GOODBYE Sayonara GOODBYE Sayonara Bye Bye Bye Bye …
Débute alors la tournée GOLDEN GOODIES SHOW privilégiant comme à leur habitude les petites salles dans tout le Japon, mais toujours, à guichet fermé.

L’année 2003 marque le début d’une période trouble pour le groupe qui subira successivement le départ mysterieux de Shinya *MR.SHENN* Kusube et celui d’Universal (fin 2004).
Ces mésaventures, n’empêcheront pas la sortie de quelques singles et de leur premier best of : NEAT-AT-BEST en 2004
Une lueur d’espoir commence à poindre, lorsque le groupe -qui continue sa tournée dans tout le Japon amputé de son batteur vedette- trouve en Kazuyuki Kuhara (l’ex batteur de THEE MICHELLE GUN ELEPHANT) un remplaçant (intérimaire) de luxe !
Enfin, grâce à MR « big » PAN, Universal est remplacé par BMG FUNHOUSE !
Les affaires vont pouvoir reprendre !

C’est de nouveau reparti avec la venue de Keisuke* MR.SHALLOW *Asahara le nouveau batteur officiel. En découle un nouvel album que l’on attendait depuis trois ans : ATTENTION PLEASE.
Nos souls rockers, venimeux à faire guincher sur les tables des bars, avec leurs chorus particulièrement gominés et divers adjuvants colorés (section de cuivre, orgue, choristes), repartent pour une nouvelle tournée qui s’annonce très très chaude : "BIG BEAT MIND!! " ***TOUR BBM TOUR***