Biographie

PEALOUT

05/11/2005 2005-11-05 12:00:00 JaME Auteur : luca

PEALOUT

PEALOUT

Lâchant complètement leur avenir professionnel, trois jeunes losers décide de se lancer dans une carrière musicale tout en gardant des activités parallèles vitales.

Pealout l’inconnu

L’année 1994 est simplement marquée par leur premier essai perso et la galère des débuts avec le 5 décembre un live dans un loft de Shinjuku.
Avril 1995 : début officiel du groupe avec le lancement d’une démo tape à la distribution limitée (aujourd’hui devenue objet de collection).
Ils sont alors repérés par la marque de jeans EDWIN pour faire des petites représentations pendant le mois de juillet.
Et en octobre sort leur premier single produit à 1000 exemplaires avec le titre I'M GONNA WHSPER TO YOUR LIGHT.

Pealout déjà différent

Apres un an et demi d’apprentissage et de difficultés plus ou moins délicates à surmonter, Here Not Somewhere leur premier album sort dans les bacs. Le son du groupe laisse une atmosphère spéciale, on est surpris par la maturité du groupe. De même, on ne rentre pas dans l’univers de Pealout aussi facilement. Les morceaux tels que Unhappy ou feel sont très pesants. Leur style se rapproche de groupe tel que Sonic Youth. Ils s’imposent déjà comme étant complètement à part dans l’univers rock japonais.
Le trio enchaine avec son premier vrai concert le 15 décembre 1995.
Seulement quelque mois après la sortie du premier album, le second, One, ne tarde pas avec sa sortie le 10 février 1997. Cet opus est plus mélodique avec des morceaux tels que Like A Seagull, Skyline, etc...
Revenons sur le morceau magique skyline, complètement indépendant de la production de l’époque et tout simplement un bijou. Ce single est dans la même ligne du groupe américain Sparklehorse et de son premier album culte.

Le tournant, les regrets ?

Apres plusieurs concerts privés, le groupe participe à un séminaire à New York.
Ce voyage reste pour moi un mystère, maintenant avec du recul je pense qu’ils n’auraient pas dû revenir au japon. Pealout avait le talent pour s’imposer aux Etats Unis. Surtout avec la sortie pendant le mois de novembre du single APRIL PASSENGER qui sera l’occasion le facteur du lancement de la tournée PASSENGERS TOUR.
Toujours dans la localité de New York, ils jouent dans les environs, notamment dans trois endroits mythiques de NYC : Continental, Spiral et C.B.G.B.

1998, les six premiers mois de l’année sont consacrés à l’écriture de leur troisième album The Unknown Place qui sort le 17 juin. L’album est fortement inspiré du mouvement rock indépendant de New York (tel Jesse Malin). Ca fait très mal, le titre Quest est d’une suavité et d'une mélodie violentes. On a qu’une envie, c’est de partir dans un raid solitaire à toute vitesse dans un engin mécanique incontrôlable, les pulsations cardiaques à la rupture, le souffle coupé.
L’été 1998 est l’occasion d’une tournée dans tout le japon dans les clubs, leur activité n’est pas en reste avec la sortie d’un nouveau single Gryo en septembre

One the road one the road

L’année 1999 marque le début d’une activité intensive de la part du groupe qui possède maintenant son public. Ils vont enchainer de manière frénétique album, singles et lives.
Le 17 mars sort Life Goes On un album similaire au précédent tout en étant moins abouti. Mais on notera aussi que c’est aussi un album final d’une certaine orientation musicale.
Le 10 avril, ils participent à un album hommage au groupe de rock le plus culte de la fin des année 70 et du début des années 80 au japon : The Rooters. Ils enregistrent CMC. Enorme responsabilité, mais ils font honneur à la bande de Shinya Ooe (ils sont de cette génération idolâtrant ce groupe tout comme moi).
BAND ON THE RUN est lancé au mois d’avril, tournée national de 26 dates dans tout le japon.
Ils sont pour la première fois de la fête pour le Fuji rock festival de 31 juillet
Dès janvier 2000, ils sont toujours sur la route avec une nouvelle tournée BURST WORLD BURST CITY avec près de 30 dates.

Inspiration tournante

Genshi sinka le cinquième album sort 21 mars, il marque un tournant pour le groupe. Remarque banale, certains remarqueront que le titre de l’album est en japonais, de même que les premiers morceaux en langue japonaise font leur apparitions. L’album s’en ressent, il est assez expérimental avec des consonnances plus pop rock et une instrumentation plus variée. Mais on retrouve des morceaux comme You qui reste un moment de folle hystérie.

Ils lancent une nouvelle tournée de 30 dates passant par le Fuji rock festival une nouvelle fois.
Le mois de février 2001 est marqué par la sortie du live au Zepp de Tokyo en DVD ainsi que du sixième album New Age Adventure Called no heart, no tears. Ce 6e opus est assez trouble car il est de nouveau très expérimental avec une orientation assez "métal" et assez déstabilisante pour les amoureux du groupe.
La tournée no heart, no tears débute pendant le mois d’avril, avec un crochet au ROCK IN JAPAN Festival 2001 en août.

Le retour à la stabilité musicale

La fin de l’année 2001 est marquée par la sortie de deux singles SOUL RIDER et GOODBYEBLE. Pour les fans de la première heure, on retrouve un son beaucoup plus classique avec un apport important sur la section mélodique de la garniture musicale des morceaux.
Début février 2002, les trois hommes se rendent au studio pour enregistrer leur 7e album qui sortira le 21 juin de la même année. Cet album est sûrement l’un des plus aboutis du groupe On note un énorme apport de Kondo avec une participation importante de piano sur la majorité des morceaux. On y retrouve notamment la chanson 旅人の歌 (Song of traveler) tout simplement un chef d'œuvre. Cette pièce maîtresse du groupe est capable d’habiter vos nuits pendant des mois.
L’année 2002 est aussi l’année des rencontres et des hommages. Ils participent ainsi à l’album THE BLUE HEARTS 2002 TRIBUTE mettant en avant leur attachement à ce groupe de référence des années 80.
Mais leur bonheur est à leur extase quand ils participent à l’enregistrement et au concert promotion du groupe Rock and Roll Gypsies qui n’est autre que la reconstitution presque complète des légendaires Rooters.

De même le groupe après se lance une nouvelle fois sur les routes du japon mais cette fois ci, ils sont loin de faire les clubs un peu minables de leur début car les grandes métropoles japonaises les accueillent comme il se doit.

Pealout live live 2003

L’année 2003 aurait pu être une pause musicale pour le groupe mais il en est rien et le groupe va écumer le pays avec plusieurs dates. Ils s’imposent dans le milieu comme l’un des meilleurs sur scène. Ils cohabitent sur plusieurs dates avec des groupes tels que DEATHSURF2000, THE PLAYMATES (à découvrir absolument), THE NEATBEATS, RADIO CAROLINE.

Le break ou la fin ??

2004 commence doucement et l’activité du groupe est moins débordante que les années antérieure. L’été est marqué par quelques apparitions lives puis le 15 septembre 2004, le groupe sort sont 8e album qui sera en fait leur dernier en studio. L’album est de la même qualité que le précédent avec des morceaux forts tels que : My time My one. Ils se lancent alors dans une nouvelle tournée jusqu'à la fin de l’année.

Les adieux soudains

On apprend alors de manière informelle que le groupe souhaîte arrêter l’aventure fin 2004 lors de leur tournée ROLLS NEVER END TOUR.
Dès lors, début 2005 tout s’enchaine et le groupe annonce la sortie d’un "best of" anthologique ainsi que la mise en place de la tournée PEALOUT LAST STAND avec comme ultime live, un concert au Fuji rock festival le 30 juillet.
Le but et le raison de la séparation restent assez troubles. Pour les vrais fans, un concert culte sera fait le 1er juillet au Shibuya CLUB QUATTRO qui durera plus de 3h. Un moment rare et magique qui restera dans les âmes de chaque fan.

L’actualité du groupe continue après sa mort avec dans la foulée de l’enterrement, la sortie d’un album live PIANOMAN R&R SHAKE,SHAKE,SHAKE,SHAKES !! le 21 septembre 2005 et qui est indispensable.
Que dire du double DVD LAST STAND AND ANTHORLOGY 1994-2005 qui est un bijou ultime pour tout fan. Avec sur le premier disque, leur concert au Shibuya CLUB QUATTRO et sur le second, les backstages ainsi que le live du Fuji rock festival nous permettant d’encore plus regretter ce groupe.
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