Biographie

SPITZ

29/01/2008 2008-01-29 12:00:00 JaME Auteur : Cage Traducteur : Aurore

SPITZ

SPITZ

Au cours de l'été 1986, les membres de Spitz commencent leurs études supérieures. C’est à l’université d'Art de Tokyo Zokei que Kusano et Tamura se rencontrent. Puis Ono Atsushi rejoint le groupe en tant que batteur portant alors le groupe à un total de 3 membres. Se baptisant eux-même The Cheaters (les tricheurs), le groupe sent que le plus important est l'impact sur le public.

The Cheaters font alors impression avec leur interprétation de 365 no March de Suizenji Kiyoko. A la place de l'Enka traditionnel, le groupe opte pour un arrangement punk de la chanson. Le groupe reprendra également une chanson interprétée par Banban, Ichigo hakushou wo mou ichido, dans le style de Black Sabbath.

En raison du poids d’assumer à la fois la place de chanteur et guitariste principal, Kusano recrute Nishiwaki Taku, et suite à sa suggestion, renomme le groupe The Spitz. Kusano, en fervent amateur de THE BLUE HEARTS, se décourage quant à l’activité du groupe lorsqu’il réalise que ces derniers ont atteint le style de musique qu’ils désiraient, The Spitz est donc dissous.

En 1987, Kusano étudie à l'université d'art de Musahino, mais maintient son amitié avec Tamura en se rendant souvent chez ce dernier afin de jouer à la Famicon familiale (console Nintendo Entertainment System). En raison de la nature conviviale de ces retrouvailles, les deux amis décident de reprendre leur activité avec le groupe.

Bien que la décision de se réunir soit prise, Tamura émet cependant le désir de recruter une personne supplémentaire pour le line-up du groupe. Tamura demande l’aide à l’un de ses amis d'enfance, Miwa Tetsuya, qui par chance pour les deux jeunes gens, se plie à cette demande. C’est avec ce genre de réflexion que Miwa demande, lui aussi l’aide d’un camarade de classe, Sakiyama Tatsuo, avec qui, il a étudié à la faculté d’art de Bunka. Ces deux là se connaissaient intimement grâce au club de chanson populaire de l’université et par chance, Tatsuo accepte. Sakiyama ayant en effet déjà une certaine expérience à son actif grâce à ses précédents groupes, c’est un atout positif.

Une fois la formation du groupe au complet, Spitz est finalement apte à se mettre au travail. A partir de l'automne suivant, le groupe se produit au Shinjuku JAM, Shibuya La Mama et Shibuya Yaneura. Au début de leur carrière l’influence de THE BLUE HEARTS reste apparente dans leur travail, à tel point que le responsable des réservations du Shibuya La Mama donne au groupe un redoutable avis : "Vous n’avez pas d’avenir."

En outre le style de jeu de Tamura commence à être frustré par son jeu, et opte alors pour une guitare acoustique à la place. C’est à cette période que Spitz compose une partie de ses classiques, comme Koi no uta et Hibari no kokoro. Il semble qu'ils aient finalement réussit à créer leur propre style, et en juillet 1989 le groupe tient son premier one-man au Shinjuku Loft. Au mois de mars suivant, Spitz sort son premier mini album, Hibari no kokoro.

Près d’un an plus tard, les Spitz font leurs débuts, il est vrai plutôt calmes, avec la double sortie de leur premier single et celle de leur premier album éponyme. Malheureusement pour le groupe, la mode des groupes musicaux touche à sa fin et il leur est difficile de recueillir une quelconque attention. Cependant malgré un démarrage dans une période peu propice de l'industrie musicale, leur caractère unique ne passe pas inaperçu dans le monde de la musique puisqu'ils sont déclarés par ROCKIN'ON JAPAN comme la « nouvelle vague des années 90 ».

Spitz obtient toutefois dès le départ, un peu d’admiration de la part d’artistes majeurs de cette décennie qui plaisantent en les appelant « les survivants du boom des groupes musicaux ». En dépit de leurs débuts majors, les Spitz se retrouvent avec une abondante quantité de temps libre due à une programmation de concert incroyablement allégée. Ainsi dans le but de rester occupés, le groupe consacre une partie de son temps à composer de nouveaux morceaux et passe la majorité de son temps en studio. Fin 1991, le groupe sort son second album et en avril 1992 son premier mini album orchestralement arrangé avec Tomoki Hasegawa. Le groupe joue également un récital le jour de la sortie de l’album avec des musiciens à chordes, mais en raison de la mort de Yutaka Ozaki qui a lieu le même jour, les médias couvrant l'événement se concentrent sur le mystère poignant de la mort de ce dernier.

Avec la sortie de leur 3e album, Spitz commence à élargir ses horizons musicaux. Avec l'enthousiasme croissant dans leur profession privilégiée, les membres réalisent qu'ils ont encore à acquérir un classement au top 100 des charts Oricon. Bien qu'au départ le groupe porte peu d'intérêt à sa position au classement, ses membres commencent à éprouver un sentiment de culpabilité envers leur maison de disque qui les a supporté tout ce temps. L'année qui suit, Spitz commence à travailler avec leur premier producteur : Masanori Sasaji.

Avec cette nouvelle confiance trouvée, Spitz commence à enregistrer son nouvel album et entre le mois de mars et août, ils se produisent chaque mois pour un concert au SHIBUYA ON AIR. Le groupe se concentre sur la création de thèmes originaux pour chaque concert et reçoit un accueil favorable du public. Malgré le grand espoir que leur 4e album studio Crispi ! soit mieux vendu et se place au top Oricon, ils n’atteigne pas le succès populaire escompté et Kusano perd foi en sa voix et sa capacité à écrire.

La sortie de Kimi ga omoide ni naru mae ni, extrait de l’album marqua le premier classement du groupe à l’Oricon et engrange un certain intérêt de la part du public. Avec la sortie de leur 5e album Sora no tobikata, le groupe se place dans le top 20 à la 14e position. La même année Spitz est au centre d’une couverture médiatique intense, avec des apparitions sur Music Station, POP JAM et Count Down TV.

En 1995, Spitz gagne leur premier classement au top 10 avec le single Robinson qui prend la 9e place au top des ventes singles de l’année avec plus d'1,6 million d'exemplaires vendus. Avec Namida ga kirai, Spitz se propulse à la seconde place du classement et n'arrive pas à croire que le succès est enfin au rendez-vous. Leur popularité leur apparaît comme une évidence lorsqu'ils assistent à l'événement MEET THE WORLD BEAT 95’ à Osaka où ils reçoivent les applaudissements ravis de la foule.

Octobre marque la première tournée nationale du groupe, qui se produira pour plus de 40 concerts. En janvier 1996, Sora mo toberu hazu est utilisée comme thème pour l'une des chaînes affiliées au réseau Fuji TV et devient le premier hit numéro 1 du groupe. Cela marque le premier des nombreux hits que Spitz produira cette année-là, avec Cherry, vendu au chiffre phénoménal de 1.610.000 copies. Leur 7e album, Indigo chiheisen, sort en octobre et pour accompagner cette sortie, Spitz démarre une tournée chargée d’environ 70 dates.

En 1997 (le groupe fête son 10e anniversaire), leur producteur Sasaji se retire de son poste, et les membres commencent à sentir qu'ils ne doivent pas dépendre indéfiniment de leur management. Déterminé à voler de leurs propres ailes, les membres de Spitz sortent leur 8e album qu'ils co-produisent avec Yuichi Tanaya. C’est en 1998 que le plus éminent musicien de session, Hiroko Kujo, rejoint le groupe en tournée en tant que claviériste.

L'année 1999 voit Spitz produire avec l’aide du producteur Ryomei Shirai, une série de chansons qui n’étaient encore jamais sorties sur CD. En 1999 également Spitz compose de nouvelles chansons à la fois sur son territoire natal et en occident avec les titres Haru natsu Rocket et Memories produits aux Etats-Unis à Los Angeles.

Bien que les membres concentrent leur production à l'étranger, c’est au Japon que sortira leur premier best of. Comme le groupe ne désirait pas produire de compilation de ses hits avant sa séparation, RECYCLE Greatest Hits of SPITZ a été sujet à controverses. Pour leur déception (et malgré leurs réticences) l'album fut un succès commercial national avec plus de 2.000.000 exemplaires vendus. Dans un acte de défi, Spitz n’inclut pas cet album dans la discographie du site officiel !

Shokichi Ishida sera embauché en 2000 comme producteur, et le groupe commence vraiment à enregistrer. Spitz apprécie l’honneur de travailler avec l'un de ses contemporains, notamment Shokichi, bien connu au Japon pour son travail sur l'album SCUDELIA ELECTRO. Le résultat de ce travail zélé a donné Hayabusa, un album qui rompt avec leur image bien connue et s'oriente plus vers la poursuite d’un style rock.

Depuis le retrait de Sasaji, Spitz a fait appel à l'aide de plusieurs mains secourables pour la production de ses travaux, et en 2001 le groupe présente Seiji Kameda comme leur nouveau producteur. Kameda est aussi connu comme producteur de Shiina Ringo et guitariste de Tokyo Jihen.

L'année 2003 est tranquille pour le groupe, et ce n’est qu'en 2004 que sort Star Gazer, qui monte à la place numéro 1 de l’Oricon. En mars, Spitz compile son second album spécial, qui inclut des titres totalement inédits tirés de son répertoire.

En 2006 Spitz fête ses 15 ans majors, et pour les célébrer, le groupe produit une collection complète de ses singles. L'année suivante c'est au tour du 20e anniversaire du groupe depuis sa formation, et ils se produisent au ZEPP TOKYO en août. Avec la sortie de leur 12e album en octobre et une tournée japonaise commençant en décembre, Spitz peut être considéré comme un titan de l’industrie musicale japonaise, et avec le talent qui est le leur, nous pouvons attendre que les membres continuent comme ça dans les années à venir.
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