Pour son édition 2014, le festival Mang’Azur de Toulon a accueilli le duo sulfureux ADAMS sur la scène principale du Palais Neptune (800 places) pour un showcase CHAUD ! CHAUD ! CHAUD !
Grâce à l’engouement de la remise des prix cosplay, quelques minutes avant le concert, la salle est déjà pleine.
En guise d’introduction, la manager du groupe et co-fondatrice de HIGHFeeL, Aurélie Vandecasteele, présente le duo « neo sexual » et précise que ce concert est le dernier de sa tournée européenne. Par conséquent, le public est invité à se déchaîner et même à venir se tenir debout au pied de la scène afin d’être au plus près du groupe !
Sans plus attendre, les deux compères, tout de blanc vêtus, font leur entrée. La scène est malheureusement d’une pauvreté affligeante et ne rend pas honneur à la qualité de cette formation. Avec un ampli, une guitare, un sampleur et un petit écran aux animations inutiles, le rendu visuel n’est pas terrible. Cependant, la nudité de la scène a le mérite de conférer à la salle un certain cachet intimiste qui n’est pas déplaisant. Au moins, les yeux des spectateurs resteront rivés sur le groupe. Côte à côte, Adam et Shota prennent la pause pendant que sonne la fameuse cloche que l’on entend dans les écoles japonaises. Et c’est parti !
Durant la première partie du concert, Shota n’utilise pas sa guitare et se concentre sur ses parties vocales. Le jeu de scène est bien goupillé, on se laisse prendre par la complicité du duo.
D’ailleurs, l’ambiance va crescendo pour finalement exploser pendant la chanson Dizzy Love que beaucoup reprennent en cœur au moment du refrain. Un beau moment de communion entre le groupe et son public.
A partir de là, Shota prend enfin sa guitare (qu’il ne lâchera que pour la dernière chanson). La seconde partie du show sera donc plus rock ! Les deux artistes n’hésitent pas à faire sauter et danser le public, qui semble conquis par leur prestation. Petit moment de solitude mais finalement assez drôle, quand Adam explique la signification de Yoakemae en anglais. Son anglais était pourtant tout à fait compréhensible, mais le public, visiblement non anglophone ou n’ayant tout simplement pas bien entendu, semble perdu. Donc pour être clair, Yoakemae signifie « avant l’aube ». S’ensuit une véritable surprise. Au grand bonheur de l’assistance, nous avons droit à une excellente version réorchestrée à la sauce ADAMS de la chanson culte des années 80, Sweet dreams (de Eurythmics). Entre une très bonne interprétation de Adam et le public chantant en cœur, Sweet dreams s’avère être un des grands moments de ce concert.
Au fur et à mesure que la fin approche, la température monte en flèche dans l'audience (majoritairement féminine) à la vue des déhanchés de plus en plus torrides de la formation. Le jeu de scène très sensuel du duo suscite l’émoi de la gente féminine, qui n’hésite pas à tripoter allégrement Adam et Shota lorsque ces derniers viennent se frotter à la foule. Il faut d'ailleurs souligner leur gentillesse. Ils jouent le jeu jusqu’au bout, et viennent régulièrement au contact des fans pour leur serrer la main. Finalement, Adam déboutonne sa chemise au grand bonheur des dames. Le temps d’un dernier petit break, le duo revient pour un rappel et conclut en beauté le show.
Malheureusement, force est de constater qu’une fois les lumières rallumées, on voit qu’une bonne partie du public s’est fait la malle au cours du concert. Tant pis pour eux, les ADAMS ont produit un spectacle énergique et de qualité. La misère du décor fut compensée sans problème par le charisme et la sensualité d’Adam et Shota, qui se donnèrent à fond pour ravir le public.
Avec une setlist des plus éclectiques et une complicité qui fait plaisir à voir (aussi bien entre les membres qu’avec les fans), ADAMS a su assurer un show de grande qualité. On ne peut qu’espérer les revoir se produire dans nos contrées !
SETLIST
Checkmate
boys and girls
romeo
kissin' in the dark
dizzy love
galaxy
Seseragi
yoakemae
sdmm
Boku no sei
go
Sasayaki
romance
sweet dreams
RAPPEL
one and only