Interview d'ILU GRACE à Japan Expo 2019

Bonjour ILU GRACE ! Merci d’avoir accepté cette interview ! Pourriez-vous vous présenter pour nos lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ?

Ayane : Nous sommes ILU GRACE. Je suis Ayane, chanteuse et claviériste et mon collègue Kazu est le batteur. Nous nous définissons comme un groupe de R&B.

Le groupe s’est fondé en 2010. Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Ayane : J’étais artiste solo, je composais et je chantais. À cette période-là, le groupe de Kazu m’avait recruté en tant que claviériste et choriste.

Kazu : J’ai de suite aimé la voix d’Ayane en l’écoutant chanter. On a discuté ensemble de nos goûts en commun, il se trouvait qu’on aimait tous les deux le R&B, c’est comme cela que notre collaboration a commencé.

D'où vient le nom de votre groupe ?

Ayane : Quand j’étais encore en solo, mon nom de scène était ILU.

Kazu : Quant à moi, ma chanson préférée est Amazing Grace (NDLR : il s’agit d’un cantique chrétien très connu dans le monde anglophone).

Ayane & Kazu : Ce qui a donné ILU GRACE.

Kazu : Le nom sonnait bien, on l’a gardé du coup.

Êtes-vous influencés par le R&B japonais ou américain ?

Ayane : Plutôt par le R&B américain/occidental : Brandy, Mariah Carey, les SWV et pour les artistes récents, Declan J.Donovan

Votre première venue à Japan Expo Paris date de 2015 et vous vous êtes produits plusieurs fois à l’étranger. Qu’est-ce qui vous pousse à vous produire en dehors du Japon ?

Ayane : Notre premier concert à l’étranger a eu lieu à Japan Expo USA en 2014. Pour cette occasion, on avait composé une chanson que l’on souhaitait interpréter devant le public américain. Le retour qu’on a eu du public américain n’avait rien à voir avec le public japonais, ils étaient plus réactifs, plus à fond. Cela nous a fait prendre conscience qu’il fallait créer des chansons à destination des fans du monde entier et pas uniquement pour le public japonais.

Kazu : On reçoit beaucoup de demandes de l’étranger, c’est pourquoi nous sommes plus en dehors du Japon.

D’un point de vue extérieur, le R&B japonais populaire semble se limiter à quelques artistes comme Crystal Kay ou Namie Amuro qui a mis fin à sa carrière. Avez-vous la volonté de créer une brèche et de populariser ce genre auprès du public japonais ?

Ayane : Notre but premier n’est pas vraiment de faire connaître le genre R&B au public japonais.

Kazu : Mon père est prêtre. Depuis tout petit, je suis familier des chants d’église et j’ai commencé à m’intéresser au gospel. Pour moi, le « black music » est le genre musical le plus agréable et c’est tout naturel que ce soit ce genre qui permet de m’exprimer.

On arrive à la fin de notre interview. Avez-vous un dernier message à faire passer à nos lecteurs ? Quels sont vos prochains projets ?

Ayane : Nous avons sorti il y a quelques jours notre dernier album Imagination. Cet album nous a beaucoup fait évoluer et nous espérons que vous serez nombreux à l’écouter.

Kazu : Chaque chanson aura son propre clip. Nous avons encore beaucoup de choses à vous faire découvrir.

Merci à Keiko Sumino-Leblanc pour la traduction de l’interview et à Japan Expo pour cette opportunité !