Interview avec BABYBEARD
La nouvelle unité de Ladybeard, BABYBEARD, est arrivée pour remonter le moral et apporter la culture kawaii au monde.
Connu pour avoir fait le buzz en 2015 en tant que membre du groupe d'idols Ladybaby, Ladybeard a ensuite mené à bien bon nombre de projets. A la fois chanteur de heavy metal et catcheur professionnel, l'australien adepte des jupes a récemment annoncé vouloir revenir à l'époque de Nippon Manju pour mettre du baume au cœur des fans en ces temps difficiles. Son nouveau groupe d'idols BABYBEARD, dans lequel il figure aux côtés des nouvelles recrues SUZU et KOTOMI, cherche à combiner des chansons de pop-metal rythmées à des performances dynamiques tout en partageant la "kawaii culture" japonaise avec le monde entier.
C'est avec ce contexte en tête que JaME a saisi l'opportunité d'interroger ce nouveau trio sur leurs premières chansons NIPPON KARA KONNICHIWA et PIENNIZER, disponibles en ligne et sur les plateformes de streaming depuis le 28 avril, mais aussi sur leurs objectifs pour l'avenir, ce qu'il faut essayer quand on visite le Japon et bien plus encore. Continuez votre lecture pour en savoir davantage sur "l'adorable attaque des sens" de BABYBEARD !
2020 a été une année difficile pour tout le monde et il semble que nous soyons amenés à ressentir les effets de la pandémie en 2021 également. Comment avez-vous géré les interférences du coronavirus dans la vie de tous les jours, et par quels moyens BABYBEARD compte essayer de nous redonner le sourire ?
Ladybeard : Oui, c'est vrai, cette crise mondiale a été et reste éprouvante pour tout le monde. Bien que nous ne puissions pas aider en personne en ce moment, nous envoyons notre amour, notre énergie et nos bonnes ondes à travers le web. Avec un peu de chance, nous pourrons nous rendre partout autour du monde dès que ce sera possible, mais en attendant merci d'accepter notre soutien chaleureux depuis le Japon. J'espère que cela vous aidera à tenir jusqu'à ce que l'on puisse se rencontrer en personne et s'enlacer !
SUZU : Quand j'étais confinée chez moi, j'ai passé des jours et des jours à essayer de progresser. J'ai étudié l'anglais et j'ai regardé des films ainsi que des séries animées. J'espère que cette expérience me sera plus ou moins utile pour nos activités en tant que groupe ! Nous allons continuer à chanter et à crier pour que tout le monde retrouve le sourire !
KOTOMI : Grâce à Internet, nous allons apporter nos sourires, notre bonheur et notre côté "kawaii" jusqu'à ce qu'il soit possible de rencontrer nos fans en personne ! Merci d'écouter nos nouvelles chansons sorties le 28 avril, elles vous feront beaucoup sourire !
Pourriez-vous en dire plus sur vos toutes premières chansons NIPPON KARA KONNICHIWA et PIENNIZER ? Est-ce que PIENNIZER signifie quelque chose en allemand ?
Ladybeard : NIPPON KARA KONNICHIWA, c'est notre première chanson et nous sommes excités de vous la présenter ! Le titre signifie "Bonjour du Japon". Bien qu'en ce moment il ne soit pas possible d'aller à l'étranger pour rencontrer nos fans en face à face, nous souhaitons au moins transmettre un grand "BONJOUR" au monde grâce aux merveilles d'Internet. Et tant que nous ne pourrons pas nous rencontrer et vous prendre dans nos bras, nous vous enverrons notre amour et notre bonne humeur grâce au web. Nous crions "BONJOUR" depuis le Japon, en espérant que vous nous entendiez ! (rires) Non, je ne pense pas que PIENNIZER soit de l'allemand, bien que l'allemand soit l'une des nombreuses langues parlées par notre équipe. PIENNIZER vient de "pien", un mot tendance utilisé par les jeunes au Japon mais aussi le nom donné à cet emoji : "Pien" est utilisé lors de petits moments de tracas, comme quand on se cogne le petit doigt de pied ou que la pluie se met à tomber juste après avoir étendu le linge. Donc... oui, nous avons fait une chanson à propos d'un emoji. Mais ce n'est pas tout, la chanson montre que demain est un autre jour. La vie a des hauts et des bas et même s'il y a des moments durs à affronter en ce moment, chacun en sortira et pourra sourire à nouveau.
SUZU : NIPPON KARA KONNICHIWA est une chanson tirée du mot japonais "konnichiwa" qui signifie "bonjour". C'est un condensé de bonheur et de "kawaii". C'est aussi une bonne chanson pour étudier le japonais car les paroles sont relativement simples et la mélodie est très reconnaissable. PIENNIZER vient de "pien", un mot en vogue qu'on utilise quand quelque chose de triste nous arrive. La chanson porte le message suivant :"Si quelque chose vous rend triste, demain est un autre jour alors il n'y a pas de quoi s'inquiéter !"
KOTOMI : PIENNIZER trouve son origine dans le mot "pien", une expression qui est à la mode en ce moment au Japon. Ce mot est utilisé quand quelque chose de triste ou de douloureux arrive. Il vaut mieux ne pas avoir de telles expériences, mais si jamais c'est le cas, vous pouvez utiliser le mot "pien" !
Cette question s'adresse à KOTOMI et SUZU : les groupes d'idols au Japon sont souvent soit féminins soit masculins. Pour quelle raison avez-vous rejoint BABYBEARD et que ressentez-vous à l'idée de vous produire aux côtés d'un artiste comme Ladybeard ?
KOTOMI : C'est dur à dire. Je ne vois pas Bea-chan (Ladybeard) comme étant d'un certain genre. Bea-chan est Bea-chan. Ni plus ni moins. Je suis très heureuse de travailler avec Bea-chan, j'admire sa ténacité et son énergie !
SUZU : Je trouve que notre format très unique nous rend attractifs. Travailler avec Bea-chan me rend heureuse. Il est très gentil et m'aide de pleins de façons différentes. Merci Bea-chan !
Ce sont Takashi Asano et Natsumi Tadano qui ont écrit le tube Nippon Manju avec lequel on vous a connu en 2015, et vous collaborez de nouveau avec eux pour vos premiers titres. Qu'est-ce que leur écriture apporte à votre son "kawaiicore" ?
Ladybeard : Ah, je suis tellement heureux de travailler une fois encore avec eux ! Oui, Asano est un génie qui capture l'essence du “kawaiicore” comme aucun autre. Son utilisation du synthé et des notes aigues en particulier est très impressionnante, et j'ai hâte de me remettre à interpréter ses chansons sur scène. Quant à Tadano, ses paroles sont toujours très mignonnes et capturent à la perfection une certaine essence japonaise.
Ladybeard, la dernière fois que nous nous sommes rencontrés, c'était en 2015 et Nippon Manju venait de faire le buzz. Le clip comptabilisait 3 millions de vues sur Youtube quelques mois seulement après la sortie du titre. Aujourd'hui, il a été visionné plus de 30 millions de fois. A l'époque, vous étiez surpris par le succès de la chanson, surtout à l'international. Qu'est-ce que vous ressentez depuis que l'engouement s'est révélé être sur le long-terme ?
Ladybeard : Eh bien, c'est super, évidemment. C'est une chanson très bien écrite et avec la chorégraphie, le clip et les sous-titres traduits, tous les éléments étaient réunis pour en faire une tempête virale. Je suis heureux de voir que les gens l'apprécient toujours. Mais aussi, je suis content qu'on puisse donner une seconde chance à l'idée du trio, parce que c'est clairement ce que le monde attend de moi. On m'a demandé de réintégrer l'ancien groupe sans arrêt depuis le jour où j'ai été démis de mes fonctions en 2016. C'est ce que le monde veut de moi, c'est évident : que je danse et crie sur des chansons d'Asano et Tadano aux côtés de deux adorables petites Japonaises. Du coup, je suis ravi que nous soyons ENFIN en mesure de l'offrir au monde une nouvelle fois.
Ladybeard, Takashi Asano et Natsumi Tadano ont de l'expérience dans la composition pour les idols, toutefois vous avez déjà collaboré par le passé avec de grands noms de la scène heavy métal comme Isao Fujita, l'ancien guitariste de BABYMETAL. Puisque vous gardez un cœur de metalleux, comptez-vous faire s'impliquer davantage d'artistes metal dans BABYBEARD ?
Ladybeard : J'ai adoré travailler avec Isao : c'est un guitariste d'enfer et un gars bien. Je ne peux pas promettre d'apporter davantage de metalleux, mais si c'est ce que veulent les fans, alors je verrais ce que je peux faire. Je constate en vieillissant que mes goûts en matière de musique pop et metal s'intensifient. Du coup, j'écoute beaucoup de deathcore en ce moment ; on ne fait pas plus lourd en matière de metal. Si c'est ce que veulent les fans, il faudra voir comment incorporer les voix des filles avec le deathcore.
Peut-être devrions-nous faire une collaboration avec les superstars japonaises du deathcore : DEVILOOF. Ce serait génial !
KOTOMI et SUZU, vous allez interpréter des chansons avec des éléments de musique metal. Etes-vous personnellement des fans de rock ou de heavy metal ou bien est-ce grâce à ce projet que vous en écoutez pour la première fois ?
KOTOMI : J'ai un peu écouté BABYMETAL, mais c'est tout. J'aimerais en savoir plus à propos du heavy metal à partir de maintenant ! Si vous lisez cette interview, merci de me recommander vos chansons préférées !
SUZU : C'est la première fois que j'entends de la musique heavy metal. Depuis que je suis devenue membre du groupe, j'ai écouté quelques musiques de heavy metal et maintenant j'en suis fan !
Il a été dit qu'une des missions de BABYBEARD est de partager la “kawaii culture” japonaise avec le reste du monde. KOTOMI et SUZU, si un ami venait de l'étranger pour visiter le Japon pour la première fois, y a-t-il un plat ou une activité en particulier que vous leur recommanderiez ?
KOTOMI : Si c'est à Tokyo, je recommande de visiter Asakusa pour porter un kimono et goûter aux spécialités. Il y a tout ce dont vous pouvez rêver, comme des énormes pains au goût de melon aussi gros que votre visage, des biscuits de riz tout frais et des fraises confites !
SUZU : J'aimerais qu'on fasse mes activités préférées tous les deux : prendre des photos au Puri-Kura et aller au café ! On peut prendre des photos de cosplay au Puri-Kura, alors j'aimerais porter un uniforme d'école marin !
Ladybeard, on pourrait dire que vous êtes polygotte comme vous pouvez parlez cinq langues. Trouver des paroles comiques en japonais et s'arranger pour que cela colle à la fois avec le public japonais et international, ce n'est pas toujours facile. Pourriez-vous nous en dire plus ?
Ladybeard : Oui c'est compliqué... C'est en particulier dur de transposer des paroles d'une langue à une autre sans que cela sonne enfantin ou mauvais. Les Japonais tournent leurs phrases d'une façon qui nous est inconnue en anglais, alors écrire la version anglaise des paroles japonaises des chansons est très compliqué.
Dieu merci, il y a ma manager Shiori ! C'est une spécialiste de la linguistique. Sans elle, je serais perdu !
Ladybeard a déjà fait l'expérience de nombreux voyages à l'étranger, mais quand est-il de vous, KOTOMI et SUZU ? Y a-t-il des pays où vous aimeriez aller en particulier lors de vos activités avec BABYBEARD ?
KOTOMI : A vrai dire, je ne suis jamais allée à l'étranger... J'aimerais aller partout où nos fans vivent !
SUZU : Oui ! Je suis allée à Los Angeles, à Singapour, en Australie, à Hawaï et à Guam. Avant la pandémie de COVID-19, j'avais l'habitude d'aller à Hawaï et à Guam au moins une fois par an ! J'aimerais surtout retourner à Los Angeles parce que les gens y sont très gentils et chaleureux. Mais ce n'est pas tout, j'aimerais aller partout où je ne suis jamais allée !
Ladybeard, devrions-nous nous attendre à un single commémoratif si jamais les Crows remportent la grande finale ?
Ladybeard : Oh, wow ! Personne ne m'a parlé de la grande finale AFL depuis des années !
... Pour être honnête, vous venez d'évoquer une idée que je n'avais jamais considérée dans ma carrière jusqu'à présent...
Peut-être le faudrait-il ! Nous écririons une chanson appelée “6 points pour l'Australie du Sud” et les filles joueraient du football dans le clip vidéo. Ce serait fantastique !!
Avez-vous un message pour vos fans du monde entier ?
Ladybeard : Ah, très chers fans de BABYBEARD, où que vous soyez, merci ENORMEMENT pour votre soutien ces dernières années ! J'ai beaucoup d'affection pour chacun d'entre vous et j'espère que vous aimerez ce qui sera au menu de BABYBEARD ! Nous faisons tout notre possible pour apporter le chant, la danse et la DESTRUCTION à votre porte, de cette façon si propre au Japon, alors nous vous encourageons à vous mettre en ligne pour écouter nos premières chansons NIPPON KARA KONNICHIWA et PIENNIZER à partir du 28 avril ! Nous sommes là pour vous faire sourire, vous faire danser et vous faire CRIER !! Et nous continuerons à remuer ciel et terre jusqu'à ce que cela arrive ! Nous vous envoyons tout notre amour d'ici, au Japon, et que l'adorable attaque des sens commence !
KOTOMI : Nous avons traversé une période très difficile mais nous vous apporterons autant de “genki”* et de réconfort que possible par Internet jusqu'à ce que nous puissions nous rencontrer ! S'il-vous-plaît, donnez de l'amour à nos chansons sorties le 28 avril ! J'ai hâte de vous voir une fois que tout ce sera arrangé.
SUZU : Je suis très heureuse et reconnaissante de recevoir autant de soutien de la part du monde entier. Nous allons nous entraîner énormément jusqu'à ce que nous puissions nous produire en face de nos fans, alors gardez un œil sur nous !
JaME aimerait remercier l'ensemble de BABYBEARD pour lui avoir offert cette entrevue.
*genki=énergie
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