Un soir aux côtés de TSUJI

Le 29 mai dernier, TSUJI donnait rendez-vous à ses fans pour un concert parisien à L’Olympia. Après une première partie très rythmique assurée par le Paris Taiko Ensemble, TSUJI et les cinq musiciens qui l’accompagnent font leur entrée peu avant 21h.

Le premier titre aux accents jazzy est calme mais rythmé. La voix chaude du chanteur se diffuse dans la salle, tandis que la trompette l’accompagne à merveille. On pourra aussi noter que TSUJI n’hésite pas à pousser sa voix dans des aiguës bien maitrisés.

Le second morceau plonge la salle dans une ambiance bleutée. Le public, composé majoritairement de fans Japonais, se tient sage et apprécie les sonorités du groupe en toute quiétude.

Sur le troisième morceau, le rythme se fait plus groovy et le batteur encourage le public a taper dans ses mains pour marquer le tempo. Un joli solo de violon transporte la salle dans l’univers de la formation.

A peine le temps de reprendre son souffle et de remercier la foule en français et en anglais, et c’est reparti pour une succession de morceaux aux différents rythmes. Le groupe nous fait voyager de sonorités nostalgiques, à des rythmes plus enjoués et dansants. La dextérité du batteur sera acclamée par le public. Ce dernier s’en donne à cœur joie pendant son solo, le sourire aux lèvres.

Puis TSUJI s’accorde une petite pause pour présenter les différents musiciens présents sur scène, d’une voix parfois difficilement audible, et principalement en japonais.

S’ensuivront deux morceaux au rythme plus calme, puis une reprise du titre de Jacques Brel, Ne me quitte pas, alors que la fumée envahie la scène sur les mots de cette chanson douloureuse.

Après un remix de Padam Padam d’Édith Piaf, le chanteur annonce un invité spécial. Il est alors rejoint sur scène par Eric Mouquet, membre du groupe français de musique électronique Deep Forest. Ce dernier explique être content d’avoir pu composer ce morceau avec l’artiste japonais. C’est donc au clavier et au chant que le duo interprète Kojo no tsuki. Le morceau aux sonorités stellaires, plonge la salle dans une ambiance toute particulière, empreinte d’émotion.

Cet aparté bienvenu prend fin avec le retour des cinq musiciens sur scène. Plusieurs titres seront encore joués, tantôt calmes, tantôt plus rythmés, alors que la soirée commence à trainer en longueur.

Puis la formation sort de scène, avant de revenir rapidement pour un Encore. Les deux derniers titres de la soirée sont accueillis par les applaudissements de satisfaction de la foule. TSUJI se lance dans une reprise de La vie en rose d’Édith Piaf, appréciée par le public, avant de conclure le concert avec le morceau Tokyo.

Malgré trop peu d’interactions avec la salle et un concert un tantinet longuet, l’artiste aux multiples talents (musicien, écrivain, poète…) aura offert une soirée de calme et de légèreté au public amateur du genre. L’audience a pu apprécier la dextérité des musiciens qui l’accompagnaient et la diversité du registre, tour à tour blues, jazz, soul, classique, électro…