ONE OK ROCK enflamme Paris

Peu avant 21h, c’est dans une salle comble que ONE OK ROCK fait son entrée sur scène sous les cris des fans, pour un second concert parisien. En effet, l’engouement est tel qu’il aura fallu non pas une, mais deux dates pour satisfaire les fans français.

C’est donc avec Save Yourself que le groupe débute la soirée, dont les paroles sont immédiatement reprises en cœur par la foule. Les deux titres suivants, Taking off et Wonder, confirment l’énergie que comptent bien déployer la formation et son public. La foule saute joyeusement dès que le chanteur Taka le lui demande, et chante à tue-tête tout du long.

Puis Taka prend la parole pour la première fois : « Nous sommes de retour. C’est un jour spécial pour nous. Etes-vous prêts ? ». Les hurlements ne se font pas attendre, tandis que débute Let me let you go. Les solos de basse puis de guitare mettent en lumière les Toru et Ryota, qui sont tour à tour acclamés par les fans.

Après Clock strikes, qui se conclut par un « Merci beaucoup » en français de Taka, le public français, fidèle à ses habitudes, se met à chanter en cœur « Po Polo Po Po Pooo Po », hymne issue de la chanson Seven Nation Army du groupe américain The White Stripes. A la surprise générale, l’air est repris par le bassiste, le guitariste, puis le batteur Tomoya, prouvant une nouvelle fois une belle communion entre le groupe et ses fans.

Puis le rythme ralenti quelque peu avec Renegades. Ryota demandera ensuite à la foule combien de personnes apprécient le nouvel album, avant que Toru n’enchaine : « Je suis content d’être ici. Ça fait 5 ans. Merci de nous avoir attendu. Have fun ! Love you guys ! ». Enfin, c’est au tour de Tomoya de prendre la parole, entièrement en français : « Bonsoir, comment ça va ? Je suis enchanté d’être ici. J’aime les crêpes au chocolat. Je vous aime ! ».

Sur l’intro instrumentale de Neon, Taka revient sur scène, avant d’enchainer avec Vandalize. Les morceaux entrainants permettent au public de chanter et de hurler tout son saoul. Taka n’hésite pas à encourager la foule en tendant son micro vers elle, avant de conclure « You are fucking awesome ! ».

Puis le calme s’empare de la salle, alors que débute Broken heart of gold. Les fans allument alors leurs téléphones portables, éclairant la salle de centaines de points lumineux. A la fin du morceau, Taka s’assure que les gens passent un bon moment avant de les remercier. Il souligne que c’est leur seconde date à Paris et qu’il ressent bien toute l’énergie de la foule.

S’ensuit une nouvelle ballade : Your tears are mine, interprétée seulement en duo : guitare et chant. Dans une ambiance bleutée, la foule chante en cœur, tandis que Taka fait preuve d’une belle performance vocale. L’ambiance planante témoigne d’une belle communion entre les artistes et les fans.

Puis des titres plus entrainants submergent à nouveau la salle. Que ce soit sur Deeper deeper, We are, ou encore The Beginning, la foule ne cesse de s’époumoner du début à la fin. Chacun cri, saute, danse et profite à fond de ces moments précieux.

Puis le groupe sort de scène, et est immédiatement rappelé par son public. Les artistes ne se font pas attendre longtemps. Ils applaudissent également la foule en guise de remerciements, brandissent le drapeau français et font une photo souvenir.

Wasted nights conclut en beauté cette soirée, emportant une nouvelle fois le public. Ce rappel est cependant bien trop court, et un ou deux titres supplémentaires auraient été les bienvenus.  Les musiciens jettent médiators et autres goodies à la foule avant de quitter la scène, définitivement cette fois.

Ainsi donc, ONE OK ROCK aura sans surprise enflammé la scène de l’Olympia pour son deuxième concert parisien. Les fans ont répondu présents et le groupe le lui a bien rendu. La formation a offert un show efficace et bien équilibré, ponctué de beaux moments de communion et d’échanges fournis. Espérons que ce beau succès donne envie au groupe de revenir très bientôt en France.