Interview

#JaME20ans : Interview avec I Don’t Like Mondays.

25/10/2024 2024-10-25 09:00:00 JaME Auteur : LuCioLe

#JaME20ans : Interview avec I Don’t Like Mondays.

Nous avons eu la chance d'interviewer le groupe I Don’t Like Mondays. à l'occasion de la sortie de son nouvel EP "FOCUS" le 09 octobre 2024 !


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Félicitations pour votre 10ème anniversaire ! Comment votre son et votre approche de la musique ont-ils évolué au cours de la dernière décennie, en particulier avec votre dernier EP FOCUS ?

SHUKI : Dans nos premiers albums PLAY et TOKYO, nous nous sommes lancés corps et âme dans la production de chaque chanson. On pouvait ainsi trouver dans une seule œuvre des morceaux de type EDM, des éléments de hard rock et des chansons inspirées du Royaume-Uni. Nous avons utilisé une grande variété de genres pour que nos fans puissent en profiter. Aujourd'hui, dix ans plus tard, bien que nous incorporons encore différents genres, nous avons défini plus précisément l'identité de notre groupe. C'est ce qui nous permet de transmettre plus clairement la couleur de notre groupe et la musique que nous voulons créer.

Vous avez décrit RUNWAY comme un album destiné à faire avancer les choses. Maintenant que l'album a eu un impact, quels aspects de votre évolution musicale souhaitez-vous explorer dans vos prochains projets, comme l'EP FOCUS ?

SHUKI : FOCUS est dans la continuité de RUNWAY. À travers la production de RUNWAY, nous avons pu reconfirmer le type de musique que nous voulions créer. Nous avons soigneusement sélectionné les chansons pour FOCUS en pensant à nos performances live, ne gardant que celles qui nous semblaient nécessaires à ce stade. Je pense que nous avons affiné le son et les paroles, renforçant encore plus l’identité de I Don’t Like Mondays..

Vos récentes performances vous ont emmené dans des pays comme le Brésil, l'Espagne et la Chine. Comment l'expérience de jouer à l'international a-t-elle influencé votre musique et votre présence sur scène ?

CHOJI : Comme nous ne pouvions pas jouer en live pendant la pandémie, nous avons créé des chansons spécifiquement pour que les gens les écoutent seuls à la maison ou avec des écouteurs. Mais lorsque les choses se sont calmées et que nous avons repris les performances live, y compris à l'étranger, cela nous a donné la conviction que "la musique que nous faisions n'était pas mauvaise". Il n'y a pas si longtemps, jouer à l'étranger nous rendait nerveux, et nous modifions notre style de performance. Cependant, maintenant, nous gardons le même état d'esprit et nous jouons avec la même énergie, que ce soit au Japon ou à l'étranger.

Avec votre fanbase internationale en pleine expansion, comment parvenez-vous à intégrer les tendances mondiales dans votre musique tout en restant fidèles à votre identité unique ?

CHOJI : C'est un équilibre extrêmement difficile à trouver. À l'échelle mondiale, divers genres, principalement le hip-hop, deviennent des tendances. Cependant, si nous adoptons à tout-va des tendances qui s'éloignent de l'identité de notre groupe, notre créativité devient incohérente et nous risquons de déstabiliser nos fans. Nous réfléchissons toujours attentivement à quelles tendances intégrer, comment les intégrer, et comment exprimer I Don’t Like Mondays. à travers elles.

PAINT, votre chanson thème pour ONE PIECE, a été incroyablement populaire. Comment l’opportunité de créer de la musique pour un anime aussi emblématique a-t-elle impacté votre carrière et votre processus créatif ?

KENJI : Honnêtement, nous avons ressenti beaucoup de pression au début du processus de production de PAINT. Presque tout le monde au Japon connaît ONE PIECE, et les chansons thèmes précédentes ont toutes été interprétées par des artistes majeurs. Alors, en créant la chanson, nous avons fait particulièrement attention à préserver l'univers de ONE PIECE. Grâce à cette chanson, nous avons eu l’opportunité de jouer dans de nombreuses villes à travers le monde, et c'est pourquoi nous sommes reconnaissants.

Votre musique est souvent décrite comme évoquant une impression similaire à celle de "conduire à travers la ville". Pouvez-vous parler davantage de la manière dont la vie urbaine influence votre son et vos paroles ?

KENJI : Nous vivons à Tokyo mais nous ressentons toujours de l'excitation lorsque nous nous rendons dans des zones particulièrement urbaines. Nous tenons à préserver ce sentiment et nous nous efforçons de créer des chansons qui permettent à nos fans de ressentir cette excitation d'être en ville, peu importe où ils écoutent notre musique.

Vos passe-temps sont très variés, allant de la collection de disques aux tournées gastronomiques. Comment ces intérêts personnels en dehors de la musique contribuent-ils à votre créativité en tant que groupe ?

YU : Personnellement, je pense que la musique est étroitement liée à toutes les autres cultures. Beaucoup de gens décorent leur maison avec des disques, ce qui est une autre façon d'apprécier la musique, au-delà de simplement l'écouter. Les émotions que nous tirons de nos hobbies en dehors de la musique influencent souvent notre processus créatif.

Vous avez participé activement à des festivals à travers l'Asie, l'Europe et l'Amérique du Sud. Y a-t-il des éléments culturels ou des scènes musicales de ces régions qui ont inspiré vos récents travaux ?

YU : Plutôt que de nous inspirer pour la production, nous avons trouvé de nombreux aspects des performances live très instructifs. Au Japon, la culture veut que l'on écoute les paroles en silence. Cependant, en Europe et en Amérique du Sud, les gens réagissent avec enthousiasme à la musique et ce même s'ils ne comprennent pas les paroles. Il est arrivé à plusieurs reprises qu'une chanson que nous pensions avoir un impact calme sur le public se révèle étonnamment excitante. Cela a élargi notre palette de performances en live.

En regardant vers l'avenir, quels sont vos objectifs pour le futur de I Don’t Like Mondays., tant sur le plan musical que pour vos performances live ?

SHUKI : Nous voulons jouer dans des salles plus grandes où nous pourrons réaliser le type de production scénique que nous imaginons.

Pouvez-vous partager des anecdotes en coulisses ou des défis auxquels vous avez été confrontés en travaillant sur vos derniers projets, en particulier l'EP FOCUS ?

CHOJI : Nous avions terminé une chanson appelée Change assez tôt, mais en la comparant aux autres morceaux, elle nous semblait un peu trop pop. Alors, nous avons fait un changement significatif à la mélodie vocale juste avant de la finaliser.

Alors que vous continuez à briser les barrières entre la musique japonaise et occidentale, comment voyez-vous votre rôle dans la scène musicale mondiale évoluer dans les années à venir ?

KENJI : Avec l'utilisation répandue des services de streaming musical, je pense que la présence de la J-Pop a rapidement augmenté dans le monde entier. Étant donné que nous intégrons de nombreux éléments de la musique occidentale, il me semble que nos chansons sont faciles à apprécier pour les auditeurs internationaux. J'espère que nous pourrons être l'une des raisons pour lesquelles la J-Pop continue à attirer davantage d'attention à l'avenir.

Pouvons-nous nous attendre à vous voir en Europe pour une tournée ?

YU : Nous le souhaitons toujours, mais rien n'est encore fixé ! Alors, s'il vous plaît, écoutez notre musique, recommandez-la à vos amis et aidez-nous à devenir un groupe qui attire l'attention de l'industrie musicale européenne !

Avez-vous un message pour vos fans en France ?

YU : Je t'aime !

JaME aimerait remercier I Don't Like Mondays. pour cette entrevue.

Vous pouvez soutenir le groupe en le suivant sur les réseaux sociaux (listés ci-dessous) et écoutant sa musique sur les plateformes d'écoute en ligne (cliquez ici.)

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