Avant cette chronique, je navais jamais écouté Balzac, jétais assez intrigué par ce groupe, relativement connu aux USA, et presque inconnu par les amateurs européens de Jmusic. Cest donc perplexe que jai abordé lécoute de DEEP BLUE : Chaos from Darkism II.
Une heure de musique, 16 titres, pour un opus assez dense.
On a dabord une intro, chose assez typique dans les disques japonais, et après un premier morceau punk. Cependant on se rend vite compte que les travaux de Balzac en métal, ont donné à leurs titres punk des traits plus originaux, des solos travaillés, et une bonne mélodie.
Puis arrivent des morceaux plus métal, la voix y est plus rauque, gutturale, allant dans les death voice, où le chanteur excelle.
En revanche celui-ci a plus de difficulté dans les mélodies pour imposer sa voix, souvent en retrait par rapport aux instruments, et une écoute prolongée donne l impression quelle se situe un peu dans un brouillard a force. Cela est dommage car elle possède une bonne énergie, et même si cest certainement un choix délibéré du groupe, il nest pas forcément judicieux.
Ce qui est appréciable au fil de l album, c est que lon se rend compte que le groupe arrive parfaitement a mélanger le punk et le métal plus thrash au sein même de ses chansons, et parvient à un ensemble assez intéressant.
On a donc le droit a des ballades à latmosphère sombre ou mélancolique, des chansons explosives métal aux accents punk, et même à une cover de David Bowie, Ziggy Stardust, plutôt réussie.
L ensemble est assez bon, cohérent, de bonne facture, riche et d une longueur dont on peut saluer la rareté, surtout pour du punk.
On peut juste seulement déplorer l usage abusif des churs punk, et la voix un peu juste parfois et mal mise en relief.
6,5/10.
Chronique proposé par le Fanzine JMusicSound : http://myspace.com/jmusicsound