B'z - Monster

S’attaquer à une institution comme B’z, c’est un peu comme passer un examen : stress maximum. Car avant d’être un puit inépuisable de hits en puissance, ce groupe mythique est avant tout une montagne sacrée, le Fuji du rock japonais. Un peu moins d’un an après la sortie de OCEAN en single, voici donc la nouvelle cuvée 2006 du duo.

Monster of rock !

Décidemment, Tak et Koshi ont dû trouver la recette miracle. Après 14 albums, le groupe reste constant dans son rôle de leader au niveau des ventes de cd en se plaçant une nouvelle fois à la première place de l’Oricon dès la première semaine de la sortie de leur nouveau bébé, Monster. Comment font-ils me direz vous ? C’est simple : empruntez aux meilleurs ce qu’ils ont de meilleurs ! Avec un solo au feeling tout ce qu’il y a de plus Led Zep pour Amadare Blues, une guitare à la Dire Straits pour Kemuri no Sekai, ou un morceau titre qui affiche ouvertement des influences tirant vers le métal finlandais (nouveauté) et le hard-rock FM, mais surtout une maîtrise toujours aussi exemplaire, B’z nous livre encore une fois un grand moment de rock. Et même si l’effet de surprise n’est pas vraiment de mise sur cet album (5 chansons ont déjà été présentées sur les singles précédant sa sortie), les nouveaux morceaux sont tous de très bonne facture. Inutile de s’éterniser sur le son du groupe qui en 18 ans (déjà !) n’a pas vraiment changé et reste une constante de qualité, mais force est de constater que même si le groupe a déjà visité et revisité presque tout les styles connus, il sait encore se renouveler et nous laisser tantôt rêveur devant les senteurs estivales de Koi no Summer Session et sa section cuivre ou la joie désarmante de Happy Birthday (mention spéciale aux effets de guitare sur le refrain), tantôt mélancolique sur Mugon no Promise (promis à un grand avenir de ‘slow de l’année’) ou Ocean.

Avis

Ai-je vraiment besoin de le préciser ? B’z reste et restera un grand groupe. Que dis-je… une légende ! Et ce n’est assurément ni ce Monster ni les prochaines sorties qui contrediront ce fait. Et ça, c’est une certitude...