Même pas 6 mois après la sortie d’Hoyouku, 6 (à prononcer Loku) le nouvel album (ou plutot mini album (9 pistes)) de MUCC est dans les bacs, au Japon mais aussi dans notre pays, avec une version entièrement française (ce qui est reproché par certains puristes qui ne retrouvent plus les versions rômaji des paroles des chansons entre autres
).
Mais intéressons nous au plus important : la musique.
Globalement, le bon gros son "MUCCien" est de retour. En effet, si le dernier album était beaucoup plus calme, pas de doute, à l’écoute de Roku on comprends tout de suite que le groupe n’a rien perdu de sa pêche et de son coté "bourrin".
Après une première piste d'introduction, sans grand intérêt, Kuukyo na heya démarre sur les chapeaux de roue. Grosses guitares saturées, rythme lancinant, croisement entre couplets funk et passages destructeurs où Tatsuro hurle comme au bon vieux temps, refrain mélodique à souhait... Bref, une chanson dans le style pur et dur du groupe.
S’ensuit Akai sora, une chanson taillée pour le live, rapide, violente, avec un refrain simple et un passage en chur que tout le public pourra reprendre.
Après la légère pause qu’est Hari bo te no Otona, toujours aussi groovy mais plus calme, le train d’enfer reprend avec les quatre pistes suivantes (Forty Six, Kami no hoshi, Haru, Kaze no Fui ta hi et Yuu beni). La rythmique est ultra rapide, entrecoupée de refrains simplistes et de légers solos de Miya ou de YUKKE. Encore une fois, on sens que ces chansons ont été composées pour le live (maux de cou en perspective).
Le mini-album se termine sur la "ballade" qu’est Haruka, pleine d’émotions. On est transporté dans un petit monde à part, avec une légère sensation de bien être.
Il y a donc plusieurs points à retenir de cet album, qui est encore une fois un bijou. Le fait que le groupe soit revenu à un son plus "oldschool", même si on sent bien que les moyens techniques de nos musiciens sont de plus en plus grands (notamment pour Miya qui assure toutes les backvoices avec brio). C’est à se poser la question si les chansons n’auraient pas été composées il y a quelques temps, jamais utilisées, et ne seraient ressorties qu'aujourd’hui, une fois retravaillées.
Il faudra aussi retenir le fait que ces chansons prennent une autre dimension en live, certains s’en sont aperçus lors de leurs dernière tournée en Europe. Il faut le vivre pour s’en rendre compte.
Ainsi cette nouvelle production ravira une fois de plus les inconditionnels de ce groupe fantastique et réconciliera ceux qui préféraient le son oldschool de leurs début.
MUCC est un phénomène, un groupe rare, généreux et incroyable, et leurs albums sont désormais disponible chez tout bon disquaire alors qu’attendez vous ? Foncez dépenser votre argent.
