Le 14 septembre 2005 est une date qui était forte attendue par les fans de la série Final Fantasy. En effet, cest ce jour là quest sorti au Japon, lOAV relatant la suite des aventures de Clad et de son équipe. Cette sortie fut marquée, deux semaines plus tard, par celle de la bande originale signée par The Black Mages, le groupe de Nobuo Uematsu, le compositeur attitré de la série.
En guise dintro, nous retrouvons lOpening Theme du jeu, où des sons de clochettes se mêlent au synthé avant que les cuivres ne prennent la suite et nous plongent dans nos souvenirs vidéoludiques.
The Promised land, la piste suivante, est interprétée par une chorale. Ici, point dinstrument, toute la magie de ce titre repose sur ces voix envoûtantes, chantant en latin.
Autres titres à bénéficier du charme des churs, Divinity I et Divinity II, mais cette fois, ceux-ci sont mis en valeur par une orchestration.
Que ce soit avec Cloud smiles, où il est accompagné par des violons et des flûtes, ou encore avec lhypnotique For the reunion, le piano occupe une place non négligeable dans cet album. De plus, certains titres issus de lOST du jeu ont été repensés pour cet instrument. La plus grande réussite de ce côté est indéniablement Aeriths theme qui gagne encore plus en émotion dans cette version.
A coté de ces morceaux orchestraux, des titres beaucoup plus rock viennent dynamiser lensemble. Tatakau Manotachi et Sara ni tatakau dont deux titres aux riffs nerveux agrémentés de quelques passages éléctro. Même la version piano de Tatakau monotachi conserve son coté rock de par ses accords puissants et rapides.
Quant à J-E-N-O-V-A, titre provenant également du jeu, il a le droit à une seconde version rock beaucoup plus inspiré et mieux maitrisé que sa première version rock figurant sur le premier album du groupe.
Mais lapothéose est atteinte avec Advent One winged angel, le thème de combat de Séphiroth, qui avait fait beaucoup parler de lui lors de la sortie du jeu tant sa qualité était impressionnante pour une musique de jeu vidéo. Dans sa présente version, le résultat surpasse loriginale. Des percussions sourdes et un violon entame le morceau avant que des guitares tonitruantes et lorchestre ne prennent le pas afin de soutenir les churs. Ici orchestration, hard-rock et opéra fusionnent de façon très habile pour donner naissance à un titre dune richesse incroyable.
Pour clore cet album, les Black Mages cèdent leurs places à Kyosuke Himuro qui interprète Calling, une chanson orientée pop rock. Un titre fort plaisant mais qui tranche trop avec le reste de lalbum, entièrement instrumental (si on excepte la présence de churs sur certaines pistes), pour avoir sa place ici.
Inspirée, puissante et étonnante, voici une B.O quil serait dommage de rater. Le travail fourni par The Black Mages, en fait une des meilleurs de lunivers de Final Fantasy. Le juste équilibre entre titres classique et rock permettra à tout le monde dapprécier cet album à sa juste valeur. De quoi nous faire patienter en attendant la sortie prochaine des OAV dans nos vertes contrées.