Sorti le même jour que le Ugly pink machine-File 1, ce DVD, consacré à la tournée Psyence a Go Go, nous fait découvrir lenvers du décor. Les caractéristiques sont identiques au DVD du concert : un menu ne proposant que le chapitrage par date, une image et un son PCM de bonne qualité (hormis les rares passages « live » où le son nest pas mixé).
Ce reportage nous fait vivre la seconde tournée dhide qui sest déroulée du 4 septembre 1996 jusquau 19 octobre 1996, pour un total de 19 dates, toutes reprises, ici, dans lordre chronologique. Bien sûr, suivre les déplacements du groupe devient vite rébarbatif. Heureusement que sur scène comme en dehors, hide et ses musiciens nhésitent pas à mettre de lambiance, doù quelques moments mémorables.
Dailleurs, certains chapitres sont dédiés aux facéties dun membre en particulier, ce qui sera loccasion de voir entre autre I.N.A distribuer une collection de photo de charme au public ou encore Chyrolin se dandiner en string dans les couloirs de lhôtel. A ces chapitres, sajoutent également quatre autres intitulés D.O.D (Drink or Die), en référence à la chanson éponyme, lors desquels le groupe se livre à des « afters » des plus arrosées
et donc forcément qui partent en vrille.
Outre ces délires, Ugly pink machine file 2 permet aussi de découvrir quelques titres dans des versions inédites, tels que Beauty & Stupid en version ska ou Café Le Psyence interprété par Chyrolin.
Cependant, on déplorera que le montage ne soit quune succession de courtes séquences rendant lensemble assez brouillon et ne nous faisant profiter que trop peu du passage de Seiji Kimura, chanteur et guitariste du groupe Zeppet Store, qui fut invité en tant que « guest star » lors du concert donné au Sendai Sunplaza.
De plus, tout étant en japonais non sous-titré, à moins de maîtriser parfaitement la langue japonaise, le DVD nest pas des plus faciles daccès et certains passages savèrent plats voir ennuyeux.
Ugly pink machine file 2 est en fait un bon palliatif aux bonus quasi-inexistants sur le DVD du concert. Cela dit, en dépit de passages intéressants, celui-ci nest pas un incontournable. A réserver aux fans purs et durs.