Peu dalbums cette année ont autant flatté mon oreille que ce nu chemical rhetoric de merry. Entre ce groupe et moi, cest un peu: je taime, moi non plus. Je suis tout de suite tombée sous le charme de leur MD de démonstration, pourtant après les avoir vus en concert jai vite déchanté. Depuis javais suivi leur carrière « de loin ». Cest par un pur hasard que je me suis intéressée à ce premier album major.
Et quelle ne fut pas ma surprise de tomber, et je ne dis pas ça à la légère, sur lun des meilleurs albums rock de cette année 2006 ! Lors dun passage en major, il est de coutume de craindre que le groupe en question va vendre son âme sur lhôtel du Dieu du marketing et du tout commercial. Mais merry a su garder la foi.
Chaque titre possède son style oscillant entre punk, jazzy, ska, rock, pop. Le résultat est surprenant car vraiment accrocheur et énergique. Chaque titre est un hit en puissance et la galette ne souffre daucun temps mort. Le punk/jazzy de merry est bien plus relevé et pimenté que Sid par exemple.
Gara sen sort dans tous les registres malgré une voix peu enclin aux envolés lyriques. Mais il use de son savoir-faire pour nous transmettre ses émotions, à sa façon.
Je ne sais même plus quel titre vous conseiller car aucun nest à mettre de côté, tout à été brillamment mis en place. Il y a bien évidemment une majorité de titres énergiques comme Shambara, meisai no shinshi, atashi wa suteneko, Pinkyfish, Kubitsuro rondo, karappo na uta, des titres qui swinguent : bara to katasumi no buruusu, misemono tengoku ou kanashimi Blue Train (gros coup de cur pour son refrain qui ne soublie pas de si tôt), ou bien encore sur lunique chanson reposante : Refrain ~namida no doyoubi~.
Les morceaux sont admirablement construits, les guitaristes nous ont vraiment gâtés, nous offrant des mélodies qui se fredonnent immédiatement. Notez aussi la basse qui possède, sur certains morceaux, sa propre mélodie, ce quont tendance à oublier de faire les groupes de nos jours.
La première presse est assortie dun DVD contenant deux clips (Kubitsuro rondo et Dekiai no suisou), assez sombres et conventionnels. A voir tout de même.
Il y a aussi un petit making of des clips, de quoi satisfaire les fans !
Je ne peux que vous inciter à écouter ce petit bijou car ils ne sont pas si fréquents ces derniers temps.