Chronique

Dir en grey - TOUR04 THE CODE OF VULGAR[ism] (Limited Edition)

09/10/2004 2004-10-09 12:00:00 JaME Auteur : Sxl

Dir en grey - TOUR04 THE CODE OF VULGAR[ism] (Limited Edition)

Dir en grey - TOUR04 THE CODE OF VULGAR[ism] (Limited Edition)

Très attendu par les fans, le nouveau DVD de Dir en grey est enfin sorti ! Composé de 28 titres, il retrace les concerts des 24 et 25 avril au ZEPP de Tokyo.

Ce DVD ne contient donc pas un mais deux concerts brassés au montage, ce qui permet d'avoir l'intégralité de l'album Vulgar ainsi que Fukai dont les paroles ont changé, The Final, Machiavellism et saku. Le passage d'un concert à l'autre se fait sans brutalité (à condition d'être prévenus avant) à l'exception d'ASUNAKI KOUFUKU qui alterne les deux lives et dont le montage peut rebuter certains. Cependant, si Kyo n'était pas blond un jour et brun le suivant, la distinction entre les deux concerts aurait été moins évidente...

Le (double) concert commence dès l'insertion du disque et à l'instar du 5Ugly, les crédits sont affichés dès le début avec une musique d'accompagnement. En contre-partie, il vous faudra passer par le menu principal pour sélectionner le son en Dolby Digital 5.1 si vous êtes équipés car celui d'origine est en deux voies. Quant aux adeptes du 5.1 DTS, ils seront déçus de voir qu'il n'est pas proposé...
Après la devenue traditionnelle et efficace intro G.D.S., le groupe attaque directement avec CHILD PREY et donne ainsi le ton au DVD qui sera explosif tout au long ! La première surprise est de constater qu'il y a une caméra fixée sur une grue, ce qui permet d'avoir une vue aérienne du public mais aussi plus de profondeur dans l'image puisqu'elle a une grande liberté de mouvement. La deuxième surprise vient justement du public qui respecte parfaitement l'interdiction de slammer !!! Pas de débordements donc mais juste des bras et des têtes qui s'agitent...
Visuellement, le groupe se situe dans la période de The Final donc il n'est pas surprenant de voir Kaoru avec bouc et cheveux longs, Shinya avec ses tresses, Toshiya avec les cheveux longs aussi et Die sans la crête à laquelle ils nous avaient habitués ! Les vêtements datent également de cette époque et donnent au groupe un côté très classe, très habillé !
Kyo interprète ses chansons avec toujours la même conviction et on s'habitue à le voir se mutiler le torse et les avant-bras sans retenue. Mais comme il repousse à chaque fois les limites du supportable, il entreprend désormais de s'auto-giffler et comme si ça ne suffisait pas, il se donne carrément de grands coups de poing dans la machoire jusqu'à ce que du (faux !?) sang s'échappe de sa bouche... Il a également enrichi la liste de ses expressions et certaines peuvent faire sourire comme le moment où il tourne sur lui-même tel un automate.
Le groupe sur ce DVD est en parfaite cohésion, ils sont heureux de jouer ensemble et ça fait plaisir à voir, il n'y a qu'à regarder les rappels pour s'en convaincre ! Il y a d'autres moments qui font chaud au coeur comme par exemple Ugly où le public entre en totale communion avec le groupe. On peut également apprécier les péripéties de Die qui fait tomber sa guitare ou qui en casse une corde pendant les rappels mais toujours en gardant le sourire. Toshiya se met également dans une situation cocasse puisqu'il se retrouve à chanter à terre après avoir fait (volontairement !?) tomber son micro !

Comme il est difficile de faire tenir 2h de concert dans une chronique, passons au packaging ! Le DVD est présenté dans un boîtier cartonné plastifié et le boîtier principal quand à lui ne contient pas de livret mais présente les crédits une fois les disques retirés. Les plus curieux auront remarqué qu'en retirant la jaquette, elle se déplie pour offrir des photos live du groupe en noir et blanc, les set lists de la tournée THE CODE OF VULGAR[ism] ainsi que ses dates et celles d'OVER THE VULGAR SHUDDER.
Techniquement le DVD est une référence pour tous les autres, les menus animés sont de toutes beautés et exploite toutes les possibilités qu'offre le support. En bonus, on trouve les "encore" des deux concerts, soit 12 chansons au total. Cependant, ça n'offre pas grand chose en plus puisqu'on trouve huit de ces titres à la fin du concert...

L'édition limitée contient un disque bonus qui retrace à travers plusieurs chansons les deux tournées de "l'époque" VULGAR. Il commence par le petit film qui ouvrait en général les concerts de la tournée OTVS suivi d'Audience KILLER LOOP, l'occasion pour ceux qui n'ont pas pu assister à leurs concerts de ressentir le malaise dû aux images. C'est ce qui fait d'ailleurs tout l'intérêt de ce DVD bonus puisqu'on a une belle rétrospective des deux tournées avec en prime des extraits du concert du 3 avril avec des backstages très intéressants. Un vrai trésor pour les fans ! Pour finir, il y a en version CD Increase blue et Amber qui servent en quelque sorte de générique de fin et pendant lesquelles on nous montre encore de nombreux extraits des tournées. Le menu du DVD est moins soigné que le principal et ne propose qu'un menu fixe. Pas de choix de piste audio avec seulement proposé un Dolby deux voies mais c'est bien suffisant puisque le mixage du son est à peine travaillé et quasiment livré tel quel ! Le résultat est loin d'être mauvais ici et permet au contraire de se rapprocher encore plus de l'ambiance des concerts.
Contrairement aux précédents DVD, pas de trace de bonus cachés dans aucun des deux disques donc ce n'est pas encore cette fois que l'on verra le clip d'Obscure version concert, ce qui n'est pas plus mal finalement...

Malgré son prix exhorbitant, ce DVD est un bon investissement et sa qualité aide à faire passer la pilule. Si vous ne l'avez pas encore commandé et si vous avez vraiment aimé l'album VULGAR, faites quelques sacrifices et offrez-le vous sans hésiter ! Et tant qu'à faire, choisissez, si elle est encore disponible, l'édition limité qui offre une heure de bonus supplémentaire. En revanche, si vous n'avez pas aimé l'album, passez votre chemin car vous risqueriez de vous ennuyer malgré le très bon spectacle offert par le groupe et la demi-douzaine de chansons empruntées à Kisou ainsi qu'à six Ugly.
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