Sorti initialement le 21 juillet 2001 et limité à 3000 exemplaires, le mini album TERRORS sera réédité, un peu moins d'un an après, en juin 2002. Cette réédition dont le design est signé HIZUMI, est présentée dans un boîtier cartonné blanc. La jaquette du CD représente la même image que celle du fourreau mais en rouge cette fois. Le livret contient quatre malheureuses photos, certes jolies mais qui atteignent difficilement la taille d'un timbre-poste...
Le CD propose cinq titres dont murder freaks qui sera repris sur le mini album BORN.
La première piste, Facism, ouvre littéralement le mini album en fanfare puisque l'intro est une ovation nazie, accompagnée par des cuivres, qui vous donnera des frissons... ZERO enchaîne directement à la basse en solo, ce qui donne une ambiance très pesante ponctuée par TSUKASA à la batterie. De plus, HIZUMI allourdit encore l'atmosphère en quasi murmurant les paroles sur ce passage. Le corps de la chanson est une succession d'aboiements enragés qui laissent très peu de place aux paroles réellement chantées. Karyu est assez discret sur ce titre, sa guitare étant couverte par le jeu de ZERO.
Vient ensuite Carnival, une chanson plus calme mais qui n'est pas moins noire avec une basse encore très présente sur certains couplets. Néanmoins, on entend nettement mieux les riffs joués par Karyu.
ero:de est un titre plus énergique qui démarre au mot "jisatsu" (suicide). Tsukasa est loin d'être inactif encore sur cette chanson et l'habille remarquablement bien. ZERO et Karyu y jouent aussi de façon assez rapide avec des mouvements qui doivent leur demander moins de concentration et ainsi leur permettre de se déplacer plus facilement sur scène. Sans aucun doute, cette chanson doit être superbe en live, d'autant plus qu'HIZUMI ne ménage encore pas ses cordes vocales.
L'avant dernier titre, Zetsubou Romance est la deuxième chanson du mini album composée par TSUKASA, la première étant Carnival et les autres étant signées Karyu. Après un début assez lent, ce morceau se révèle plus rythmé pendant la seconde partie. La musique inclut de nombreuses séquences, réalisées au synthétiseur par TSUKASA et Karyu, qui donnent au tout, un ton angoissant !
C'est murder freaks, ou la chronique d'un cannibale, qui clôt TERRORS. Ce titre complètement exalté est un concentré d'énergie renforcé par une intro redondante au piano qui donne encore plus de puissance à la chanson. HIZUMI y lache aussi quelques cris qui dynamisent encore plus le morceau. On note aussi la présence du synthétiseur, qui habille parfaitement le titre, relayée par quelques notes cinglantes jouées par Karyu. Nul doute aussi qu'HIZUMI se soit largement inspiré de l'histoire d'Issei Sagawa, célèbre étudiant japonais qui dévora à Paris, celle dont il était amoureux et qui fut rendu à son pays d'origine où il a été reconnu sain d'esprit et où il a publié dans les moindres détails son récit macabre !
Il existe une sixième piste à ce mini album qui s'appelle Monokuro ni natta saigo no hi et qui se trouve sur le single justement nommé Sixth TERRORS. Malheureusement, il est quasiment introuvable car il fut distribué gratuitement lors du premier oneman de D'espairsRay, le 29 août 2001 au Takadanobaba AREA, une salle qui ne contient que 300 places...
