Noir Fleurir - Kuroiki hana no sennenki ~ shinshô ~

Millenium, était un bon album, mais bien trop court pour Noir fleurir. Alors ils sortent un double album qui regroupe Millenium ainsi que des inédites sur le premier C.D. Et sur le second ils reprennent les chansons de leurs demo tape. ils les avaient déjà reprises sur le CD : Deflower, offert lors d’un concert. Pourtant ici les versions sont tout de même différentes.

Kuroiki hana no sennenki est une musique au synthé qui introduit l’album et nous met dans le ton.. Suit une inédite : INDUTRIBE 00, qui est aussi le nom d’une vidéo. Elle est... très... enfin vous voyez... des rythmes multiples et inspiration orientale, des choeurs assez bizarres qui vous trottent dans la tête... une chanson très Noir fleurir ! yami no tôgyushi et ses I, my me, mine nous feront encore de l’effet dans une version totalement identique. Suit ce qui vous fera partir de bon pied le matin DANCING ALONE, pleine de joie, de rythmes sauteurs... et de choeurs de Kengo ^^.

On passera sur les chansons suivantes indentique à Millenium. Puis vint HOLD UP MY LOVER, encore un petit rythme punk enjoué dont le refrain ne pourra que rester scotcher à votre esprit. On appréciera la belle voix, chaude et grave de Teru.

Pour finir sur les nouveautés ASIA, qui est sans nul doute, la plus spéciale du groupe. Il faut quand même aimer les Noir fleurir. Elle commence par des riffs de guitares assez sombres. Puis Kengo gémit... oups chante. Elle ressemble à une comptine. Assez anecdotique.
Passons au disque 2. Nous retrouvons l’intégrale des demo tape sortie sous leur ancien nom : Deflower. Elles sont réorchestrées et rechantées (ouf !). Ici point d’inédit, mais de très bonnes nouvelles versions opérant un dépoussiérage bienvenu.

Nous débutons par une chanson culte s’il en est : Shinseru tane et ses fameux “olé”. Et on ne peut s’empêcher de chanter et d’headbanguer (J’l’ai dit ! J’l’ai dit ! N.d. Tanja) sur rasen.
Shinseru tshubomi est elle aussi bien plus travaillée avec l’ajout plus ou moins bienvenu d’un “beat” à la place de la batterie et de synthé.

Sur SABBAT Kengo prend toute son envergure sur cette compo et montre qu’il n’est pas qu’une poupée à qui l’on a donné une basse pour faire joli. Il joue et bien même !
C’est par Jôsei (elfe) que j’ai connu Noir fleurir en live et elle me fait toujours le même effet, avec Kengo qui prend toute la place avec ses choeurs. Par contre, certains passages sont différents de la demo tape.

Wiz masquerade est elle aussi entraînante et on se laisse porter par la ligne de basse et les passages plus speed. Kengo chante en duo avec Teru, un peu comme un dialogue. Pareil pour Feerique qui remue votre tête et vos poings, tout en étant mélodique. Noir fleurir aurait-il trouvé le parfait mélange entre un punk, gothique et mélodique ? Le tout sur un ton de joyeuse folie ?
Le C.D. continue sur Clock’ work fairy au son plus lourd et saturé. Mais on ne peut s’empêcher de bouger ses bras et de remuer. La 3e shinseru hana est de retour avec son intro au synthé et à la basse dans une très bonne version dansante. utsushiku saku issho no isse ku est la musique qui jalonnait les demo tape dans une version enfin définitive ?

Et pour finir un bonus Mukoru no shôzôga (Death heads) que l’on retrouve seulement en vidéo ou sur la compile spécial de hold your key ! Elle est géniale, violente, entraînante et absolument indispensable, certainement la meilleure du groupe !

Effectivement, pour ceux qui aiment les groupes “prise de tête” passez votre chemin vous serez plus atterré par les choeurs de Kengo qu’amusé. Par contre pour ceux qui aiment la dérision, et qui délirent sur les chansons (entre deux écoutes de Macabre par exemple, histoire de décompresser) et bien précipitez-vous sur ce groupe hors norme et sans copie !