Sex machineguns - Video Sex

C’est la main hésitante que j’insère la cassette dans mon magnétoscope. Que peut bien donner en Sex Machineguns en clip ? En live on savait déjà qu’ils étaient jetés et complètement loufoques, voire imprévisibles, mais en clip ?
La K7 commence par l’image de spermatozoïde qui rencontre un ovule et donne naissance à un foetus... tout un programme.

Puis Burn ~hoono o moyase ouvre le bal, on y retrouve des morts vivants, des ninja et le groupe jouant sur une montagne battue par le vent ; le tout avec des couleurs verdâtres et des images rapides et saccadées. C’est étonnant et délirant comme on pouvait s’en douter.
Pour le second clip ils sont enfermés dans une cage, les images sont volontairement de mauvaise qualité. Le tout ce résume par un gros délire dur à décortiquer... Mais on hurle avec lui : Tekken ! Tekken ! C’est à voir même si ce clip n’est pas à la hauteur de la chanson.
Mikan no uta est un live. Les images sont enfin net et nous voyons nos amis dans leur élément : la scène. Ils courent, head banguent, font les fous et le public plus réceptif que jamais est complètemtent emporté par la musique et le tempo.

Un petit garçon cache sous sa table un morceau de son repas qu’il ne veut pas manger, il se retrouve aussitôt projeté dans un horrible cauchemar. Il est poursuivi par des êtres immondes. Ses poursuivants ne sont autres que les Sex Machineguns en monstrès dégoulinants. Onigunsow chanson culte de son état est d’un seul coup très sombre. Un coup de théâtre vient finir ce clip d’une façon inquiétante. Pourtant c’est toujours dans la bonne humeur que l’on visonne ce clip, point de suicide et autre démonstation sanguinolante. Il est d’ailleurs fort dommage de ne pas avoir de macking of comme ça en devient habituel dans d’autres cassette vidéo (Noir fleurir, Gackt, Dué le quartz ou La’Mule).

Jusque là la cassette est bien mais sans plus. On se dit oui, c’est sympa, mais quand même les lives sont mieux.
Pourtant le dernier clip vaut à lui seul l’achat de la vidéo.
Une jeune fille effrayée court dans la forêt. Elle entre dans une maison qui n’est autre que le château de Dracula incarné par Noisy plus déchaîné que jamais ! Il est à pleurer de rire et vraiment irrésistible ! !

Elle est emprisonnée par Sussy et le batteur de l’époque.
Anchang crucifié, tel Jesus sur sa croix, sauve la jeune fille... (A noter que le bougre à de belles jambes en plus d’avoir un superbe organe... je parle de la voix, pas de sous malentendu !) enfin... Regardez la fin pour vous rendre compte ^^; On se demande qui il fallait sauver !
Mais on ne pourra oublier Noisy dans son plus beau rôle de Dracula complètement idiot.
Le packaging n’est pas quant à lui génial, le strict minimum. Pas de livret avec les chansons, juste une petite carte, représentant la couv (même pas une des membres du groupe...).
La couverture fait penser aux petites annonces érotiques que l’on trouve accrochées à l’intérieur des cabines téléphoniques et qui pullulent au Japon.

Conclusion, il s’agit bien là d’une vidéo indispensable pour les fans des Sex Machineguns. Et puis on peut head banguer dessus... quoi ! Oui j’avoue je l’ai encore dit (hi hi ^^).

Parue intialement dans le PROTOTYPE n°8 - septembre 2000