Nagoya Club Quattro, 29 août 2003
Par Icebreak, correspondant
Il est 17:heure et je prends le train d'Okazaki, pour aller assister au concert du groupe de Mana.
Je prends un siège à côté d'une gothic lolita, ça commence bien me dis-je. Plus tard je la retrouva au concert, c'est pour la petite histoire.
Une fois à Nagoya, j'arrive à Shinsakae-machi, et je passe devant le club. Enfin je pensais, je viens de me rendre compte comme un abruti que j'étais au Diamond-Hall et que le concert se passe à Yaba-cho. Pas grave c'est pas loin, je reprends le métro. Bon me voila à Yaba-cho. Que de
souvenir, je ne suis pas repassé dans ce club depuis mon premier concert de Visuel au japon qui m'avais laissé un très mauvais souvenir dans la bouche.
Bon je monte au 8ème étage, et comme la queue à déja commencé, je redescend les escaliers. Après tout je suis le numéro 323 donc j'ai plus qu'à attendre entouré de dizaines de jolies petites gothic lolita qui ont toutes fais marcher leur imagination lubrique pour nous pondre des
costumes d'une rare beauté esthétique. Un enchantement pour l'admirateur que je suis.Après tout le visual c'est avant tout un visuel n'est-il-pas ?
Je savoure ce moment en prenant quelques photos...que je vais toute raté, je ne sais pas pourquoi, je suis un tantinet gachée et encore je fais dans la nuance.
Bon enfin les numéros 330, youpi je passe et je rentre... Youpi !
Bon je rentre dans ce club, il n'est pas très grand et c'est finalement une bonne chose, Mana apparement n'a pas réussi à réveiller les foules puisque le club Quattro n'est certainement pas le plus gros des live club de Nagoya, Je pense pas qu'ils fassent rentrer 330 personnes la
dedans, dame, dame, dame.
L'ambiance est lugubre. Un Dix Infernal trone au milieu de la scène, imposant. Dans le public une très forte majorité de fille et très très peu de mec. Bizarrement il se trouve aussi des femmes de tout ages. Tout le monde est habillé de noir, je dirais plutôt de noir Mana. C'est comme un concourt, c'est à celle qui sera le plus dans le trip Mana, les perdantes doivent sûrement être crucifiés sur l'autel de mes pensées.
Pendant ce temps, l'invasion de New York par les Aliens fait 200.000 mort mais la civilisation sera sauvé à temps par une poignée de jeunes américains du Wisconsin qui découvre que les Aliens sont allergiques à Gackt. Tout est possible avec nos amis les ricains après tout.
Mana ! Mana !. Les fans se lachent, l'une après l'autre, sur l'air de "Wazaaaaaaa", elles nous crient Mana !les impatientes, ils arrivent medemoiselles, soyez pas hystériques comme ça mes mignonnes.
Ah, merde, voila que Mana et ses compagnons, Juka et Kazuno et un autre là à la batterie entre en scène.
Putain cette peur, toutes les nanas se pressent sur la minuscule scène en même temps en criant Mana, Mana, Mana.
Il commece d'entrée par un truc endiablée melé de clavecin.
Bon je dois vous dire la vérité. Je ne connaissais rien du nouveau groupe de Mana. J'ai beaucoup aimé Bara no seido de Malice Mizer et on m'a dit que c'était un CTRL+C, CTRL+V (un copier-coller) de l'album. Et puis on m'a dis que du bien de ce Moa 10 Moua truc muche la. Alors j'y suis allé sans rien connaître et sans jamais avoir écouté.
Et qu'est-ce que je peux donc en penser ?
C'est génial la première heure, j'ai bien dansé. Après je me suis fais chier. C'est toujours pareil, franchement il pourrait trouver autre chose un peu, c'est bon pour une ambiance bougie à la Vincent Lindon dans sa salle de bain, mais pour un concert... Ah mort de rire, il nous a fait un slow à un moment, avec la boule ringarde qui renvoit des points lumineux pendue au plafond comme à la boite le "Macumba" du camping de Juan-les-Pins. (Demandé Gégé, vous aurez 10% de réducs sur
vos conso, c'est un ami).
Forcément les ptites goths, elles payent pas leur billets pour danser entre elles, alors personne s'amuse pendant ce slow.
Ah, Mana s'arrête, et il nous passe un coucou "Bonsoir" qu'il nous fait. J'entends des "bonsoirs" qui fusent dans la salle et même le fameux "Comment allez-vous" avec ce si délicat accent japonais dont je raffole. Bref passé, cet intermède culturel, tout le monde crie "un, deux, trois
et dix". Oui, ils savent bien compté jusqu'a dix, pas de doute. Quatre, cinq, six, sept et huit ont été eux abandonné lachement dans une consigne automatique, comme deux bébés d'ailleurs (Attention, blague littéraire).
Je voudrais faire le point sur les autres membres du groupe. On a souvent dis qu'ils n'avaient pas de personnalité et n'était la que pour Mana. Je tiens à dire que je n'ai pas eu cette impression. Mana leur a souvent laissé la parole, et bien je peux vous dire que le Batteur c'est un sacré luron. Franchement il est super drôle, et il m'a bien fait marrer avec ses conneries. Et les deux qui entourent Mana aussi, ils se marrent bien sur scène, et j'avoue que ça m'a surpris. Mais le batteur m'a fais plié en quattre et j'avais pas autant ris depuis Psycho le Cému, c'était pour dire. Même les SexMachineguns sont pas aussi drolatique.
A la fin de plusieurs chansons ayant toutes un nom français comme Romance ou Solitude, voici la fin du concert avec un seul rappel. Bizarrement les chansons du rappel étaient 100 fois plus dynamiques que tout le reste et je me suis mieux amusé. A la toute fin, sur un air de ténèbres, Juka et Kazuno entourent Mana avec des croix géantes surmonté de tête de squelettes de bouc, ou de Oumpala.
Enfin je suis pas un expert en gazelle, aussi je ne saurai avec précision si c'était un oumpala ou un cabris ou autre animal encorné, mais ce concert était un petit délice sans prétention.
Cela ne sera pas mon meilleur concert ni mon pire mais ça restera un bon souvenir, celui d'avoir pu voir Mana de très très près.
Merci de m'avoir lu chez auditeurs.