I Larrivée
Départ : Paris Charles de Gaulle 22 septembre 2003
Arrivée : Tokyo Narita 23 septembre 2003
Commentaire : Raaaaaaaaaaaaah 12h davion cest long !!!
23 septembre, J- 1
Une fois arrivés à lhôtel et installés, nous contactons notre correspondant sur place, Masaaki qui a eu la gentillesse dacheter les places pour nous. On se dépêche de lappeler et tout, le concert étant le lendemain ! Après un restau sympa, nous remercions Masaaki et rentrons à lhotel nous coucher, une longue journée nous attend
(ah ça elle a été longue)
24 septembre, J 0 !
Après un laborieux échange de rail pass (on a du attendre 1h le temps de comprendre quil fallait prendre un numéro
), nous filons prendre le shinkansen à la gare dUeno. Nagano ! Nagano ! terminus, tout lmonde descend hop ! (réveil en sursaut « hein ? où ça ? quoi ça ? »)
On se lève de nos sièges pour sortir du train et une question minterroge :
« Euh dis Romain, glisse-je discrètement (on sait jamais), le gars devant nous, il est pas japonais, si ?
- Euh je crois pas, répondit-il indiquant la paire de Air Max et la taille non standard dudit non-japonais
»
Bref on sort du train et « Allez maintenant on trouve la salle de concert !!!
- Excusez-moi, vous allez voir Dir en Grey si jai bien compris
- Euh oui.
- Bah on na quà y aller ensemble alors !
- Ouais ! »
(petit jingle joyeux) SYLVAIN JOIN YOUR TEAM !!
On sort de la gare en discutant et là simpose une évidence
« Euh, cest par où ? »
Mes deux compères avisant un jeune et beau garçon tout de gothic-punk vêtu décide que « Lui il y va ptêt, suivons le !! »
Et nous vlà partis pour une bonne quinzaine de minutes de filature sous la pluie battante
pour nous apercevoir que le visualeux en question se rendait juste à sa voiture
du coup « Et maintenant cest par où ? »
Avisant un plan, on repère une liste de kanji (un nom de lieu quoi) situé pas loin et ressemblant étrangement au nom de la salle de concert où nous devons nous rendre. Arrivés devant, force nous est de constater que « ah bah non, cest pas là »
Prenant mon courage à deux mains, je franchis les portes de ce bâtiment, pour aller interroger les hôtesses daccueil
qui nous dirigeront vers un monsieur qui nous renseigna aimablement en anglais, puis en français à notre grande surprise et nous donne gentiment un plan !
(petit jingle joyeux mais pas le même) GET : PLAN DE NAGANO
Etudiant le plan, on se rend compte que la salle en question se trouve : 1. de lautre coté de la gare (en gros à lopposé de là où on est parti) 2. à 20-30 mn de là où on est
ARGH !
Bon, allez on est reparti !!!
(et il pleut toujours des cordes
..)
On repasse par la case départ (la gare) et Sylvain sarrête pour discuter avec une jeune française, que nous reconnaissons allant à la fac avec nous.
Elle attend quelquun qui doit y aller aussi, elle nous montre la direction à suivre dun signe de bras et nous la laissons, sûrs de la retrouver au concert.
Nombre de Français rencontrés au concert de Nagano : 3+1 : 4 !!
Une fois de lautre coté de la gare, je repère le bâtiment en question de loin (javais regardé sur internet yavait une photo)
Après une petite vingtaine de minutes de marche sous la pluie et dans des petites rues (ouh la la, est-ce quon va retrouver le chemin jusquà la gare de nuit ?) on arrive sur le coté de la salle et quaperçoit-on sur le parking
.
La classe !
On est resté en admiration devant pendant au moins 10 mn
Devant la salle de concert, nous rencontrons quatre charmantes demoiselles (dont je ne connais pas les noms excusez moi) déjà rencontrées dans diverses conventions. Nous échangeons quelques paroles, puis les quittant, allons nous affaler dans un coin du hall pour grignoter quelque chose.
Nombre de Français rencontrés au concert de Nagano : 4+4 : 8 !!
Cest là que nous assistons à un rituel des plus étranges
un reportage de Nicolas Bulot
« Et oui ksssshhhhhhh nous pouvons apercevoir deux cosplayeuses kshhhhhhhh respectivement euh Kyo et Toshiya kshhhhhhhhhhhhhhhh plantées au milieu du hall et qui interpellent les autres cosplayeuses
»
Ces dernières les rejoignent et forment un cercle autour delles, cercle qui sagrandira au fur et à mesure que dautres viennent. Quand elle arrive, la cosplayeuse lambda se présente et se joint au cercle.
A la fin, quand le cercle est définitivement fermé (« nan, cest fini ! toi tu rentres pas, pas dbaskets ! ») les deux du début restent au milieu et se mettent à aboyer des ordres avec des voix stridentes et tout le cercle de faire de même
un spectacle à fortes sensations
surtout quon na pas compris ce quelles ont dit, ça résonnait à mort et elles arrêtaient pas de hurler, bras dessus, bras dessous, en cercle.
Nous interrogeant sur cette coutume ethnologique, de nombreuses hypothèses nous sont venues à lesprit. Je cite en contexte les théories émises par les plus grands spécialistes sur place
Mars : « Oh, ça ressemble au jeu de la tomate
mais elles ont pas de ballon, elles y arriveront jamais
»
Sylvain : « Non, cest comme dans Jeanne et Serge, toutes unies pour gagner !!! »
Romain : « Elles sont folles mais cest marrant ! »
Mars : « Moi elles me font peur
surtout la Kyo du milieu là, elle est pas belle
»
Sylvain : « Oh cest pas gentil. »
Dautres experts consultés sur place (la demoiselle de la gare et son amie arrivée entre temps , reconnue comme allant à la fac avec nous
Au fait, Nombre de Français rencontrés au concert de Nagano : 8+1 : 9 !! ) nont pu nous fournir aucun complément dinformations pour étayer lune ou lautre de nos hypothèses.
Mais voici que lheure passe et de charmants jeunes hommes en costume noir sapprochent mégaphone en main et se mettent à beugler. Ce quils diront, je ne le retranscrirais point car le contenu de ces paroles mest absolument inconnu
(toujours pas doption japonais au mégaphone
déjà que le français au haut parleur cest incompréhensible parfois mais là
)
Je mapproche donc, avec courage, dun des charmants garçons pour lui demander des larmes dans les yeux, ma place de concert à la main, en un superbe japonais, (je traduis pour les non japonisants
(pour les japonisants, je me rappelle plus ce que jai dit)) « Diiiites, où cest qucest que jdois aller ??? » il me répondra aimablement, avec un gentil sourire, en gros quelque chose comme (je dis en gros parce quil avait une façon de parler genre je mâche les mots, ouah, impressionnante) « vous choisissez une file pour rentrer après cest indiqué ! » Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Je me glisse donc à la fin dune file et passe le barrage de contrôle
« Gendarmerie Nationale, contrôle des
»
Oups pardon ! ça serait plutôt « Bonsoir auriez-vous un appareil photo ?
- Hein ? excusez moi, moi pas bien comprendre anglais
- Auriez-vous un appareil photo ?
- Ah non je crois pas
- Puis-je regarder votre sac ?
- Oui, oui
- Cest bon allez-y
»
Bah oui mais mon jetable il était dans lautre sac
Bon bah tant pis
Bref je monte un escalier et me dirige vers une des portes
Jétudie le plan de la salle pour comprendre où je suis
alors : Etage 2 (pour voir les poils de nez de Kyo déjà cest raté)
Rang ko (hum)
Place 17 (mouais)
Pour vous traduire ce charabia, avant dernier rang, rang du milieu, au bord de lescalier.
Ouah ! on est presque au dernier rang
(regard vers le dernier rang
6 sièges) Ouah ! on est au dernier (vrai) rang !!
Dici jai une super vue de tous les gens quil y a dans la salle
je repère Sylvain à 3 rangs de la scène
Romain me rejoint à quelques minutes du début du concert, nayant pas réussi à revendre la place en trop que nous avions.
On sassoit et on attend
II Le concert
Une lettre gothique enluminée dorée est projetée sur le rideau violet sombre. (en gros, regardez le camion de la tournée, le motif à gauche cest ça avec le « Over the vulgar shudder Dir en grey » en moins.)
Deux opinions sopposent :
En premier, Romain : 1m90, 21 ans, Balance : « Oh cest le D de Dir en grey !! »
En second, Mars : 1m69, 21 ans, Scorpion toujours gentil et aimable : « Mais non, crétin cest le V de Vulgar ! Regarde ! » Et de lui exhiber fièrement le « wrist-band » de la tournée où trônent 4 lettres gothiques (dont la même que celle figurant sur le rideau) O-T-V-S en lui expliquant ce quà mon avis était la signification de ces lettres à savoir « Over The Vulgar Shudder » en gros le nom de la tournée
Je vous préviens que nayant acheté Vulgar que la veille et ne layant écouté quune fois et demie (une fois dans le train, une demie-fois avant de dormir
NB : on sendort comme un bébé en écoutant Vulgar) je ne connaissais pas les titres des chansons ( à part blablabla Killer Loop (jai fait leffort de retenir le nom (heum) de la première) et les Souris de lespace Child Prey).
Il mest donc impossible de vous fournir une set list du concert. Je napporterais donc que des commentaires densemble et des considérations générales sur le déroulement du concert et lambiance.
Derrière le rideau retentissent des « shblongs » et autres « grluing »
ils doivent tester les guitares
qui nous font attendre quelques bonnes minutes avant de commencer
La musique
v Comme lalbum, une décharge de pure adrénaline qui fait remonter des instincts et des hurlements bestiaux aux jeunes filles douces et fragiles comme moi et un manque de subtilité totale, caractéristique de Vulgar.
v Les morceaux senchaînent dans un désordre étudié, ponctué par les hurlements de cette adorable petite chose bondissante quest Kyo (voir plus loin mes commentaires en détail)
v Les morceaux sont exécutés convenablement. A noter peu de fausses notes de la part de Kyo, mais un nombre assez considérable (en deux heures) de larsens de la part de Kaoru, à qui on doit aussi les quelques couacs qui résonnèrent ce soir-là.
v Set list donc : (demander aux fans françaises qui étaient là ce soir, moi je ne suis pas moins fan, seulement mon cerveau refuse de mettre les bons titres sur des morceaux inconnus)
Ce dont je suis à peu près sure :
1 audience KILLER LOOP
fin de la première partie (ou près de la fin) : Child Prey
Encore 1 : Karasu ?
Encore 2 : Domestic Fucker Family, Jessica, Amber (je crois que cest ça cétait écrit sur lécran !)
v On peut déplorer quavec le nombre de morceaux à leur actif (trois albums de minimum 10-11 chansons quand même ya de quoi faire !) seuls ces trois titres, venant exclusivement de Kisô, aient été retenus. (petite réflexion personnelle :Quel bonheur ce doit être dentendre Macabre en live
)
v Fort peu de chansons « douces », ce qui aurait pu être reposant au milieu dun enchaînement de « bourrinades », fort sympathiques du reste.
Les musiciens :
Batterie : Shinya
Basse :J
Guitare 1 : Sugiiiii
oups !!! pas les bons
mais est-il besoin de les présenter
??
Ø Kyo :
(jaborde un sujet délicat
avis aux fans : si ça ne vous plait pas, apprenez la lucidité et le second degré qui parfois vous manquent !!! à bonnes entendeuses
)
Impression générale : un autiste qui a des poux ou un sacré problème de cuir chevelu sec
en effet il a passé le concert à sauter partout plié en deux en se frottant frénétiquement le crâne.
Impression réfléchie : un jeu de scène adapté à la teneur plus agressive de lalbum qui accompagne parfaitement le rythme et illustre son implication, donnant limpression dune transe. Cest impressionnant. Et quel coffre ! Sur les albums, ça nétonne pas mais tenir 2h comme ça, chapeau !!
Point « négatif »: sur un titre, jai malheureusement oublié lequel, il nous livre un petit déhanchement et des mouvements langoureux du haut du corps et des jambes, dans un petit pantalon moulant, torse nu sur une chemise ouverte tombant négligemment sur les épaules, ma foi fort joli et très plaisant à lil mais qui titille un sens du déjà-vu. En effet, Mick Jagger faisait (et fait encore !!) cela il y a plus de 30 ans
(désolé pour ceux qui croyaient que le visual rock avait tout inventé
)
Ø Shinya :
Impression générale : je sais pas je le regardais pas
Impression réfléchie : il devait sûrement jouer
Point « négatif » : tape moins fort des fois, cest fatigant
(note pour les fans : Je plai-san-te
seulement jai rien à dire sur lui je ne le voyais pas)
Ø Toshiya :
Impression générale : jaurais pas reconnu les jambes, le sourire et la façon de jouer, je laurais pas reconnu de visage.
Impression réfléchie : fidèle à ce que jai pu voir dans les lives en video. Une présence mouvante en fond de scène.
Point « négatif : daprès Romain, aux rappels, vu sa tenue on aurait un vieux Sex Pistols sur le retour
(sic)
Ø Kaoru :
Impression générale : Ouah quelle classe !!
Impression réfléchie : Quelquun qui tient le concert sur les épaules, toujours aux aguets et qui ne manque pas de regarder son public, semblant guetter lapprobation. En gros, quelquun qui surveille si tout se passe bien et si tout le monde est content.
Point « négatif » : alors là, le truc qui ma le plus marqué du concert. Au premier rappel, vlà-ty-pas notre Kaoru qui se pointe en t-shirt de la tournée (normal) et attention, avec une espèce de pantalon informe et moche dune couleur grise triste, avec des baskets (normal) !!! Ah quel relâchement !! Enfin Kaoru ! On dirait moi et mon vieux jogging au réveil, non !! Où est passé son petit pantalon noir rentré dans de belles bottes noires et sa petite veste-chemise-cravate si classe qui lui seyaient si bien !!! Un mythe seffondre
Ø Die :
Impression générale : rien à dire, Die dans toute sa splendeur
Impression réfléchie : rien à dire cest Die
Point « négatif » : euh bah je sais pas je le voyais pas assez pour remarquer un quelconque point positif ou négatif.
Les videos
Hum
alors jai tout supporté : le sang, Kyo qui crache ou vomit du on-nsait-pas-trop-quoi de on-nsait-pas-trop-quelle-couleur-ni-ce-que-ça-peut-évoquer-et-on-veut-pas-savoir, les plans moches,
mais là javoue que jai eu du mal et que jai été mal à laise et surtout choquée.
Je ne parle que des videos dont je me rappelle.
1re video, accompagnant audience KILLER LOOP: commencée un peu avant leur entrée. Elle met en scène une jeune femme vêtue dune robe de toile blanche passablement sale et malmenée, allongée sur le sol les yeux bandés. Cest une scène en noir et blanc comme issue darchives de la video surveillance de la captive. Les plans sautent de façon saccadée à mesure que le temps passe. On verra aussi un personnage venant lui donner à manger une espèce de soupe blanche avec des morceaux non identifiés dedans
Bref, ça met extrêmement mal à laise, ce qui doit être fait exprès.
2e video : jai pas tout vu jai tourné le dos. Jai énormément de mal avec les images darchives de la guerre de 40, surtout si elles nont pas leur place dans un concert dun groupe japonais. Si je veux voir des images dautodafés, de bombes et dAdolf Hitler, jouvre mon livre dhistoire, je vais sûrement pas voir un concert au Japon. Javais déjà du mal avec Rebirth de Gackt, alors que ce ne sont que des évocations, alors me retrouver face au visage dHitler derrière Kyo, ça me gêne quelque peu. Porter un costume nazi presque à lidentique, déjà, ça craint, passez moi lexpression, mais là, je trouve ça déplacé. Je ne pense pas que de telles images aient été nécessaires au bon déroulement de ce concert. Il est vrai que les petites Japonaises présentes ne devaient pas être bien au courant de ce quétaient les images sur lécran, mais pour une des Françaises présentes ce soir-là (je ne sais pas ce quen pensent les autres, leur rapport à lHistoire nest peut-être pas le même que le mien), cétait choquant.
3e video, accompagnant Obscure :alors là, le pompon. Vulgar porte bien son nom. Je ne suis pas prude, il marrive souvent de faire des réflexions grasses et graveleuses mais ça, ça dépasse mon entendement.
Il ne me vient quun commentaire à lesprit, les Dir en Grey ont-ils quelque chose à compenser ? Un petit problème de projection ??
Cela commençait fort bien ;une geisha vêtue dun kimono rouge marche dans un jardin zen, au décor dépouillé, image en soi fort jolie, mais là on passe à une espèce dimmonde partouze. Une dizaine de geisha court vêtues entourent un homme doté dun ignoble engin
comment vous décrire
alors un pénis de la taille dune bouteille et du diamètre dune assiette environ (jai pas mesuré hein ? les proportions cest ça ou un peu plus petit bref, cest pour donner une idée pour la suite) avec une texture ressemblant à du métal riveté (je ne suis pas obsédée par ce truc seulement dans le clip figurant sur le dvd joint à Vulgar, je ne sais pas si limportance de la chose est soulignée et je ne me rappelle pas lavoir vue). Donc elles sont toutes autour de lui en admiration devant ledit engin et une, ayant les yeux plus gros que le ventre (passez-moi, lexpression
), décide daccueillir en elle lignoble chose, pendant que ses copines, toutes dotées elles aussi dun pénis à la forme dun serpent de métal gigotant, se tripotent allègrement. Vous devinerez la suite, et pour ceux qui ont vu le fameux dvd, le clip du morceau Obscure, cest pour ça que la fameuse geisha en gros plan a lair passablement enjouée, pour finir par ne plus être bien enjouée du tout et par cracher le sang.
Intérêt nul. Esthétisme néant. De la provocation dégueulasse et vulgaire gratuite. Il y a des gens qui excellent dans la provocation mais avec un certain esthétisme et une certaine recherche mais rien de tout cela dans ce « clip »
4e video : Une jeune femme nue en images de synthèse flottant entre deux eaux.
5e video, accompagnant Child Prey : Oh surprise le clip de Child Prey !! Ouah les Dir en Grey et les souris de lespace !! jadore ce clip et jadore cette chanson.
Dernière video, accompagnant Amber : Un fond noir où saffiche des mots en anglais (Darkness et autres mots catapultés trouvés au doigt dans un dictionnaire mais qui font leur petit effet tout de même) puis le générique si je puis mexprimer ainsi, les noms des gens du staff défilent pendant que Kyo termine la chanson.
III Le retour
Ils disparaissent, le rideau se ferme, les lumières se rallument. On quitte la salle, nous pressant un peu de peur de rater le train. On retrouve Sylvain à qui nous avions donné rendez-vous et on part dans la nuit humide de Nagano, nous dirigeant vers la gare, parmi les autres spectateurs du concert. En chemin, je ne cesse de répéter « Putain ! », chez moi signe de grande appréciation quand cest prononcé sur ce ton. Nous marchons dun bon pas, confrontant nos points de vue (un situé à trois rangs de la scène, deux situés au fond de la salle). Arrivés à la gare, nous montons dans notre shinkansen et commentons jusquà plus soif.
Romain et moi descendons à Ueno, Sylvain à Tokyo, nous disons au revoir et on espère bien te revoir hein, Sylvain ?
Ainsi sachève cette journée.
IV Conclusion
Mon avis : Une ambiance géniale, des musiciens proches du public et proches de leur musique, un écran géant inutile sauf pour le générique avec les noms des gens du staff et peu de choses à redire.
Il est vrai que jaurais aimé assister à un concert associé à un album que jaime mieux mais rien quà lambiance rien à dire. Jai pu les voir et ça été un grand jour, jen avais les larmes aux yeux.
Un seul regret : ne pas avoir pu me frotter dans une fosse à ces fans agressives dont on ma tant parlé !! Je plaisante, mais quand même.
Ah oui ! un petit détail à propos des rappels : Les Dir en grey partis boire un coup, le public (ça commencé près de nous, super pour les oreilles et pis yen avait un tenace en plus !) sest mis à scander un mot qui donnait bizarre
On na pas compris tout de suite. On sest dit « euh enculé ? enfoiré ? (sont vulgaires ces Japonais !) en Corée ? (quels colonialistes !) Ricoré ? (ah non non ça doit pas être ça) Jai reconnu « Encore » au bout dune minute, mais à la japonaise, en gros « ane-co-lé »
On a bien rigolé.