Live Report

DIVE to the SUN - Yokosuka - Café Le Psyence

24/08/2005 2005-08-24 12:00:00 JaME Auteur : MAJ

DIVE to the SUN - Yokosuka - Café Le Psyence

J, DIVE to the SUN - Yokosuka - Café Le Psyence,

C'est donc en hommage à hide dont le musée ferme ses portes le 25 septembre prochain, que J a décidé, il y a peu, de faire un special event à Yokosuka, ville de naissance de Monsieur Matsumoto Hideto située à une soixantaine de kilomètres de Tokyo.

La salle se trouve à 15 minutes de la gare. Il fait chaud. Le soleil brille dans un ciel sans nuage. La rue qui mène jusqu'au site du hide Museum est bordée de palmiers dont les branches volent au vent, et je me croirais sur la côte, en vacances. Remarquez, je suis en vacances et je piquerais bien une tête dans la mer bleue, je respire l'air salé de la mer et un vent rafraîchit un peu mon corps dans cette chaleur intense d'aujourd'hui, 19 août 2005.

Je savoure la chance d'être là, en ce jour exceptionnel. A l'appel de mon numéro le 440, j'entre dans le minuscule live house (pas plus de 500 personnes). J'essaye de me placer mais hélas, déjà, beaucoup de monde est installé devant la scène. Finalement j'opte pour le fond, face à J, derrière les slameurs, que je connais bien maintenant. Mais rassurez-vous, je suis tout de même très proche puisque que la profondeur du café n'a plus d'une dizaine de mètres.

J arrive sur scène vêtu d'un marcel blanc (il ne le quittera qu'après la fin du Drum solo) qu'il porte sur un jean.
La set list est en gros la même que celles des deux jours précédents, pour le corps du concert, tout du moins. J entame son live en nous demandant d'être fous avec GO CRAZY. Il poursuit par Sixteen, PYROMANIA, Crush Course. Le public est en feu, les peaux dégoulinent de sueur, mais les mines réjouies. Nous pogotons, jumpons pendant que certains slament, ce qui n'est pas facile car la salle est très petite.

Pendant les pauses parlées qui lui permettent de récupérer, J papote et rigole avec ses fans, et aujourd'hui, parle de son grand frère, hide nii, qui nous regarde du ciel.

Pour Suicide Dream, les deux torches s'enflamment, faisant monter encore la température ambiante. Puis, il interprète deux nouvelles chansons, les mêmes depuis le début de sa tournée. Nous écoutons avec attention. Quel calme d'un coup, mais elles le méritent, ensuite, c'est Twisted Dreams qui vient à nouveau mouiller nos peaux.
Après le drum solo de Scott Garrett, le concert reprend de plus belle avec Get Ready.

L'un des moments chauds des concerts de J est l'enchaînement de deux morceaux de son premier album solo devenus mythiques : But You said I'm useless et Champagne Gold Super market, quand ils sont suivis par Feel You Blaze, alors là, je ne vous raconte pas l'état incandescent dans lequel nous nous trouvons. Mais quel bonheur !

L'entracte nous permet de nous hydrater afin de repartir dans l'enfer. J revient, mâchonnant son chewing gum, qu'il va coller à côté de son retour et commence les présentations rituelles de ses musiciens.
"A ma droite, Fujita !" dit-il. Fujita se présente, et miracle, aujourd'hui, il est très bavard, et le voilà parti dans une grande histoire, sans doute hilarante, J se marre, puis met son index sur sa tempe indiquant par là que son pote est dingue, puis il lui fait signe de terminer là, on ne va pas y passer la nuit quand même.
"A ma gauche, MASA ", le jeune guitariste punk arrive lui une banane à la main, l'épluche et la mange. Pourquoi pas ? Devons-nous voir là une symbolique, lui qui en général, baisse son pantalon pour nous montrer ses fesses ????
"Et enfin, derrière moi, Scott Garrett ! ". Scott prend le micro de J et dit "domo arigoto", puis poursuit en anglais en parlant bien distinctement pour que tout le monde comprenne : "Mon cœur est à Yokosuka. Ce jour est spécial pour moi car hide est toujours au plus profond de mon cœur ! ". C'est ce que je pense également.

Après ce moment d'émotion, le show reprend avec TOMORROW.
Aux premières notes de ROCKET DIVE, le public au comble du délire se met à hurler, puis slame, pogote. Cette chanson fut la première chanson que hide enregistra après la séparation de X Japan et elle sortit en janvier 1998. Que de souvenirs m'assaillent ! Je me revois lors de la première soirée visual kei en France, en mars 1998, et où je n'aurais jamais imaginé chanter et danser sur cette chanson avec J.
Enfin, J termine cet event avec BURN OUT. C'est du pur délire. Après avoir jeté picku, baquettes, bouteilles et serviettes, J dit tout simplement "Bye, bye !".

La lumière s'allume, la "petite voix" nous demande de sortir de la salle pendant que le staff s'affaire à ranger le matériel.
Je reste là, debout, les mains jointes. Je serais la dernière à sortir de la salle. Une partie du public fait comme moi, et scande le nom de J, durant plusieurs minutes. Une des filles du staff, qui enlevait les serviettes et bouteilles utilisées par J durant le concert, regarde dans les coulisses, puis repose ce qu'elle avait dans les mains. Je comprends que J va revenir. Eh oui ! il revient. Le staff dans l'affolement rebranche les micros, remet la batterie de Scott en place,
J, la cigarette à la main, remercie le public et voilà, vogue la galère, les quatre musiciens font une mini balance. Le live house est aux anges pour l'interprétation impromptue de Gabriel.

La chanson finie, J nous applaudit, nous remercie une nouvelle fois et dit "Bye, Bye". Avec Scott il se dirige vers les coulisses, se retourne et nous salue à la japonaise, il se penche profondément, les mains jointes, ce qui est un geste qu'il ne fait que très rarement, il est radieux.
Il n'est plus à démontrer la communion entre J et ses fans qui est parfaite. Tout comme son travail accompli, tant au niveau instrumental que vocal. Merci J de ces concerts de feu. Et à bientôt, si Dieu le veut !
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