Interview

Ra:IN

26/03/2006 2006-03-26 12:00:00 JaME Auteur : Non-Non Traducteur : Niok-

Ra:IN

Interview avec PATA et michiaki


© Hideo Canno
J’attendais en compagnie du manager de Ra:IN dans un café de Aoyama quand le photographe et son assistant arrivèrent. Le manager m’avait dit que PATA et michiaki seraient en retard à cause d’un bouchon mais que malheureusement Tetsu, le batteur de Ra:IN ne pourrait pas venir car il travaillait. Nous avons donc discuté en attendant leur arrivée.

Pouvez-vous vous présenter aux fans étrangers ?
PATA: Je suis PATA, le guitariste de Ra:IN.
michiaki: Je suis michiaki. Ravi de vous recontrer !

Votre “Summer of Love Tour 2005” qui a commencé en Juillet était vraiment du bon boulot ! Vous avez jouez au hide Museum le dernier jour (9 Septembre). Comment était-ce ?
PATA: Nous avons adoré !

Le live était-il excitant ?
PATA: Beaucoup de gens sont venus et ça a été un vraiment bon concert.

michiaki, qu’en pensez vous ?
michiaki: Après être revenus de Paris, nous avons finalement résolu nos problèmes de management, qui étaient assez compliqués, ce qui nous a permis de lancer une nouvelle tournée, “Summer of Love Tour 2005”, après un intervalle de deux ans. Nous n’avons pas fait souvent de concerts, car nous faisions plus attention à notre travail à l’étranger. Durant la tournée, nous nous sommes souvenus de nos premières intentions qui étaient d’aller dans les salles de concert que nous avions visitées lors de notre première tournée, peu après que nous ayons formé Ra:IN. Nous avons eu de très bons retours et ça nous a vraiment motivé. Le concert final a eu lieu au hide Museum.

Ca a l’air assez spectaculaire !
michiaki: Nous avons augmenté notre tension et notre confiance pendant la tournée et le point culminant a été ce dernier concert.

Etiez-vous émus de jouer au hide Museum ?
michiaki: Oui ! Au dernier rappel, nous avons joué Flame de hide avec Mr. Uesugi au chant et D.I.E. au clavier. A ce moment, le public a fondu en larmes et nous sommes aussi devenu émus et nerveux, pensant ‘’On ne peu plus jouer ici !’’. Mais nous avons tenu bon, et nous avons alors joué un autre rappel. Je pense que le message de garder la mémoire de hide tout en continuant à avancer a atteint le public.

J’ai entendu que beaucoup de fans étrangers étaient venu voir votre concert. Etaient-ce les mêmes qui étaient venus vous voir à Paris, et qui ont voulu vous voir de nouveau au Japon ?
PATA: Oui ! Il y avait quelques fans qui étaient venus voir le live à Paris. Et aussi quelques-uns de Hong-Kong et de Taiwan. J’étais si content qu’ils viennent jusqu’au Japon.

Ce fut un concert impressionnant ! Parmi les fans européens, beaucoup ont envoyés des messages sur votre BBS (NDLR : livre d’or) pour éviter la fermeture du hide Museum. Ainsi, plus de personnes ont prêté attention au concert.
PATA: Je pense que les fans sont très rapides pour trouver des informations. Il y a eu un débat à propos de la fermeture du hide Museum pendant un certain temps.

Pouvez vous me parler du nom de votre groupe ? Ra:IN a été nommé par Kabe Masayoshi et a débuté en 2002, n’est ce pas ?
michiaki: Mr. Kabe est de Yokohama, comme moi, et nous avons joué ensemble dans un groupe nommé ZZK. Il est moitié-français, moitié-japonais et est aussi mieux connu sous le nom de Louise Louis Kabe (ex Jhoney, Louis & Char). Quand nous avons formé le groupe, nous lui avons demandé un nom pour celui-ci.

PATA, comment vous êtes-vous rencontrés ? Etait-ce durant votre carrière musicale ?
PATA: Nous nous connaissions déjà avant de former Ra:IN.
michiaki: La scène rock japonaise est un petit monde. Nous nous sommes rencontrés dans différents endroits.

Avez-vous joué ensemble pour des enregistrements ou pour des concerts ?
PATA: En fait, nous avons beaucoup bu ensemble ! (rires) Nous nous sommes occasionnellement rencontrés dans des salles de concert, quelques fois dans des fêtes après le boulot, et dans des soirées de nos amis. La plupart du temps, on buvait ensemble.

Qui a eu en premier l’idée de former Ra:IN ?
michiaki: C’est moi. En fait, à ce moment, je travaillais essentiellement en studio et à l'occasion de concerts. Bien sûr, j’adore ce travail, mais je voulais créer un groupe de rock avec trois musiciens qui serait le cœur de ma carrière musicale ! Nous nous sommes rencontrés par chance et ça a tout de suite collé !
PATA: C’était vraiment par accident ! (rires) Nous avons eu la chance d’être tous au bon endroit et au bon moment, chacun jouant d’un instrument différent, et nous avons pu formé Ra:IN. Je n’aurais jamais pensé que le groupe serait rodé aussi vite.

N’est-ce pas inhabituel de ne pas avoir de chanteur ?
michiaki: Depuis le début, mon idée était de créer un trio. Je pensais que l’un de nous pourrait chanter, comme PATA par exemple. (rires)
PATA: Je ne pense pas non ! (rires)

Y a-t-il eu un débat à ce sujet ?
PATA: Oui, autour du groupe, mais pas en son sein. (rires)

PATA, que pense- vous de cette idée ?
PATA: Je ne m’en préoccupe pas vraiment. Si on trouve une personne assez sympa, pourquoi pas ? Mais peut-être que non. C’est difficile. Une formation en trio est assez confortable, et je n’ai pas vraiment besoin d’un chanteur pour l’instant.
michiaki: Je n’ai eu aucune hésitation à jouer de la musique instrumentale. Durant notre première année, nous avons joué cent concerts avec une telle énergie ! Pendant cette période, nous avons expérimenté beaucoup de choses qui ont posé les bases du style de Ra:IN. Ce style n’est pas commun, et certaines personnes disent que nous serions plus populaires en ayant un chanteur. Mais je pense que ce serait dangereux pour nous, car la majorité de nos fans de Shanghai, Taiwan, Paris et au Japon, accepte notre style actuel comme il est. Je ne pense pas que nous devrions changer ce style alors que nous n’avons jamais cessé d’évoluer.

Pouvez vous expliquer la musique de Ra:IN au fans qui ne l’ont jamais écouté ?
PATA: Nous sommes un trio jouant du heavy hard rock, et nous jouons une musique instrumentale, ce qui est une chose peu commune. Nous nous concentrons principalement sur nos concerts, nous sommes donc heureux quand les gens viennent nous voir.

J’ai écouté votre album The Line. L’avez-vous nommez ainsi en relation avec le nom de votre groupe, Ra:IN ?
michiaki : Monsieur Kabe a tout d'abord donné comme nom à notre groupe Line (en français "Ligne"). La prononciation est donc "laïne" et non "rain" (en anglais). C'est ainsi qu'il y a trois lignes au dessus du logo de Ra:IN sur la jaquette de l'album. Il y a divers flux en ce monde comme l'Internet, le MIDI, les codes, le câble mais aussi les frontières, les limites, l'horizon, la ligne de fortune, etc... au travers desquels nous pouvons nous lier ensemble même si nous sommes loin les uns des autres. Je perçois ainsi le sens de Line.
PATA: Nous avons arrangé la pochette de The Line avec notre designer associé (Ken Sakaguchi) pour se rapprocher du sens de Ra:IN, qui est un diminutif de ‘Rock and Inspiration !’. Nous voulons donner de l’inspiration à nos auditeurs. Nous avons utilisé le nom Line de Mr. Kabe comme nom pour notre premier album, et maintenant, Ra:IN et The Line vivent ensemble.

Cet album inspire des images assez variées. Avez-vous créé cet album en associant une image à chaque chanson ? Par exemple, comment KAI a-t-elle été écrite ?
michiaki: KAI est la première chanson que nous avons écrite pour l’image principale de Ra:IN. J’ai donné le son de la chanson à PATA, et il a ensuite trouvé la mélodie.

Quand et comment les chansons vous viennent-elles à l’esprit ?
PATA: Eh bien, habituellement, elles viennent quand je me repose chez moi.

Pouvez-vous me dire vos impressions par rapport à votre concert à Paris ?
michiaki: Au début, quand on nous a proposé de jouer à Paris, j’ai été surpris. Je me suis demandé ‘‘Pourquoi ?’’ et ‘‘Quel genre de gens pourrait bien venir ?’’. Nous avons eu la première réponse en arrivant à Paris, car beaucoup de fans sont venus à notre séance de dédicaces au Hard Rock Café, la veille de notre concert. Plus tard, j’ai appris qu'X-JAPAN, dont PATA faisait parti, était un groupe fameux en Europe et que le groupe de visual rock était populaire en France. Mais bon, nous ne sommes pas un groupe de visual rock. (rires)

Vraiment ? X-JAPAN est un des groupes japonais les plus connus !
PATA: Je ne le savais pas jusqu’à présent. (rires)

Les fans à l’étranger les connaissent bien car ils consultent régulièrement les sites Internet de leurs musiciens préférés. Ils connaissent parfois le nom des musiciens, qui ne sont pas tellement connus même au Japon. L'Internet est génial pour ce genre d’information ! La plupart du temps les musiciens ne sont pas très au courant qu’ils ont des fans à l’étranger. Y a-t-il eu une différence avec le Japon dans la réaction du public ?
michiaki: Au moment où nous sommes arrivés sur scène, la réaction du public a été tellement bonne que ça nous a aidés à nous décontracter.
PATA: Je n’ai pas senti une grande différence avec le Japon. C’est surtout l’accueil très enthousiaste que nous avons reçu qui m’a rendu très heureux.

J’ai pu voir la set-list de votre concert à Paris. Avez-vous mixé des chansons tirées de The Line avec d’autres plus anciennes ou nouvelles ?
michiaki: La moitié était des nouvelles chansons qui sont supposées être sur le nouvel album, et l’autre moitié vient du premier album.

Avez-vous joué ces nouvelles chansons durant votre tournée nationale ?
michiaki: Oui. Nous avons joué les nouvelles chansons en concert pour voir les réactions qu’elles suscitaient et ainsi changer les arrangements en fonction.

La setlist a-t-elle été fixée immédiatement ?
michiaki: Avant de venir a Paris, nous n’avions pas joué depuis au moins une demi-année.
PATA: Donc nous avons fait un concert à la dernière minute avant de quitter le Japon.
michiaki: Ca n’aurait pas été bon si nous n’avions pas retrouvé notre feeling-live avant de venir à Paris ! (rires) Nous avons donc fait un concert avec une liste classique et nous l’avons ensuite arrangée pour Paris.

Combien de temps vous a-t-il fallu pour le concert ?
michiaki: Nous n’avons rien fait d’autre qu’un concert au Japon, et jouer en studio pendant plusieurs jours.

Plusieurs semaines non ?
PATA: Plusieurs jours (rires), ou plutôt une semaine. Ce qui est surprenant, c’est que nous n’avons eu les dates pour Paris que deux ou trois jours avant d’y aller.

Vraiment !?
michiaki, PATA: On nous a donné aucun détail.
PATA: Ils nous ont foutu à la porte. (rires)

Y a t’il eu des problèmes de communication ou d’ordre technique ?
michiaki: En fait, il y avait beaucoup de petits problèmes un peu partout, même au Japon, et je sais bien que rien n’est parfait. J’essaye toujours de ne pas être nerveux. Nous n’avons subi aucun problème au niveau de la location de l’équipement et l’organisateur, Paris Visual Prod, a été très sympa avec nous. A propos de la communication, le problème des dates pour Paris venait du côté japonais. Des fois, nous n’arrivons pas à bien communiquer, même si on parle tous japonais. (rires)
PATA: A Taiwan, on a eu des problèmes assez variés. (rires) C’était peu intéressant. Mais j’aimerais y retourner. Par contre, il n’y a pas eu de problème à Paris.
michiaki: Autant à Taiwan qu’à Shanghai, nous étions éparpillés, mais c’est resté comme des bons souvenirs. Une fois le concert commencé, le public nous a accueilli chaudement, et il n’y a plus eu de problème ! Je dois dire que les quelques problèmes qu’on a eu ont rendu le tout amusant. Tout ça grâce a notre excellente équipe.

Quelles ont été vos impressions sur Paris ? Avez-vous fait du tourisme ?
PATA: michiaki Et moi sommes allés voir des magasins d’instruments avec un français que nous avons rencontré à Paris. Il nous a servi de guide, et le soir, nous as invité chez lui pour boire du vin, qui était d’ailleurs très bon ! Le dernier jour, nous sommes allés voir la Tour Eiffel pour un court moment… On ressemblait vraiment au stéréotype même du touriste ! (rires)
michiaki: J’ai des amis français et japonais qui vivent à Paris. Ils m’ont invité toutsles jours et j’ai vraiment aimé ça.

Allez-vous sortir le DVD du concert de Paris ?
michiaki: Nous essayons en ce moment de résoudre les différents problèmes techniques entre le Japon et l’Europe. Nous sortirons donc le DVD, après avoir réglé ces problèmes, et c’est le principal.
PATA: Nous n’avons pas encore pu voir le DVD, donc je ne peux pas encore décider à l’heure actuelle, mais si ça nous plait, nous le sortirons.

Ce DVD est-il supposé sortir seulement au Japon ou sortira-t-il à l’étranger ?
michiaki: Bien sûr que nous sortirons le DVD à l’étranger, si c’est possible.

Quels sont les artistes japonais qui vous obsèdent ?
PATA: Tout ceux avec qui je suis en compétition dans le business. (rires)

Avez-vous des musiciens avec lesquels vous voudriez jouer ?
michiaki: J’adore écouter la musique d’autres artistes, elle m’inspire. Jouer ensemble de façon à ce que chacun inspire les autres serait une relation positive. Je ne prête pas attention de la personne avec qui joue, donc n’importe qui est bienvenu pour des nouvelles rencontres et découvertes.

PATA, vous avez débuté comme guitariste du célèbre groupe japonais X-JAPAN en 1989. Comment se passait votre vie à l’époque ?
PATA: J’étais occupé mais ma vie était normale. Je me réveillais le matin et je buvais de l’alcool, et le soir, je recommençais à boire. (rires)

Vous avez fait vos activités solos en parallèles à X-JAPAN, sortant deux albums solo et effectuant une tournée nationale. Jouiez-vous dans un style différent de celui de X-JAPAN ?
PATA: Oui. Ca aurait été inutile de jouer la même chose qu' X-JAPAN ! J’ai adoré jouer avec mes artistes préférés, comme Tim Bogert qui jouait avec Jeff Beck, Ozzy Osbourne ou même Tommy Aldridge, membre de White Snake.

Donc votre musique était complètement différente ?
PATA: C’était du hard rock, mais plus proche du Ra:IN actuel que d' X-JAPAN.

Avez vous des souvenirs marquant de la tournée solo de hide ?
PATA: Je ne me rappelle pas vraiment… D.I.E s’est fait engueuler, mais ça, c’est une autre histoire. (rires) J’ai aimé cette tournée et en garde de nombreux souvenirs.

Vous avez monté P.A.F. après que X-JAPAN ait splitté. Pouvez-vous me parler des activités de P.A.F ?
PATA : P.A.F était une groupe de hard rock, avec chanteur, qui a sorti deux albums. J’ai rencontré Tetsu, qui est maintenant membre de Ra:IN, durant l’enregistrement du second album, et j’ai pensé ‘‘Oh ! Il est très bon à la batterie !’’.

C’était donc le destin ? (rires)
PATA: Eh bien, je ne suis pas sûr que se soit le destin ou pas (rires), mais il était vraiment un bon batteur comme vous savez. A l’époque, michiaki et Tetsu appartenaient à la même compagnie, et comme je les connaissais, j’ai commencé à les rencontrer de plus en plus souvent au moment où je jouais encore dans P.A.F

Vous avez formé Dope Headz en 2000, avec lequel vous avez sorti deux maxi singles et deux albums et effectué une tournée. Dope Headz a aussi joué au ‘GLOBAL ROCK FESTIVAL’ en Corée (2002), devant 20.000 personnes comme représentant du rock japonais. Comment était-ce ?
PATA: C’était très intéressant car je n’avais pas joué devant une aussi grosse scène depuis un certain temps.

Avez vous été enthousiasmé par le fait d’être le groupe représentant du Japon ?
PATA: En fait, il y avait plusieurs groupes dont celui de hide (En fait, hide n’était déjà plus là, alors les autres membres ont joué avec une vidéo de lui sur un écran) et le mien. Il y avait aussi RIZE à ce festival. C’était fun, mais il faisait affreusement froid à ce moment !

Etait-ce en hiver ?
PATA: Vers octobre, mais il faisait terriblement froid ! J’ai attrapé un mauvais rhûme là-bas !

Quelle fut la réaction du public coréen ?
PATA: Ils étaient très enthousiastes.

Donc le hard rock japonais a été accepté ?
PATA: Je pense que oui.

Vos anciens rêves sont ils devenus réalité ? En restent-ils que vous n’avez pas encore réalisés ?
PATA: Si je n’avais plus aucune envie, je serais sûrement mort. (rires) Ce serait comme se dire ‘’J’ai fait tout ce que je désirais ! Je n’ai plus qu’à mourir.’’ (rires) J’ai encore beaucoup de choses à faire, alors je vais rester en vie.

Avez-vous beaucoup de projets en tête ?
PATA: Oui, mais tout n’est pas très clair. Je ne suis pas tout à fait satisfait.

michiaki, vous avez joué avec beaucoup d’artistes comme musicien de session. Quel artiste vous a le plus impressionné ?
michiaki: Johnny Thunders (ex. New York Dolls) a été le plus impressionnant selon moi. Nous avons bu et joué ensemble. J’étais vraiment désolé de ne pas être à la maison quand il m’a appelé, quelques mois avant sa mort.
PATA: Johnny semblait être quelqu’un de mauvais et ivre. (rires) Maintenant, je me rappelle avoir assisté à un concert de Sylvain Sylvain (un autre guitariste des New York Dolls) dans une petite salle de concert, alors que je flânais dans New York. C’était vraiment cool !

Où avez-vous joué avec Johnny Thunders ?
michiaki: Dans un club à Tôkyô. Renny K du groupe de Patty Smith est aussi impressionnant. Je suis vraiment fou de la chanson Gloria avec son improvisation.

michiaki, , vous travaillez dans plusieurs domaines, comme la production ou l’arrangement. Qu’est ce qui est le travail le plus intéressant que vous ayez fait ?
michiaki: J’ai joué pour l’album hommage à Nino Rota qui est un monument de la musique de films italiens (album représenté par Federico Fellini).

C’est un très bon album avec une chanson par artiste, où l’on retrouve Coba (accordéoniste), Yasuaki Shimizu, Toshinori Kondo etc… Je remercie le producteur qui m’a donné la chance d’exprimer un coté différent de ma personnalité en me choisissant. Je suis ravi d’avoir pu travailler dans une atmosphère différente de celle du groupe.

Y a-t-il eu une quelconque confusion ?
michiaki: Non, pas du tout. J’adore ce genre de travail.

Votre musique est difficile à classer. Vous ne jouez pas seulement du rock mais aussi de la musique pour bande originale de film ou même de la trance. Je pense que vous voyez la musique comme un moyen d’expression artistique. Qu’en pensez vous ? Seriez-vous intéressé pour arranger et produire de la musique, plutôt que de jouer de la basse ?
michiaki: Je me fiche des instruments, que cela soit la guitare, la basse, le clavier etc… si je peux m’exprimer à travers eux. Je joue de la basse seulement parce que j’en joue depuis que je suis jeune, et que je réagis plus vite avec cet instrument qu’avec les autres. J’arrange les sons autant sur les enregistrements qu’en live. J’aurais plutôt tendance à me considérer comme un producteur. Mais, quand je suis sur scène, j’essaye surtout de prendre du plaisir en jouant avec ma basse.

Ajoutez-vous toujours plus de nouveaux sons dans votre musique ?
michiaki: Oui

Jouez-vous de la basse depuis que vous êtes petit ?
michiaki: J’étais dans un environement musical dès mon enfance.

PATA, quel âge aviez-vous quand vous avez commencé à jouer de la guitare ?
PATA: A l’époque, je devais être écolier je pense… ou alors collégien.

Aviez-vous décidé que vous dévoueriez votre vie à la guitare dès le début ?
PATA: Je n’utiliserai pas un mot aussi fort. (rires) Vers le collège, peu après avoir commencé à jouer de la guitare, j’ai voulu travailler dans la réparation ou la fabrication de guitares. Quand j’y repense, j’ai toujours joué de la guitare d’un certain coté. (rires)

Réparez-vous votre guitare vous même ?
PATA: Dans ma jeunesse, je la réparais. Mais depuis que je joue de la guitare, je n’y touche plus. (rires) Maintenant, je ne sais plus rien à propos des guitares, donc je laisse ça aux autres. (rires)

Essayez-vous de faire passer un message à travers la musique de Ra:IN ?
PATA: J’espère que l’auditeur se sent bien et qu’il ressent ce dont il a envie.
michiaki: A la base, nous sommes un groupe de live. Alors j’espère que notre public en concert ressent quelque chose. Nous tirons notre énergie d’eux autant qu’eux la tire de nous ; nous sommes une réserve d’énergie l’un pour l’autre.

Je voudrais vous voir en concert.
michiaki: Venez nous voir !
PATA: Bien sûr ! Pourquoi pas ?

Avez-vous des projets dans un future proche ?
PATA: D’abord, nous allons finir d’enregistrer notre second album, qui sortira en Mars 2006. Nous voudrions aussi sortir le DVD ou CD live de notre concert à Paris, et peut être celui du hide Museum. Nous n’avons pas encore pu le voir, donc je ne sais pas si on peu l’utiliser. Et nous repartons en tournée en Mars 2006.

Avez-vous déjà fini d’écrire les chansons et commencé à enregistrer le tout ?
michiaki: Oui ! Nous avons commencé à enregistrer en Automne 2004. Il y a eu un long interval, donc nous avons recommencé à enregistrer et nous avons écrit une nouvelle chanson pendant nos concerts !

Le second album sera-t-il différent du Ra:IN que nous connaissons ?
michiaki: Pas totalement, mais il y a quelques nouveaux goûts dedans.
PATA: Peut-être qu’il changera. S'il n’y avais pas de changement, ça voudrait dire que nous faisons du sur-place de tout manière. (rires)

J’espère que vos expériences au concert de Paris vont vous aider à créer de nouvelles chansons. S’il vous plait, donnez-nous un message pour vos fans à l’étranger.
PATA: J’espère vraiment vous revoir. A la prochaine !
michiaki: J’espère que nous pouvons nous comprendre, nous croire et nous aimer à travers la musique, par dessus les pays, les accents et les langages. C’est notre message. Nous sommes prêt à venir n’importe où dans le monde. Alors, à la prochaine !


Remerciements spéciaux à PLANET LOVE pour avoir arrangé l’interview, et à HIDEO CANNO pour nous avoir offert les services du photographe de Ra:IN.
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