Chronique

the GazettE - STACKED RUBBISH

06/07/2007 2007-07-06 12:00:00 JaME Auteur : Niok-

the GazettE - STACKED RUBBISH

Let's kick some ass ! Le Rock'n'Gaze est de retour pour tout enflammer !

Album CD

STACKED RUBBISH

the GazettE

Vous avez été déçu par NIL pour son coté trop soporifique, ou au contraire adoré ce dernier pour son coté nu-metal bien senti ? Let's try one more time boys and girls... Et cette fois-ci sera sûrement la bonne, croyez-moi !

NIL version plus !

Comme on pouvait s'y attendre, STACKED RUBBISH n'est point l'album du retour aux sources pour the GazettE, et loin s'en faut ! Quand on peut se payer une production aussi impeccable, et surtout aussi implacable, que celle du nouvel opus de ce qui reste aujourd'hui l'un des groupes les plus en vogue de la scène 'visual kei', on ne se fait pas prier pour balancer la sauce plein gaz, faisant grimper les décibels et les compteurs au maximum. Certes, NIL était très loin de faire l'unanimité, faute à des changements de tempo trop mal gérés, à un Ruki légèrement à la ramasse ou bien encore à des influences trop apparentes (Dir en grey, kagerou ou Slipknot en tête) mais pourtant... mais pourtant le potentiel était là, rendant encore plus amer la déception ! STACKED RUBBISH s'annonçait donc pour beaucoup comme "l'album de la dernière chance" pour the GazettE, digérant assez mal "le passage à vide" NIL. Et suite aux trois singles précédants la sortie de ce nouvel album, le constat était clair : la bête se montrait bien belle.
On passera vite l'introductif Art Drown By Vomit, classe mais ne dérogeant pas à la règle de l'intro hip-hop cher au groupe, pour enfin se retrouver devant ce qui peut sans aucun problème être qualifié de meilleur album de the Gazette depuis leurs débuts, coiffant même au poteau le tant médiatisé Disorder. La recette ? Prenez un NIL, rajoutez-y plus de rapidité (les compo up-tempo sont revenues !), plus d'originalité, plus de maîtrise (Hallelujah, Ruki est revenu en pleine forme !), plus de rock attitude (yeah baby !) et un plus gros son (si si, c'est possible !) ! La nouvelle 'pâte' du groupe lancée avec leur ancien album est donc toujours là, mais en beaucoup mieux et ce n'est pas vraiment un mal. Certains demanderont sûrement ce qu'il en est de ce problème d'identité que beaucoup de gens leur reprochaient ? Eh bien, il semblerait que l'heure soit au règlement de compte, et plutôt que de démentir ses influences, les poulains de la PS Company ont choisi une toute autre optique : surpasser l'original ! Le résultat ? Un Dir en grey enterré vivant en 2min39 sur un Mob 136 Bars thrashy et speed en diable, et un kagerou à la sauce kurohata littéralement fumé par l'excellent Gentle Lie, tout ça avec classe s'il vous plaît ! Pour le reste, on retrouve la niaque et surtout cet esprit foutrement rock'n'roll qui firent tout le charme du groupe (malgré la fade petite ballade syndicale Calm Envy) et que l'on avait perdu en chemin entre Disorder et STACKED RUBBISH mais cette fois agrémenté d'éléments hip-hop (le déstabilisant mais très bon Agony) ou de chants féminins comme laissait l'apercevoir Filth in the beauty (notamment sur l'ultra-efficace Swallowtail On The Death Valley) et, au final, on se retrouve bel bien avec ce qu'aurait simplement dû être ce pauvre petit NIL à l'époque : un foutu putain d'album !

Avis

the GazettE avait tout a prouver et il ressort de l'épreuve, STACKED RUBBISH avec les honneurs ! Ne manque plus qu'à confirmer le résultat dans un live infernal et endiablé dont ils ont le secret. Mais ça, on leur fait confiance...
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