A 17h30, HAKUEI fait son entrée sur la scène de la salle de conférences de Japan Expo. Dans l'après-midi, il avait participé au défilé de mode du très célèbre magasin Laforet de HARAJUKU. Après un bref rappel de la déjà longue carrière d'HAKUEI avec PENICILLIN, MACHINE ou encore nano, la conférence peut alors commencer par des questions préparées par les organisateurs puis par celles posées par le public.
Tout d'abord, quelles sont vos premières impressions de la France et de Japan-Expo, vous attendiez-vous à voir tant de monde.
HAKUEI : Oui. J'ai été très surpris par les réactions des fans en France.
Qu'est-ce qui vous a marqué pendant le défilé ?
HAKUEI : J'ai été surpris de voir tant de cosplays pour ce défilé.
Vous avez défilé pour la marque Black Peace Now, y a-t-il de grand défilé au Japon ?
HAKUEI : Oui, j'en ai fait au Japon.
Pensez-vous avoir votre propre marque ?
HAKUEI : Je suis en train d'y réfléchir, oui, à ma propre marque.
De vêtements ?
HAKUEI : Les deux, accessoires et vêtements.
Avez-vous d'autres projets dans le futur ?
HAKUEI : Le 5 septembre, il y aura un CD de MACHINE que nous allons enregistrer dès mon retour au Japon. Comme je n'ai rien à vous cacher, je produis bien quelqu'un (dont il tait le nom).
Vous n'avez pas fait de concert en France, depuis votre arrivée, avez-vous eu des contacts ?
HAKUEI : Oui, il y en a.
Pouvez-vous nous en dire plus ?
HAKUEI : On m'a demandé de revenir prochainement, éventuellement pour faire un concert ici, sûrement avec PENICILLIN.
Votre bassiste Gisho est parti, y aura-t-il un remplaçant ?
HAKUEI : Pas pour le moment, mais nous sommes en train d'en chercher un.
Y aura-t-il des versions européennes des chansons de PENICLLIN ?
HAKUEI : Pourquoi pas, mais je n'y ai pas encore réfléchi.
Si on vous forçait à arrêter de chanter, que feriez-vous ?
HAKUEI : Je ne m'arrêterai jamais de chanter mais quand j'étais petit je voulais devenir professeur, alors pourquoi pas un professeur de n'importe quoi.
Quels musiciens occidentaux vous ont influencés ?
HAKUEI : Les Sex Pistols.
Est-ce qu'il n'est pas difficile de faire deux groupes à la fois ?
HAKUEI : C'est très difficile, en effet, mais je m'investis dans chacun d'eux de manière différente.
Espérez-vous faire un concert avec MACHINE dans l'immédiat ?
HAKUEI : Bien sûr... j'en parlerai avec Kiyoshi que je verrai dès mon retour au Japon.
Pourquoi cette passion de la musique ?
HAKUEI : J'aime être extravagant. Ce n'est pas que la musique donc, et j'aime aussi la manière de me montrer.
Qu'est-ce que vous pensez des françaises ?
HAKUEI : Vraiment, elles sont très jolies, de plus en plus jolies, tellement que j'hésite à venir habiter en France. Je n'ai pas rencontré la femme de ma vie mais j'aimerais la trouver en France et la ramener au Japon.
Pourquoi ces tatouages et qu'est-ce qu'ils représentent ?
HAKUEI : J'ai un ami qui est tatoueur alors à chaque fois que je vais le voir, j'ajoute un tatouage, il n'y a que lui qui sache ce que ça représente.
Vous êtes déjà allé en Allemagne pour tourner la pub d'une vidéo, pourriez-vous faire un film en Europe, est-ce prévu ou pas encore ?
HAKUEI : J'ai un emploi du temps qui est très chargé, et de ce fait, je ne peux me déplacer longuement en Europe, pourtant je ressens une énergie positive quand je suis en Europe.
Quand vous êtes-vous intéressé à la musique ?
HAKUEI : Quand j'avais à peu près votre âge.
A quel âge êtes-vous devenu mannequin ?
HAKUEI : Vers mes 30 ans.
Remercions maintenant HAKUEI.
'I LOVE YOU', dit HAKUEI avant de sortir de scène.