Interview

Rencontre avec girugämesh au J-SHOCK

20/09/2007 2007-09-20 12:00:00 JaME Auteur : JackSkellington & thond Traducteur : Kay & vampirose

Rencontre avec girugämesh au J-SHOCK

Après leur show au JRock Revolution à Los Angeles, girugämesh a joué pour la première fois en Europe au festival J-SHOCK. Nous les avons rencontrés


© Maverick
Comment allez-vous et avez-vous fait bon voyage ?
Shuu : C’était un vol très fatigant mais on voudrait retrouver la forme dès maintenant !


Voudriez-vous présenter votre groupe à ceux qui ne vous connaissent pas encore s’il vous plaît ?
ShuU : Nous sommes girugämesh, un groupe très chaotique. Au Japon, nos fans montent sur scène pour slammer.


Яyo, la bière est-elle aussi bonne que l’on vous a dit ?
Яyo: Oui, la bière allemande est très bonne.


Avez-vous pensé à faire des versions acoustiques de vos chansons ? Par exemple Fujun Ai(L) qui est sur une de vos vidéos et qui pourrait bien convenir.
ShuU : On n’y a jamais pensé… L’idée est bonne néanmoins. Oui, c’est vraiment quelque chose que l’on va considérer.


Vous avez fait la reprise de Glamorous Sky de Mika Nakashima. Etes-vous fans de Nakashima ou de la série Nana ?
ShuU : Oui, on aime tous énormément Mika Nakashima et le manga Nana. On a aussi vu le film. Vous connaissez Nana ?
Nana est très appréciée ici.
ShuU : Eh bien, la prochaine fois qu’on sera en Allemagne, on jouera Glamorous Sky.


Quel genre de musique écoutez-vous ? Qu’est-ce qui vous influence ?
Satoshi : J’aime écouter les chanteuses de pop comme Mika Nakashima, Kou Shibasaki, Anna Tsuchiya... J’aime ce genre de chansons mélodiques mais aussi des musiques plus violentes.
ShuU : J’aime beaucoup thee michelle gun elephant et Shéna Ringö. On est aussi influencés par Linkin Park, et KoЯn.


A quel âge avez-vous commencé à jouer d’un instrument ?
Satoshi : J’ai commencé par le karaoke quand j’avais huit ou neuf ans.
ShuU : Je joue de la guitare depuis que j’ai seize ans et de la basse depuis mes treize ans.
Яyo : Quand j’avais treize ans, j’étais dans un copy-band de X japan, c’est à cette époque que j’ai commencé à jouer de la batterie. Reprendre les chansons de X japan était assez difficile mais on prenait du plaisir à le faire.


Le nombre de fans de girugämesh a beaucoup augmenté dans le monde malgré que le groupe soit récent. Comment gérez-vous cette sorte de succès ?
ShuU : On ne croit pas que l’on soit si populaire, d’ailleurs on n’y pense pas vraiment. Bien sûr, cela nous rend heureux de toucher beaucoup de gens avec notre musique et qu’ils l'aiment mais, avant tout, on veut juste s’amuser. Alors, chacun d’entre nous s’est consacré d’abord à la musique.


Via Internet, les gens du monde entier ont pu vous découvrir. Cela vous embêterait si des vidéos de girugämesh étaient disponibles sur YouTube ? Croyez-vous que des gens n’achèteraient pas vos CD à cause de cela ?
ShuU : En fait, c’est à double tranchant. D’un côté, c’est un moyen d’avoir plus de fans, d’un autre côté cela ne nous permet pas de vendre beaucoup de CD…
Яyo : Mais sans Internet, on n’aurait pas non plus ces fans qui achèteraient nos CD. Je crois que c’est bien !
ShuU : Oui, tu as raison.
(Satoshi montre qu’il est d’accord en hochant la tête)


Vous êtes plutôt jeunes et vous avez fondé girugämesh quand vous étiez adolescents ; nous savons que Satoshi était dans Benom. Avez-vous joué dans d’autres groupes avant ?
ShuU : girugämesh est le premier groupe avec lequel j’ai sorti des disques. Avant, je faisais de l’improvisation avec mes camarades.
Яyo : J’étais dans un copy-band juste avant girugämesh.


Comment avez-vous fait connaissance et décidé de monter un groupe ?
ShuU : Nii était un copain d’école depuis longtemps et on a décidé de faire notre propre groupe.
Satoshi : Яyo était un de mes amis mais on a jamais été dans un groupe ensemble. Par l’intermédiaire de Яyo, je suis devenu un membre de girugämesh.


Comment voyez-vous vos amis du groupe ?
ShuU :Яyo est le principal compositeur et Satoshi écrit les paroles. Nii compose aussi et, en plus, il nous encourage tous.
Satoshi : Quand Nii est de mauvaise humeur, tout le groupe le devient.
ShuU : C’est à ton tour Nii !
Nii : ShuU est vraiment une personne de confiance. Il distingue bien le travail et le temps libre.
ShuU : Ah et puis,Яyo est talentueux et très curieux. Il aime essayer de nouvelles choses.
Яyo : Satoshi est le plus grand crétin que je n’ai jamais vu. (rires) Mais dans le bon sens ! (rires)


Satoshi, vos textes sont très sombres ; ils portent sur la douleur, l’emprisonnement, la guerre… Lorsqu’on lit votre blog, vous paraissez plutôt joyeux. Pourquoi écrivez-vous ce genre de paroles ?
Satoshi : En vérité, je suis une personne très chaleureuse mais mes textes viennent de mes sentiments les plus profonds. C’est simplement ce que je veux chanter quand je suis stressé ou en colère. Je ressens souvent cela. Alors ces paroles de frustration s’accumulent. Quand je suis de bonne humeur, j’écris des paroles positives bien sûr. Mais je dois dire que je deviens complètement différent de la scène à la vie de tous les jours.


Qu’est-ce cela représentait pour vous de rencontrer YOSHIKI au JRock Revolution et comment avez-vous eu cette opportunité ?
Яyo : YOSHIKI a eu un grand impact sur moi et j’étais très impatient. J’ai été autorisé à lui serrer la main et après, je ne me suis pas lavé la main pendant des jours (rires). J’avais toujours envie d’être comme YOSHIKI ; il est une personne que j’admire vraiment et personne ne pourra lui faire de l’ombre.
ShuU : Le jour où YOSHIKI nous a invités, on a marqué un grand coup. On ne s’attendait pas du tout à son appel. On l’a rencontré lors d’une soirée et reçu immédiatement la confirmation de notre participation. Chaque opportunité, quelle qu’elle soit, nous donne la chance d’être entendu et de partager notre musique dans le monde.


Si vous n’étiez pas musiciens, que seriez-vous aujourd’hui ?
Satoshi : Franchement, je serais à la rue. Sans musique, je ne peux pas vivre. C’est tout pour moi.
Nii : Un homme d’affaire quelconque...
ShuU : Je pense que j’aurais été avocat.
Яyo : J’aurais été le chef d’une mafia japonaise de motards. (rires)
Satoshi : Quoi ??
Яyo : Non, en fait j’aimerais, en tant que musicien, influencer les jeunes artistes comme nous. Je voudrais donc être producteur vers mes trente-six ans pour produire des jeunes groupes et artistes.


Selon quels critères utilisez-vous vos capacités de jeunes talents ?
Яyo : Je prends toutes les musiques cool !! (rires)


Comment écrivez-vous le nom de votre groupe précisément ? Il y a plusieurs versions et les fans paraissent un peu perdus.
ShuU : On l’écrit en katakana ou « girugamesh ». La version avec le tréma sur le « a » est utilisé pour le logo sur les CD et les produits dérivés ; c’est juste pour le design.


Pourriez-vous donner un message à vos fans s’il vous plait ?
Satoshi : La langue pose un problème mais je suis sûr que nos fans comprennent nos sentiments et ressentent la même chose.
Nii : On continuera à créer de la bonne musique, donc gardez un œil sur nous !
ShuU : Attendez vous à de nouvelles chansons ! Soyez-en ravis.
Яyo : On continuera à faire de la musique et des concerts mais pour cela, on a besoin de votre soutien !


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JaME remercie Gan-Shin, Danger Crue Inc. et le groupe pour cette interview.
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