Groupe indie qui monte...
Quand l’un des labels de visual kei les plus connus du japon, PS Company, décide de recruter deux autres groupes à son écurie, on a le droit de se demander s’ils seront a la hauteur des autres moutures de la compagnie tels que Miyavi et autres the GazettE désormais incontournables monuments de la scène visual kei actuelle. Parmi ces deux groupes, figure SCREW, inconnu au bataillon, qui est loin de comporter des débutants puisque chaque membre sort de formations indies plus ou moins connues comme Joker, clover ou encore LIVING DEAD.
Deux éditions de cet album sont disponibles à savoir une première version avec 10 titres plus un clip et la seconde comporte 12 titres et pas de clip. Cette chronique concerne la seconde version comprenant 12 titres à savoir :
01 - F.O.C
02 - Death' s door [Fusion of the core Ver.]
03 - The previous night of hell
04 - Deformity to awake
05 - St. Highway
06 - BABY STAR [Fusion of the core Ver.]
07 - itari kou o kyou wa su han kai na ten hakari
08 - shiro yuki to mai u [Fusion of the core Ver.]
09 - hakana ki ha chi ri ku bi shi ki rei
10 - -kyoku- [Fusion of the core Ver.]
11 - Entrance to defeat [Fusion of the core Ver.]
12 - yume no kare kata he
F.O.C nous met directement dans l'ambiance de l’album dans lequel on retrouvera une batterie omniprésente et une alternance entre des guitares lourdes et des riffs sanguins. Le chant de byou est toujours aussi bien géré, autant à l’aise dans le chant que dans les death voices et passe de l’un à l’autre avec aisance. Les autres membres ne se contentent pas que de jouer puisqu'il y a des choeurs à peu près dans toutes les chansons.
On pourrait scinder l'album en deux avec d’un côté F.O.C, Death's door, The previous night of hell, Deformity to awake, -kyoku-, Entrance to defeat (à savoir les tracks 1,2,3,4,10,11) qui comportent des guitares grasses et une basse lourde avec une majorité de death voices et de l’autre côté St. Highway, BABY STAR, - itari kou o kyou wa su han kai na ten hakari, shiro yuki to mai u, hakana ki ha chi ri ku bi shi ki rei, yume no kare kata he (pistes : 5, 6, 7, 8, 9, 12) sont quand à eux plus sanguins concernant les guitares et la batterie y est plus claire, il y a un peu moins de death voices et plus de chant « normal ».