girugamesh - Girugamesh

girugamesh s'est fait une place de choix parmi les amateurs de visual kei, depuis quelques temps. Après un bon 13's Reborn et en attendant la venue en France du groupe, est sorti fin décembre le nouvel album du groupe.
La recette de la formation n'a que très peu évoluée depuis la sortie du précédent opus ; nous avons ici affaire à un visual kei aux influences clairement empruntées au néo metal.
Je dois avouer que je reste sceptique sur cet album, non pas que celui-ci soit de mauvaise qualité, bien au contraire, mais il ne se passe rien à son écoute... J'ai l'impression d'entendre du Slipknot chanté en Japonais, tant l'influence de Corey Taylor se ressent au niveau du chant (ce qui n'est pas un défaut en soi). Il n'y a aucune prise de risque et le disque s'adresse à un public très ciblé, et je ne doute pas que l'album trouvera ses auditeurs.
J'imagine qu'en live, l'album va prendre une dimension démentielle et explosive, mais il s'avère qu'en CD, je reste de marbre, la musique étant pour moi quelconque.

FoX : 6/10


girugamesh et moi, c'est comme les montagnes russes : une montée excitante de leur début jusqu'à l'excellent 13's Reborn, puis la petite descente avec le single volcano, pour enfin remonter avec le mini Reason of crying. A la vue des morceaux présents dans ce dernier, je trépigne d'impatience quant à la sortie de leur second album. Le voici, le voilà, et je suis, au début de l'album, sceptique : aucune chanson ne me transporte, jusqu'à la sulfureuse stupid qui réveille tous mes sens, mais malheureusement, sa courte durée me laisse sur ma faim. Mais, contre toute attente, la fin de cet album réussit enfin à me transporter bien loin, et ce n'est pas le combo final qui ralentira le tout. Bon choix pour terminer cet album que la magnifique ballade qu'est Kowarete iku Sekai (je vous invite d'ailleurs à découvrir le clip), pour un florilège d'émotions en tout genre avec frissons garantis.
En conclusion, du bon Girugamesh, même si pour moi un peu en dessous du reste, mais j'espère et je suis même intimement persuadée qu'après le concert, j'écouterai cet album d'une nouvelle oreille.

~Pink Spider~ : 7/10


Rares sont les albums dont une ou deux chansons ne soient pas sorties au préalable en maxi-singles, mais girugamesh nous livre ici un album 100% inédit. Inédit peut-être, mais plus sur le contenu que sur la forme, car si on connaît les dernières productions du groupe, cet album est sans aucune surprise ! Au risque de paraphraser mon collègue FoXjapan, l'album n'est pas mauvais, bien au contraire, mais girugamesh s'est contenté de faire du girugamesh - d'où peut-être le titre de l'album !? Au moins, les fans qui n'aiment pas le changement seront ravis !
Quoi qu'il en soit, il faudra quelques écoutes avant de pouvoir entrer pleinement dans l'album, la première étant un peu sans saveur, puisque sans surprise ! Il aurait fallut des titres plus percutants, comme le galvanisant Mouja no koushin, ou le tonitruant Volcano, qui aurait bien plus mérité sa place sur l'album qu'en single, son interprétation en concert l'ayant bien démontré !
En tout cas, je ne doute pas que cet album doit être explosif en concert, tout comme l'avait été son prédécesseur 13's reborn !

Essixel : 6,5/10


Je serai brève en ce qui concerne cet album. Il est clairement efficace et répond aux critères du genre. Hélas, il n’y a pas une once d’originalité ou d'inventivité. Il va s’en dire que les fans apprécieront et qu’il est évident que les concerts vont être énormes. Cependant, le groupe risque vite de s’enliser dans des sables mouvants s’ils continuent ainsi. Les deux seuls titres qui m’ont plus sont Shining et Dance rock night. Le reste est bon, mais pas transcendant.
Bon courage à eux pour la suite malgré tout !

Tanja : 5/10


Toujours aussi bon vocalement et musicalement parlant (en progression même), Girugamesh souffre toutefois avec cet album d'un sérieux manque d'originalité et de renouveau. Les titres s'enchaînent, se résumant souvent à quelques couplets hurlés de la part de Satoshi (ou alors un couplet chanté, mais de façon très classique), suivis d'un refrain mélodique et vice/versa.
Certes, un album efficace, taillé pour le live, mais sur lequel on ne reviendra pas systématiquement, faute de chansons originales et de prises de risques. L'album contient néanmoins de très bon titres, tels que Patchwork, Shiroi Ashiato ou bien Barricade, ainsi que la magnifique (et seule) chanson douce, Kowarete Iku Sekai, dont le clip est très réussi.
En somme, légère déception après un Reason of Crying d'un très haut niveau. Girugamesh nous livre un album classique, bien ficelé et bourrin à souhait : il devrait parvenir à ravir les fans déjà conquis, mais ne convertira sûrement pas ceux qui avaient été réticents à leurs premières compositions.

Chronique d'un lecteur, Ledan : 6,5/10