Interview

Interview de Billy

22/01/2008 2008-01-22 12:00:00 JaME Auteur : Non-Non Traducteur : Amelitha

Interview de Billy

JaME a eu l'occasion d'interviewer Billy, ce groupe de visual kei unique, notamment connu pour ses remarquables séances photos promotionnelles.


© J-ROCK
JaME a récemment eu l’opportunité de rencontrer les cinq membres du groupe de visual kei indépendant Billy. Aussi bien pour apprendre à connaître le groupe et leur concept, nous en avons également profité pour leur poser des questions au sujet de leur premier album, Bouquet, qui sortira au mois de Janvier. En plus de résoudre le mystère de la passion du groupe pour la lettre B, nous les avons aussi interrogés par-rapport au photoshoot relativement sordide où ils posent nus...

Les membres du groupe ont également écrit une entrée sur notre blog.


Pouvez-vous vous présenter ?

Baku : Je suis le chanteur, Baku.
Mine : Je suis Mine, guitariste.
Takuma : Je suis Takuma, guitariste.
Tsubuku : Je suis Tsubuku, le bassiste.
Hiroshi : Je suis le batteur, Hiroshi.

Comment est-ce que vous vous êtes chacun intéressé à la musique ?

Baku : J’ai été influencé par mon père. Je ne savais pas grand-chose des différents styles, mais mon père aimait beaucoup un guitariste du nom de Masayoshi Takanaka, donc j’écoutais tout le temps ce genre de musique rock. Je me tenais là, à l’imiter avec une raquette de tennis en guise de guitare (rires).

Aviez-vous commencé par jouer de la guitare ?

Baku : Non, je n’arrivais pas à en jouer (rires). Mais ce qui m’a poussé à faire de la musique, c’était les groupes dans lesquels j’étais, au collège et au lycée, et qui faisaient des reprises.

Quels genres de reprises faisiez-vous ?

Baku : Du X JAPAN ou encore du LUNA SEA parce qu’à l’époque, la scène visual kei était en pleine expansion.
Mine : Quand j’étais petit, je regardais la TV tout le temps. Je m’intéressais aux différentes idols, aux animes, et d’autres choses qui étaient populaires, dont les groupes de rock. Je ne sais pas quand je me suis mis à me concentrer là-dessus, mais le goût pour la musique m’est venu naturellement. Ensuite, pendant mon adolescence, un ami m’a demandé « Pourquoi ne joues-tu pas dans un groupe ? », et je me suis dit « Ah oui, cool. Je vais le faire. » C’est en gros comme ça que ça s’est passé.

Aviez-vous commencé par jouer de la guitare ?

Mine : Au début, j’avais acheté une guitare, néanmoins je voulais me détacher en étant chanteur. J’ai donc été chanteur pendant quelques temps, mais... en fait... je pense que je n’étais plus moi-même ! (rires) Cependant, je voulais jouer d’un instrument dans un groupe. J’ai économisé l’argent que j’avais reçu pour le nouvel an, celui que j’avais gagné en livrant les journaux, et je me suis acheté une guitare bon marché. Comme je voulais plus me distinguer, ça m’a amené petit à petit au coeur du groupe.
Tsubuku : Aussi loin que je me souvienne, on m’avait forcé à jouer du piano alors j’en ai longtemps joué. Mon père aussi jouait du piano, et moi j’écoutais. J’ai grandi dans cet environnement ; telle a été ma première approche de la musique.
Qu’est-ce qui vous à poussé à vous lancer dans un groupe et à jouer de la basse ?

Tsubuku : Une basse n’a que 4 cordes alors je me suis dit que ce serait plus facile. (rires)
Takuma : J’ai peut-être été influencé par ma soeur aînée. Elle collectionnait des CD alors je les écoutais et je regardais la TV avec elle.

Avez-vous vu X JAPAN et LUNA SEA ?

Takuma : Oui. La première fois que j’ai vu du visual kei, c’était LUNA SEA, j’ai donc commencé par là.
Hiroshi : Quand j’étais petit, mon père jouait dans un groupe alors il y avait différents instruments à la maison . Ma soeur aînée jouait du piano, et il y avait une guitare, une basse, et une batterie. Quand j’étais enfant, je me disais juste « c’est bruyant », mais quand j’étais au lycée et que ça faisait cool d’être dans un groupe, j’ai commencé à m’y intéresser. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai choisi la batterie parce qu’il n’y en avait pas beaucoup qui en jouaient.

Comment vous êtes vous rencontrés ?

Mine : Ils faisaient partie de mes jeunes roadies. On s’était rencontrés comme ça, mais quand j’ai monté un groupe, je ne me souciais pas de qui était plus âgé ou plus jeune, notamment dans la mesure où je voulais des gens intéressants pour mon groupe. A ce moment-là, il y avait pas mal de gens intéressants parmi les jeunes, alors je leur ai demandé un par un.

Est-ce que vous étiez quasiment tous d’accord avec le style de musique de Mine et vous êtes rassemblés pour jouer avec lui ?

Baku : Oui.

A peu près en même temps ?

Baku : De nous tous, c’est Takuma et moi qui étions les premiers à être avec Mine et on écoutait principalement sa musique. Je le respectais puisqu’il était mon aîné.

Est-ce que vous vous rencontriez souvent dans des live houses ?

Baku : Oui, j’accompagnais son groupe. A l’époque, j’étais dans mon propre groupe, mais j’avais un peu l’impression de les tromper dans la mesure où je voulais chanter sa musique à lui.

Et plus tard, Tsubuku et Hiroshi ont été invités à rejoindre le groupe ?

Baku : En fait, on les connaissait déjà.

Pourquoi avoir choisi Billy comme nom de groupe ?

Mine : J’ai pensé que ce serait bien d’avoir un nom qui fasse jeune, comme celui d’un petit garçon. De toute façon, je ne me préoccupai pas tant que ça du nom du groupe en fait, parce que je me disais que les gens se souviendraient de nous par rapport à ce qu’on ferait, comme nos chansons, nos concerts. Alors, avec tout ça en tête, je voulais un nom assez ordinaire pour le groupe, qui soit facile à retenir plutôt qu’un nom compliqué qui aurait pu être interprété de différentes façons. Il se trouvait que j’écoutais souvent des groupes dont le nom commençait par la lettre « B ». Dans le domaine de la musique, il y a de nombreux groupes dont le nom commence avec « B », comme les Beatles ou encore BOØWY au Japon. Ce sont de grands artistes alors je me suis dit que ça serait un bon début. On dit souvent « Le meilleur B, ce sera nous ! », c’est notre motto, et j’espère qu’on puisse être le meilleur groupe avec un « B », personnellement ou d’une manière générale.

Pourquoi utilisez-vous souvent des concepts en rapport avec les garçons et les filles ?

Mine : Quand j’ai pensé à faire de Baku le chanteur, je me suis demandé quelle en était la raison. Quelque part, c’est encore un petit garçon innocent qui n’a pas une grande expérience de la vie. Il est impertinent, et j’ai ressenti en lui un certain charme propre à ceux qui sont dans leur période rebelle. Et on a l’impression qu’il ne grandit jamais, alors j’ai décidé d’en faire notre thème principal. On se ressemble pas mal, alors j’y ai vu une symbolique pour le groupe.

Baku, étiez-vous en accord avec le travail de Mine ? Pouviez-vous aisément vous y adapter ?

Baku : Quand on venait tout juste de former notre groupe, c’était difficile. J’ai ensuite compris que je devais m’exprimer tel que je suis puisque l’on s’entendait bien tous ensemble. Je peux désormais m’exprimer de façon naturelle. Avant, je ne faisais pas toujours sur le champ ce qu’on me disait parce que j’étais timide. Au début, notre relation était celle d’un aîné et d’un cadet, mais on s’est mis au même niveau, à emprunter le même chemin en tant que groupe. C’est à ce moment-là que je me suis dit que je pouvais tout exprimer à travers Billy.

Alors maintenant vous êtes en mesure de saisir aisément son travail ?

Baku : Oui. Je veux que les gens puissent voir et ressentir tout ce que j’ai à offrir, que ce soit en bien ou en mal.

Vous travaillez bien en équipe tous les deux, n’est-ce pas ?

Mine : Bien sûr, c’est incroyable ! Tous les jours, on prend un bain à la japonaise ensemble. (tout le monde éclate de rire)

Jusqu’à présent, vos productions ont des concepts forts. Quand vous composez vos chansons, est-ce que vous décidez d’abord du concept, puis de la musique ? Ou bien lorsque vous choisissez les chansons, vous sélectionnez celles qui correspondent au concept ?

Mine : A mon sens, le plus important, c’est le concept. Je ne réfléchis pas à un concept précis, mais je m’inspire du thème qui me vient en tête. En ce qui concerne celui « des garçons et des filles », certaines personnes ne peuvent s’imaginent ce que ressentent les enfants à cet âge ; Billy ressent à la fois de la colère et de la solitude, d’autres fois c’est la contradiction de ce monde, ou bien la souffrance due à un amour non partagé. C’est pourquoi j’essaye de soulager ces maux un par un, ce contre quoi il se bat, ou ce qu’il essaye de résoudre. Sans ça, il n’y aurait pas de message. C’est donc ça le concept.

Ce n’est pas facile de faire de la musique et d’y associer des paroles, n’est-ce pas ?

Mine : Non, c’est un peu différent. Quand le concept vient à l’esprit, la musique et les paroles viennent aussi.

Comment écrivez-vous vos chansons ?

Mine : Je me mets devant le PC avec une guitare et je retranscris les images que j’ai en tête.

Est-ce que vous faites l’arrangement ensemble ?

Tsubuku : Quand on a presque fini, on le fait ensemble, mais avant ça, on travaille nos parties chacun de notre côté. Quand on joue ensemble, on se donne mutuellement des conseils, et ensuite on finalise le tout.

Vous avez deux guitaristes. Travaillez-vous chacun de votre côté ?

Mine : En fait, je pose les bases et on discute ensemble de nos idées pour développer le concept. On, essaye toutes les idées qui nous plaisent, et donc tout se fait à partir de là.

Baku, parlez-vous avec Mine du sens général des paroles qu’il écrit ?

Baku : Quand les paroles sont écrites, je lui demande de me donner l’idée générale. Je peux y mettre mon originalité dans la manière de jouer avec les paroles. Néanmoins, il arrive que le compositeur dise « Cette partie doit être comme ça ! », donc c’est important de garder un certain équilibre. Les chansons de Mine expriment par moment des messages si forts. Je pense qu’il m’observe et étudie objectivement ce que je fais. Alors j’essaye de chanter en ayant conscience de ce que la chanson ou le compositeur veut exprimer.

Espérez-vous chanter vos propres paroles à l’avenir ?

Baku : Oui, j’espère vraiment. J’ai tellement appris en rejoignant ce groupe, et j’espère avoir aussi cette chance un jour.

Pourquoi avez-vous décidé de faire vos premiers concerts « dans le plus grand secret » ?

Mine : Je vais vous dire honnêtement, en laissant le reste de côté... On a monté le groupe sans en parler à nos mères. (rires) Alors on ne pouvait rien leur dire avant de s’assurer que le groupe marche bien. (rires) Ca fait très ado, n’est-ce pas ? (tout le monde éclate de rire) On faisait en sorte de ne pas se faire prendre, alors ça devait rester secret.

En ce qui concerne vos prestations, un concert c’est bien plus que juste « jouer de la musique ». Vous aviez un solo d’opéra en fond sonore pour votre entrée sur scène, une musique de film d’horreur durant le concert, et la prestation du chanteur était plutôt théâtrale en agitant un énorme drapeau, etc. Pourquoi ? Vous sentez-vous obligés de stimuler vos fans autrement que par votre musique ?

Mine : Oui. Nous favorisons ce genre de choses. La scène est un endroit sacré dans le domaine du spectacle. Je ne veux pas m’étendre là-dessus, mais certaines personnes méprisent le Visual Kei, comme si ce n’était pas de la bonne musique, c’est dommage. On est peut-être loin du rock, mais quand il s’agit de faire du grand spectacle, le flow est important. Bien sûr, on montre nos vrais visages, mais je veux stimuler les gens qui travaillent sérieusement sur scène autrement qu’en les considérant comme de simples musiciens. Il faut quelque chose qui soit à leur hauteur, des interprétations, du cirque, des comédies musicales ; je veux développer ça. C’est déjà bien de faire passer un message à travers un groupe, mais on aime bien proposer des idées et d’en essayer des nouvelles tout le temps.

Contribuez-vous tous à ces idées ?

Mine : Oui. Je ne dis pas « Donnez-moi vos idées ! », chacun participe spontanément.
Baku : On est tous très amis alors, tous les jours, on parle de nos passe-temps. Par exemple, quand quelqu’un dit « J’ai regardé un film hier », on dit « Cet effet-là était bien » ou bien « Jette un oeil là-dessus », ensuite on le regarde, ou on écoute de la musique ensemble, comme ça on se comprend facilement.

Vous expérimentez ensuite sur scène. (rires) Mais est-ce qu’il y a quelque chose que vous ne pouvez pas faire ?

Mine : Il y a beaucoup de choses que j’aimerai faire, même si ce serait physiquement impossible. (rires) Si je pouvais, j’aimerai le faire. Quand je regarde un programme de divertissement, je pense souvent « Je veux faire ça ! »

Est-ce que certains d’entre vous regardent des comédies musicales ?

Mine : Oui, on s’y intéresse.

Est-ce que vous avez l’intention d’offrir à vos fans un plus grand spectacle encore que juste jouer de la musique sur scène ?

Baku : La musique est le principe de base, bien sûr. Mais on se dit aussi « Ajoutons ça ! », ou encore « Essayons ça ! ». Ca nous vient très spontanément.

Comment adaptez-vous votre apparence à votre musique ? De quel genre de sentiment ou de thème vous servez-vous ?

Mine : En fait, aucun de nous n’est vraiment séduisant. (tout le monde éclate de rire) Mais je pense que ce qui fait du spectacle ce qu’il est, ce sont l’album, les paroles, l’arrangement et l’interprétation. Notre physique est semblable à celui des acteurs, et je veux que nos costumes et notre image correspondent au concept.

A propos du photoshoot où vous avez posé nus, en quoi cela reflète-t-il le concept du groupe ?

Mine : A ce moment-là, on associait le mot « monstre » au concept de « mort ». J’avais diverses idées de tenues et d’images, comme porter des costumes de montres par exemple. Néanmoins, c’était trop superficiel. Je voulais quelque chose qui fasse « le monstre caché dans l’être humain » et « la mort de l’esprit »... Ensuite, j’ai proposé de le faire complètement nus ! (rires) Vous verrez, sur les photos de l’époque, la couleur de notre peau est très pâle.

Alors le thème, c’était « monstre » et vous avez choisi d’être complètement nus ?

Mine : Oui. C’était le thème pour Wednesday~Kaibutsu wa Shinukoto ni shita~. Quand je pense aux côtés « monstre » de l’être humain, ou ce qui tend vers la mort, je suis convaincu que cette image nous correspondait.

Je pensais que c’était dû à vos propos concernant le fait que le Visual Kei soit trop artificiel et donc, qu’ironiquement, vous exprimiez ainsi « Regardez-nous, nous n’avons aucune décoration ! »

Mine : On ne se préoccupe pas tant que ça des autres sur scène. Bien que cela nous intéresse, on ne se compare pas. Quoiqu’il en soit, on n’a que quelques amis. (rires) On préfère prendre plaisir à ce que l’on fait tous ensemble ; après tout, c’est ça le concept.

Pouvez-vous nous parler de votre dernier single,Butterfly United ? Les chansons ont-elles été faciles à choisir ?

Mine : Non... Ca a été très difficile ! (tout le monde éclate de rire) J’en avais tellement !

Parmi combien de chansons avez-vous dû n’en choisir que trois ?

Mine : Je crois qu’il y avait environ 20 à 30 chansons. (rires)

Vous n’en avez donc choisi que trois ?

Mine : Oui. En fait, on avait enregistré d’autres chansons en pensant pouvoir les utiliser, mais juste avant la sortie, on s’est dit « Non, ça ne va pas » et on a enregistré de nouveau. Ca nous a pris pas mal de temps pour choisir les chansons.

Les trois chansons de ce single sont toutes d’un style différent, et c’est Masao Akashi qui s’est chargé de la production. Est-ce que cela a changé quelque chose ?

Tsubuku : M. Akashi était bassiste, alors je pouvais le laisser juger. Et il me faisait remarquer des choses que je ne savais pas. Il y a une bonne alchimie entre nous alors j’étais à l’aise.
Takuma : L’ambiance de l’enregistrement était tout simplement meilleure. Avant, je choisissais moi-même différents sons, mais, par exemple, quand je disais « Je veux faire ce son », il me donnait beaucoup de conseils sur ce que je devais utiliser. Comme il y avait beaucoup de bon matériel pour l’arrangement, j’ai pu jouer facilement et me sentir bien.
Hiroshi : Pour commencer, c’était la première fois qu’une personne extérieure prenne part à la production, et on n’avait jamais discuté de l’arrangement autrement qu’entre nous, alors j’étais un peu inquiet de « comment on serait ». Mais j’ai trouvé que l’arrangement de M. Akashi était cool, et on pouvait facilement comprendre ce que ça allait donner, alors on n’a eu aucun mal à jouer.
Baku : Comme Hiroshi disait, au début, j’avais peur parce que c’était la première fois que quelqu’un d’autre que les membres du groupe participait, alors son jugement pouvait être sévère (rires). Néanmoins M. Akashi nous a flatté en relevant des points positifs chez nous. On avait fini de travailler et on se disait « Ah, tu peux le faire alors fais-le encore ! » ; j’ai beaucoup aimé. Sa façon de penser était intéressante, même dans des conversations tout ce qu’il y a de plus ordinaire. Je me disais souvent « Ah, c’est une bonne façon de penser ! », et de telles conversations ont eu une bonne influence sur l’enregistrement. On n’a pas essayé de faire des choses difficiles ; on a simplement tenté différentes choses. On était là « C’est une bonne idée ! Faisons-le ! ». J’ai bien aimé.
Mine : C’était facile. (rires) Jusqu’à présent, on avait tout fait par nous-mêmes, et certaines de nos décisions se sont révélées être des erreurs. M. Akashi, qui a beaucoup d’expérience, nous a produits et dirigés et a su créer une atmosphère propice. Je me disais vraiment que si on faisait de la musique dans une aussi bonne ambiance, on pouvait faire de la bonne musique, à tel point que j’aurai l’impression de pouvoir finir sans même m’en rendre compte. De plus, il n’a aucunement dit du mal de ce qu’on avait fait auparavant, et il nous a montré comment améliorer encore les choses. Nous avons donc gagné en confiance.

Pourquoi avez-vous décidé de faire un remix de l’album Babies, Good-bye ? Qu’est-ce qui vous a poussé à le faire ? Vouliez-vous améliorer les chansons, ou bien les rendre différentes ?

Mine : Cette question m’étonne, du style « D’où est-ce que ça sort ! » (rires) On avait sorti Babies, Good-bye peu après nos débuts, sans trop y réfléchir, c’était précipité. Alors, au bout d’un moment, j’ai voulu le refaire pour y ajouter des éléments et le rendre meilleur. Ca devait être par curiosité.

Avez-vous le sentiment que le remix l’a changé ?

Mine : Pour moi, oui. Je pense que je pourrai l’améliorer maintenant... En fait, je voudrais même le réenregistrer complètement. (rires)

Si vous pouviez choisir une chanson dans votre discographie pour qu’elle soit diffusée à la radio dans un pays autre que le Japon, laquelle choisiriez-vous et pourquoi ?

Takuma : Je choisirai peut-être Tuesday~Kaibutsu wa koufuku ni michita~, parce que c’est celle que je préfère ; elle s’écoute facilement et elle ne ressemble à aucune autre.
Tsubuku : C’est tellement difficile... Mais j’aimerai que les gens écoutent le nouveau single, Butterfly United. Je suis confiant au niveau du son et de l’arrangement, et je pense que cette chanson a été bien faite.
Hiroshi : Je choisis Wednesday~Kaibutsu wa shinukoto ni shita~. Je veux voir la reaction, y compris pour les photos ! (tout le monde éclate de rire) A mon avis, c’est ce genre de musique qui plaît à l’étranger. (rires)
Baku : Hmm... moi aussi je choisis Wednesday~Kaibutsu wa shinukoto ni shita~. Cette interview nous a tous pas mal influencés. Je pense que l’on pourrait prendre le concept de cette chanson et ce qui nous influençait le plus à l’époque dans le monde de la scène. C’est pour ça que cette chanson est sortie en single.

Mine : C’est difficile... mais je choisis Shining Dancer ! Je ne pense pas qu’il existe quelque part dans le monde une chanson comme celle-là. (rires) Si on pouvait montrer notre originalité, du style « Il n’y a nulle part un groupe avec un tel son », ce serait bien. Je ne savais pas laquelle choisir entre Wednesday~Kaibutsu wa shinukoto ni shita~ et Shining Dancer ! En fait, je veux que les gens l’écoutent, qu’ils soient surpris et qu’ils rient. (rires)

En janvier 2008, vous allez sortir un nouvel album intitulé Bouquet. A quoi peut-on s’attendre ? En quoi sera-t-il différent de vos précédentes sorties ?

Mine : Les chansons de cet album sont variées, et ce n’est pas un album à concept. On a essayé autant que possible de donner ce qu’on a, donc je pense qu’on peut montrer la diversité de nos chansons. A part moi, Baku et Hiroshi ont composé plusieurs chansons, ce qui montre d’autant plus les différents styles de nos chansons. Qui plus est, c’est notre tout premier album ! On va en faire le meilleur travail de toute notre vie, alors vous devriez vous attendre à quelque chose de bien !

Avez-vous un message pour les lecteurs de JaME ?

Takuma : Cette fois-ci, nous aimerions que les gens que l’on ne rencontre presque jamais lisent notre interview. Apprenez à nous connaître, s’il vous plaît, et entrez en contact avec nous ! Gardez un oeil sur nous !
Tsubuku : C’est la première fois que l’on se présente en tant que Billy aux fans à l’étranger. Si en lisant ceci, vous vous intéressez à nous, j’aimerai que vous cherchiez à en apprendre encore plus sur nous. Ca me ferait plaisir que vous vous intéressiez à nos précédentes productions et aux suivantes, ne serait-ce qu’un peu.
Hiroshi : J’ai vraiment envie de vous connaître ; vous qui êtes à l’étranger, pensez à nous! (rires) Je pense qu’on peut encore plus vous surprendre. Envoyez-nous des e-mails, s’il vous plaît ! Merci !
Baku : J’ai envie de jouer à l’étranger, et j’aimerai que vous veniez nous voir. On pourrait même jouer nus. (rires) Ca me fait très plaisir qu’on ait eu l’opportunité de donner cette interview, et on a vraiment envie d’aller à l’étranger et de monter sur scène, devant vous tous. Je pense que ça se fera un jour, alors, s’il vous plaît, attendez-nous !
Mine : Je pense que nous apportons une nouvelle touche à la scène visual kei, qui est de plus en plus populaire partout dans le monde. Je souhaite vraiment que vous, qui vous intéressez à nous, écoutiez notre musique, et j’ai vraiment envie de faire des concerts dans divers endroits. Je suis sûre que vous ressentirez quelque chose de complètement nouveau et différent, alors attendez-nous, s’il vous plaît !
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