Chronique

DIABOLOS - Gackt

28/03/2008 2008-03-28 12:00:00 JaME Auteur : sofi2311

DIABOLOS - Gackt

Chronique de l'album DIABOLOS de Gackt, sorti en 2005.


© CROWN RECORDS
Après la sortie de ces deux albums remix et d'un Love Letter assez décevant, on attendait depuis deux ans le retour de cette chère guitare électrique dans les albums de Gackt. Après des singles plus ou moins bons, cet album dépasse tout mes espoirs.

Comme à son habitude, une musique d'intro ouvre le bal, et elle est ici bien moins originale que sur les autres albums, un air de piano mélangé à du violon sur la fin, ce qui n'empêche pas Misty d'être une piste assez belle. Suivi de près par Farewell, en total contraste avec Misty, elle commence par des guitares électriques pour soudain s'arrêter et laisser place à la voix de Gackt avec une petite musique de fond. L'alternance guitare électrique / musique douce est habituelle avec Gackt, sur seki ray, emu et d'autres, une recette qui fonctionne à chaque fois, pourquoi s'en priver ? De plus, l'accélération de sa voix et la montée en puissance des guitares avant le refrain rend assez bien. S'en suis Noesis qui commence par des violons pour ensuite être rejoint par les guitares électriques. Sur le même modèle que Farewell, l'alternative du doux et du rock est présente, avec des couplets où la voix de Gackt est mixé, la rendant assez étrange.

C'est sur un air de guitare acoustique que Ash débute, avec la douce voix de Gackt nous faisant apprécier tout de suite cette très belle chanson, avec un peu de guitare électrique pendant le refrain, tout en gardant toute son intensité. Malgré cela, on ne peut pas classifier cette chanson de ballade. Ce titre ayant déjà fait de l'ombre à Black Stone sur le single, il en est de même ici.

Mais voici Dispar qui étonne par son rythme différent des autres chansons de Gackt ! Elle nous donne l'illusion d'une discussion entre le chanteur et les guitares où le chant est parfois saccadé. Une chanson faite pour être chorégraphiée.

Arrive une magnifique balade, Future qui est tout simplement une chanson sublime, violon et guitare acoustique pour commencer, une profonde mélancolie se fait ressentir dès le début du chant, qui d'ailleurs est très mélodieux. On ressent encore cette fusion entre le chant et l'instrumental comme dans ses précédentes compositions (Fragrance par exemple). Des bruits d'avions se font entendre, cette chanson traitant du temps et de la nostalgie mérite d'être écoutée. Et là ... Black Stone, quel choix ! Cette chanson ultra dynamique et entêtante nous tire hors de la mélancolie de Future d'un seul coup.

Road, comme sur chaque album, Gackt nous sert une musique qui reste en tête pendant des heures, une musique tellement joyeuse (parfois presque agaçante) que l'on imagine déjà le chanteur danser en compagnie de nounours sur scène avec ce titre en fond. Nous avions eu dans le même genre U+K pour Mars, Soleil pour Moon, et j'en passe. C'est la chanson "délire" de l'album, avec un rythme bien marqué. Le genre que l'on chante entre amis au karaoké.

Pour finir, todokanai ai to shitteitai noni osaekirezuni aishitsuzuketa, ou comment faire un titre à rallonge pour ne jamais se rappeler du nom. Le single et le clip de cette chanson m'avait déjà charmé auparavant, avec les petits airs de piano en fond sonore pendant les couplets. Elle reste la chanson la plus pop de cet album.

Pour conclure, DIABOLOS est assez bon et est assez lié à l'album Moon, dans l'ensemble assez rock, certes Gackt ne prend pas vraiment de risque puisqu'il réutilise le combo gagnant couplet doux et refrain rock. Mais après la déception de Love Letter qui était assez mièvre, on ne peut qu'aimer cette album qui nous rappelle ces anciens albums.
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