Interview

Conférence de presse de CATSUOMATICDEATH à Japan Expo

01/08/2008 2008-08-01 12:00:00 JaME Auteur : Aurore

Conférence de presse de CATSUOMATICDEATH à Japan Expo

Après leur concert à Japan Expo, les membres de CATSUOMATICDEATH ont donné une conférence de presse...


© CATSUOMATICDEATH - Aurore - JaME
Après le concert détonnant du 6 juillet au J.E.'s Live House, CATSUOMATICDEATH, groupe à l'esprit Rock&Roll, a donné une conférence de presse, menée dans un excellent anglais par le chanteur ACEKAY, plutôt bavard.


Pour commencer, nous aimerions connaître vos influences ?

ACEKAY : Il existe un genre au Japon appelé l'enka : c'est une musique populaire qui fait partie de nous, en quelque sorte. On ne peut s'en défaire. Nous essayons d'intégrer des rythmes occidentaux, mais ce n'est qu'une interprétation, l'esprit japonais reste présent. Cela peut sembler être du rock américain, mais ça n'en est pas.


Lors de votre performance, vous avez déclaré que vous n'aviez pas de place précise, que vous vous trouviez entre le Japon et l'Europe ?

ACEKAY : Je me devais de le dire. Appelons ça un problème géographique. Nous sommes Japonais, mais nous écoutons beaucoup de musique occidentale. Nous sommes habitués à la langue anglaise, notamment grâce aux ordinateurs, mais nous parlons également japonais. Nous mangeons japonais, mais nous portons tous les jours des vêtements occidentaux. En fait, nous portons des déguisements. Nous avons essayé de revenir aux sources, mais le Japon a disparu. Ce n'est plus le Japon. Nous pouvons nous rendre dans le monde entier ou bien revenir au Japon, mais c'est impossible, car l'ancien Japon n'existe plus. Le nouveau Japon est confus, mais nous aimons cette confusion. Nous avons une vie d'Occidentaux, nous vivons pour la musique occidentale, mais notre corps, lui, est japonais. C'est ce que l'on essaie de représenter avec nos costumes. C'est un mélange, enfin pas vraiment un mélange, mais quelque chose dont on ne peut s'échapper. Pour conclure, Kirie Eleison est un terme que j'ai appris à l'université, c'est une chanson chrétienne, quelque chose qui m'a mené sur le chemin de la musique occidentale contemporaine. En même temps, c'est une chanson très éloignée, ce n'est plus le "pays". Mais je me sens moi-même. J'ai besoin de l'aide de Dieu, je prie le dieu du Rock&Roll.


Vous croyez au dieu du Rock&Roll ?

ACEKAY : Oui, nous sommes des croyants inconditionnels de la Sainte Eglise du Rock&Roll. Nous tournons en Europe, nous avons parfois dormi n'importe où, mais c'est une bataille. Nous sommes de bons croyants, donc nous ne nous arrêterons jamais. Aujourd'hui, c'était un concert sympa, nous avons eu un bon public.


Vous avez apprécié ?

ACEKAY : Oh ! Oui, beaucoup. Je pense que j'ai même trop apprécié. (rires)


Vous écrivez sur votre site de nombreuses citations de philosophes, comme Michel Foucault dernièrement. Quelle est la place de la philosophie dans votre musique ?

ACEKAY : Bonne question. En fait, je pense que notre musique est une interprétation, quelque chose de très politique. Nous ne faisons pas ça seulement pour le simple divertissement ! Nous essayons de faire quelque chose d'utile ; cela peut-être l'échange des cultures avec les jeunes ou entre les pays, ou encore avec ceux qui peuvent comprendre notre musique. J'aimerais garder ces personnes qui savent qu'il n'y a aucune limite et qu'il ne devrait y en avoir aucune. C'est ce pourquoi la musique est faite. J'ai cité Michel Foucault car il est un peu comme nous. Il n'était lié à aucun endroit. Il était à un moment un ennemi de la France, il était homosexuel et il n'était intégré à aucune société et luttait contre l'autorité. Il était également professeur au Collège de France. J'ai lu ses livres, bien que je ne parle pas français, je peux le lire. J'aime sa prose.


Qu'est-ce que l'Age of Exploration ? Qu'explorez-vous ?

ACEKAY : Nous sommes un groupe indépendant, nous nous auto-produisons et nous jouons à travers le monde. Ce projet est une quête, une quête absolue pour un nouveau monde. Et parce que nous nous auto-produisons, nous faisons tout nous-mêmes ; nous n'avons de soutien d'aucune part, nous vendons nos propres produits, nous jouons en festival, nous tournons par nos propres moyens. Mais c'est une exploration pour tous. Je veux dire que si nous pouvons le faire, tout le monde peut y arriver. De fait, nous devons réussir. Si nous échouons, cela signifie qu'aucun autre groupe ne peut complètement réussir s'il est seul.


Vous pensez pouvoir être un exemple pour les autres groupes ?

ACEKAY : Oui. Le monde indie est énorme, mais on les laisse de côté parce qu'ils ne veulent pas perdre leur vie. Ils veulent qu'on les aide, les labels, compagnies de management, sponsors, mais nous, nous n'avons pas besoin de ça. Nous pouvons aller n'importe où. C'est aussi une manière d'explorer le monde, c'est ce que je veux dire lorsque je parle de l'Age of Exploration. Je pense que de nombreux groupes indépendants d'Allemagne, du Japon ou de France regardent jusqu'où nous serons capables d'aller. Nous sommes arrivés jusqu'ici, aujourd'hui nous avons fait notre premier concert en France, nous allons être distribués par JMD et Virgin, vers septembre je pense. Donc, je crois que c'est une bonne nouvelle pour les groupes indépendants : si vous voulez vraiment quelque chose, vous pouvez le faire. Notre groupe a de bons membres, c'est vraiment difficile de maintenir un groupe si quelque chose ne se passe pas bien. Par exemple, nous avons notre propre boutique CATSUOMATICDEATH, avec des t-shirts, du merchandising, car c'est ce qui ce qui nous fait vivre. Mais tous nos produits ont un coût, nous dépensons tellement d'argent pour nous déplacer hors du Japon. Nous voulions emmener tout ça avec nous et on nous a dit : "vous avez besoin de papiers officiels du gouvernement japonais pour prouver que ce sont des produits japonais" ou je ne sais quoi, et j'ai répondu "OK", bien que ça prenne du temps. Mais nous sommes venus malgré tout. Je pense que c'est... je pense que nous avons eu des moments difficiles, mais nous reviendrons. C'est de cette manière que nous devenons plus forts. Je respecte tous les musiciens, même ceux qui sont aidés par les sponsors, labels et compagnies, et aussi ceux qui font leurs trucs, c'est une autre manière de faire. Mais nous essayons de nous auto-administrer, de prendre des décisions, les bonnes décisions et, jusqu'à maintenant, c'est réussi, je pense. En fait, ce sont nos fans qui nous ont recommandé de venir, sinon nous n'aurions pas demandé et ne serions probablement pas là. Nous ne sommes pas dans le visual kei, nous sommes plutôt un groupe de rock.


Avez-vous déjà joué dans un groupe de visual kei ?

ACEKAY : Non jamais, nous n'avons jamais joué du visual kei. Je pense que dans ce milieu, les groupes sont beaucoup plus jeunes que nous, vraiment plus jeunes, et ils ont un point de vue différent. Nous avons un message politique.


La différence se trouverait alors dans les textes et le message qui se trouve dans vos chansons ?

ACEKAY : Bien sûr, mais je pense qu'il y a une chose qui nous rend vraiment différents, c'est que nous n'essayons pas de paraître cool ; en fait, nous essayons de paraître stupides (rires) (il grimace en faisant "yeah" et pointe du doigt). Comme ça, vous voyez ! Je n'aime pas les rock-stars, j'aime les gens qui montent sur la scène et qui font des trucs comme ça! (il grimace à nouveau en émettant différentes onomatopées)


Je pense que ça, c'est vraiment cool! (rires)

ACEKAY : Oh ! Est-ce que vous avez vu nos trois nouveaux musiciens sur scène ?! Nous aurions voulu que cela dure encore et toujours. Oh ! Excusez-moi, je parle trop, vous devez avoir d'autres questions. (rires)


J'ai lu que vous aviez créé CATSUOMATICDEATH lorsque que vous étudiiez la littérature américaine, et aussi que vous aimiez Iggy Pop. Est-ce que vous avez commencé avec la musique occidentale pour vous diriger ensuite vers la littérature ? Ou bien le contraire ?

ACEKAY : Bonne question. Vous savez, en tant que parolier, je pense qu'écrire des paroles ou de la littérature ou même, étudier la littérature, c'est la même chose. Disons que vous êtes professeur, et c'est ce que vous êtes bien sûr ! Qu'enseignez-vous ? (rires) Bref, je pense que c'est la même chose, lorsque vous étudiez, vous copiez, et lorsque vous avez assimilé, vous le diffusez aux autres ; c'est cool, vous donnerez des conférences publiques, etc., bref, mais en musique, lorsque vous faites votre propre travail, c'est autre chose, la méthode est différente. Vous devez apprendre le rythme. Je pense que la musique est beaucoup plus simple à transmettre. Parce que lorsque vous voulez transmettre de l'énergie à travers un travail académique, vous ne le pouvez pas vraiment. Mais en musique, vous avez l'électricité, les rythmes ! Bien sûr, si vous êtes un spécialiste et si vous parlez de mauvais rythmes, les gens n'y comprendront rien.


Votre line-up change souvent. Ces changements influent-ils sur votre musique ?

ACEKAY : Je n'ai jamais vraiment essayé de choisir les membres du groupe. J'ai de nombreux amis qui veulent y jouer. Des gens qui peuvent s'accorder avec mon allure. Par exemple, YUKA joue avec moi depuis vingt mois, elle cumule une longue période au sein du groupe. Nous avons eu près de 25/30 membres différents, un peu comme X JAPAN. Oh ! Vous savez, les membres d'X JAPAN sont des amis, PATA et Michiyaki sont de bons amis, ils ont eu de nombreux membres de session à leurs débuts. Et puis, je dois le faire, pour l'amour de la musique, mais la musique ce n'est pas de la rigolade, elle porte un message. Je pourrais me contenter d'être satisfait et dire "Hé ! Toi, tu es un gars sympa, joue avec moi !". Mais je demande beaucoup à mes membres. "OK, faisons ça, mais tu dois t'investir. Je peux t'aider mais j'ai besoin de ta volonté, de ton énergie, j'ai besoin de ton influence pour l'avoir". Nous sommes sur un seul et même bateau, et je respecte mes musiciens pour ça. Mais le problème, c'est que je rencontre beaucoup de musiciens qui cherchent vraiment un style de vie dans la musique ; par exemple, beaucoup de musiciens risquent leur vie. Dans ce cas, c'est d'accord. Mais après, ils disent que c'est trop risqué, qu'ils ne peuvent pas le faire. Mais je leur réponds "Au'est-ce que tu as à perdre ? Allons-y ! Si tu perds quelque chose, c'est maintenant, si tu n'y vas pas !". Par exemple, YUKA est probablement l'une des meilleures batteuses du Japon. Je suis très heureux de l'avoir comme membre. YUZO jouait de la basse et faisait de la musique dance, un mix entre Chemical Brother et Guns and Roses. YUKA est également un bon membre de session. Elle a joué pour Shéna Ringo. Je pense qu'elle a apprécié de faire des tournées nationales et de passer à la télé. Elle joue également pour un groupe appelé Metalchicks, un groupe dance metal, vraiment sympa. En fait, j'en étais fan. Je suis allé lui demander de jouer avec moi et elle a accepté. J'ai beaucoup de respect pour elle.


Est-ce que le fait que vous en demandez beaucoup à vos membres est la raison pour laquelle ils disent tous vous haïr sur votre site ?

ACEKAY : (rires) Oui, oui ! En fait, quand j'en demande trop, je veux dire que je suis arrivé et j'ai dit "OK, on va enregistrer, puis on va faire un concert. On va peut-être aller en France dans un mois, OK ? Allons-y !", et eux sont dépités et répondent "Oh mon dieu !" Mais si tu veux le faire, fais-le ! Allons-y !". C'est pour ça que les gens me haïssent. Mais ils sont prêts maintenant, ils sont formidables.


Pouvez-vous nous dire comment le groupe a commencé et comment vous vous êtes rencontré ?

ACEKAY : En fait, nous nous connaissions déjà tous. Nous ne nous sommes pas rencontré auparavant, mais nous nous connaissions de nom, en tant que musiciens. Vous savez, Tokyo est un endroit assez petit, mais il y a près de huit mille groupes. Il y a peu de groupes propulsés au sommet. Mais YUKA est vraiment très populaire, donc je la connaissais déjà. Elle a joué dans un groupe appelé DMBQ, un groupe de heavy psychedelic à Tokyo. Je l'admirais beaucoup. Nous avons joué ensemble, et puis je lui ai demandé de me rejoindre et elle a simplement dit : "D'accord". Je pense qu'ils me testent tous beaucoup, de différentes manières. Mais je donne toujours la mauvaise réponse, je les maltraite toujours. Mais quelque part, j'essaie de joindre les deux bouts. Je pense qu'ils sont convaincus. Mais ils veulent tous partir. (il regarde YUZO) YUZO veut partir le plus vite possible. (rires) Mais il cherche une manière satisfaisante pour quitter le groupe. (YUKA parle en japonais à ACEKAY) Oh ! YUKA veut elle aussi quitter le groupe. Elle cherche une bonne manière pour se retirer. Mais elle ne l'a pas encore trouvée (rires). C'est difficile de trouver une bonne manière.


YUKA, vous avez joué dans de nombreux groupes aux styles très différents, comme OOIOO, par exemple. Comment vous adaptez-vous à la musique de CATSUOMATICDEATH?

YUKA (traduit par ACEKAY) : Un vieux style de rock'n'roll, c'est ce qu'elle avait à l'esprit, et mon style de rock'n'roll était un tout autre style. Elle a cherché à trouver un point où nos deux styles se rencontraient. Et le style de CATSUOMATICDEATH est venu tout simplement comme ça. Mais ce n'était pas son style. Elle n'avait jamais songé jouer du hard rock ou du rock. C'est plutôt ce qu'elle ne voulait pas faire, mais maintenant tout va bien. (YUKA rajoute quelque chose) A chaque fois que nous avons un nouveau bassiste - et depuis l'arrivée de YUKA, nous en avons eu cinq en vingt mois - à chaque fois donc, elle doit changer son accentuation et son style. Et elle le fait vraiment très bien.


Vous dites qu'en tant que groupe indépendant, vous essayez d'être détaché des contraintes liées aux contrats et à l'argent. Quelle est votre position sur le téléchargement ?

ACEKAY : Nous essayons de diffuser notre musique aux gens qui l'apprécient. Pas à tout le monde. Je me moque de "tout le monde", je recherche des gens qui veulent plus de ma musique. Nous allons être, dans un premier temps, distribués digitalement par JMD, puis par Virgin Megastore. Mais je ne sais pas quand les ventes de CD physiques pourront commencer. Nous n'y pensons pas pour le moment, car nous sommes également les fabricants. Nous sommes un label et nous faisons comme ça : "YUKA prend ça ! (il mime la répartition du travail) YUZO prend ça !". Nous nous amusons, vous savez. Nous aimons faire les choses nous-mêmes. C'est un peu dans l'esprit shintô. Par exemple, l'autre nuit, nous avons emballé des CD jusqu'à 6 heures du matin (il mime le travail à la chaîne). Ça fait partie du fun. YUKA, YUZO et moi-même avons tous l'expérience d'être dans un label avec le genre de manager qui s'occupe des correspondances, puis qui prend tout l'argent. Et vous finissez par ne plus être capable de jouer de la musique. D'accord, travaille pour moi et tu seras payé, mais nous ne pouvons pas payer. Nous avons besoin de jouer de la musique tous les jours. Nous ne pouvons pas être sous la gestion d'un manager. Nous avons besoin de nous auto-administrer, c'est pourquoi nous essayons de nous amuser en faisant nos propres CD. Je dessine même les posters et les pochettes de CD. J'ai des amis, de très bons amis, qui m'aident à faire tout ça, mais cette fois-ci, pour Japan Expo, ça représentait beaucoup. Vous savez, j'ai même écrit les crédits à la main. C'est un anachronisme, les gens ne font plus ce genre de chose, mais dans l'ancien temps, c'était comme ça.


Je suppose alors que vous avez un job d'appoint ?

ACEKAY : YUZO joue pour d'autres groupes. YUKA est également batteur pour de nombreux chanteurs. Nous sommes des musiciens professionnels, donc nous gagnons un peu d'argent. Mais j'ai aussi un projet parallèle, j'ai enseigné à l'université à Tokyo. Et maintenant j'enseigne dans un institut privé. C'est ce qui m'intéresse. J'aime transmettre de l'énergie au public, et par le biais de la musique, c'est encore mieux. Alors, pour venir ici, j'ai dit à mes élèves que je venais pour une conférence en Europe. J'enseigne la culture anglaise et américaine.


Quel est votre auteur préféré ?

ACEKAY : Il y en a beaucoup, mais pour n'en citer qu'un, j'aime Bret Easton Ellis, l'auteur d'American Psycho. Cela semble très superficiel, mais en fait, c'est très profond. Il y a ces effets de miroirs. J'aime ça, il y a beaucoup de mystère. Vous ne pouvez pas dire s'il est stupide ou si c'est un génie!


Est-ce que vous imaginez être une inspiration pour les autres?

ACEKAY : Vous voulez dire, si je suis inspiré par quelqu'un, non ? Oh l'inverse ! En fait, je ne pense pas vraiment. Ce que nous faisons est très différent de 99,99% des autres groupes, qui cherchent des labels pour signer un contrat, etc. Mais il y a un groupe qui nous a repris lors d'un festival. J'ai entendu ça à la radio, c'était une fille jouant ma chanson Charly Vs Sammy, c'était vraiment mignon. Un jour, j'en suis sûr, un jour, je la prendrais en tant que membre de session. Ou peut-être jouerons-nous dans ce groupe et ferons un cover band, n'est-ce pas amusant ? (rires) Nous avons rencontré RA:IN tout à l'heure, nous avons discuté, nous pourrions faire une tournée ensemble en Europe. Nous en serions ravis. Ce sont les nouvelles du jour.


Qui est Charly ?

ACEKAY : En fait j'ai écrit les paroles de cette chanson (Charly Vs Sammy) lorsque la Corée du Nord envoyait des missiles au-dessus du Japon (il fait le bruit du missile) et que Bush protestait. Bush a contacté Kim Jon-il, mais c'était un problème japonais. Mais Bush était à dire "OK, maintenant on va commencer la guerre", et Kim Jon-il à répondre "OK, on va vous bouffer avec nos amis russes", ou peu importe ! C'était comme le Vietnam. Hô-Chi-Minh était Charly, et Sammy, le président américain. J'utilise toujours des métaphores, mais rien de ce que je dis n'est réellement ce que je dis. J'essaye de ne pas écrire ce que je veux dire directement.


Ne pensez-vous pas que les mots japonais signifient plus que la langue anglaise, en ce qui concerne les métaphores ?

ACEKAY : Je pense que la langue japonaise ne va pas bien avec le rock'n'roll. Vous savez, il n'y a pas de rythme. CON-STI-TU-TION, Ta-ta-ta-ta! Ça n'existe pas, si vous écrivez en japonais vous avez plutôt un truc du genre tatatata tatata tatatata (sur une voix monotone), 5-7-5-5-5. Je n'aime pas le japonais, mais si je dois écrire pour un public japonais, oui alors j'écrirais en japonais, mais je ferais alors de l'enka.


Vous avez écrit sur votre site que vous aviez du temps le 7 juillet pour les fêtes et les anniversaires et que vous apporterez le gâteau. Alors, quel en sera le parfum ?

ACEKAY : (rires) Nous allons voler plein de gâteaux au chocolat qui se trouvent dans la pièce du fond et on va casser la baraque ! Alors si vous voulez un bon anniversaire, appelez-nous ! Nous aimons faire des boulots non commerciaux !

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