RENTRER EN SOI - UNENDING SANCTUARY

Encore un single pour RENTRER EN SOI. Décidément la bande à Satsuki n'arrête pas de composer et c'est ainsi que sort déjà leur deuxième single cette année après le réussi STIGMATA. Que vaut donc ce UNENDING SANCTUARY, accompagné de la pochette la plus hideuse de toute la carrière du groupe?


L'HISTOIRE SANS FIN

Disons le tout net, UNENDING SANCTUARY est une semi-déception. La chanson est loin d'être mauvaise, elle est même très jolie, dans la continuité de THE BOTTOM OF CHAOS, à savoir un excellent mélange entre metal et pop-rock. Mais un défaut gâche vraiment l'écoute de ce morceau! RENTRER EN SOI normalement, c'est l'attente, la surprise de ne savoir ce que va donner le single suivant, un groupe en constante évolution qui ne se pose aucune limite si ce n'est celle de trouver ses propres sonorités. Or les deux derniers singles font clairement du surplace! UNENDING SANCTUARY laisse dans la bouche un amer goût de déjà vu assez désagréable...

Heureusement, comme souligné au dessus, ce n'est pas mauvais, mais savoir le pont ou la tonalité du refrain avant même que celui-ci ne soit joué, n'être aucunement surpris à l'écoute d'une musique, c'est déjà en soi une petite déception, encore plus venant de cette formation. Les deux autres chansons du single, à savoir SECRET SCARS-BESIDE YOU et TO INFINITY - Kurikaesareru soushitsu ni sasagu inori - sont comme d'habitude depuis quelques singles, des reprises en acoustique et symphonique de leurs anciennes chansons. Là encore il faut aimer le ton des reprises, fortes et remplies d'émotions, si ce n'est peut être dans le clavier kitsch de TO INFINITY...

En bref on pourrait qualifier ce UNENDING SANCTUARY de single alimentaire... Pas mauvais pour un sou, mais sans aucune âme ni once d'originalité. C'est du déjà entendu, et de la part d'un groupe aussi talentueux que RENTRER EN SOI on en attend bien plus. Il ne reste plus qu'à espérer que l'album ne soit pas de la veine de cette chanson mais plutôt qu'il nous surprenne, comme THE BOTTOM OF CHAOS l'avait fait en son temps.