JaME s'est entretenu avec Yuya Matsushita avant ses débuts pour parler de son passé, du présent et de ses projets.
Yuya Matsushita est un jeune artiste qui a débuté le 26 novembre 2008 avec la sortie de son single foolish foolish. Pour mieux le connaître, nous nous sommes entretenus avec lui à Tokyo en octobre dernier.
Pouvez-vous vous présenter ?
Yuya Matsushita : Je suis Yuya Matsushita. Je suis heureux de vous rencontrer.
Qu'est-ce qui vous attire dans le chant depuis l'école primaire ?
Yuya Matsushita : J'ai toujours aimé la musique et les films hollywoodiens depuis tout petit. Je les regardais tout le temps. Quand j'étais en 6ème , j'ai découvert qu'on pouvait être chanteur et artiste, alors je me suis dis que c'était ce que je voulais faire. Ça a été plutôt soudain pour moi.
Vous regardiez beaucoup la télé ?
Yuya Matsushita : Oui. Donc ce n'est pas comme si quelqu'un m'avait dit quelque chose ou un truc du genre.
Est-ce qu'il y avait des chansons ou des artistes que vous aimiez en particulier ?
Yuya Matsushita : Quand j'ai décidé de devenir chanteur, je n'avais pas pour but de ressembler à quelqu'un.
Vous n'écoutiez aucun artiste en particulier ?
Yuya Matsushita : Je pense que j'écoutais plusieurs genres de musiques différents, comme j'étais un élève normal ; je n'avais pas un genre particulier que j'aimais.
Votre choix de devenir chanteur a été plutôt inattendu, d'après ce que vous avez dit.
Yuya Matsushita : Je n'avais aucun ami qui était lié de prés ou de loin au milieu musical, je n'avais donc aucune idée sur la question. Quand j'ai rencontré des gens qui travaillaient pour la télé, j'ai pensé que c'était une façon de devenir artiste.
Vous avez été à une école de danse et de chant à Osaka, que vous avez trouvé tout seul. Vous êtes allé dans une librairie pour trouver les informations dessus, n'est-ce pas?
Yuya Matsushita : (rire) Oui.
A quoi ressemblait l'entraînement là-bas ?
Yuya Matsushita : De manière générale, on faisait plus de musique occidentale. Et j'ai pris des cours de gospel. J'ai appris plusieurs genres très variés comme la dance, le hip-hop et le rock.
Vous avez fait beaucoup de choses très différentes mais aviez-vous des points forts et des points faibles ?
Yuya Matsushita : Ce dans quoi j'étais bon et que j'aimais beaucoup, c'était le hip-hop.
Est-ce qu'il y avait aussi du rock typiquement occidental ?
Yuya Matsushita : En fait le principal courant de l'école c'était le R&B, mais je chantais parfois du rock. Il y a eu une période, quand j'étais à l'école primaire, où j'aimais beaucoup Aerosmtih et Bon Jovi, mais c'était à cause de l'influence de ma mère.
Les cours là-bas vous ont plu?
Yuya Matsushita : Oui, j'ai beaucoup aimé, mais c'était très difficile au début parce que j'ai dû rattraper les autres.
Vraiment? Vous voulez dire que les leçons étaient difficiles ?
Yuya Matsushita : Oui, c'était dur, à cause de plusieurs choses. Il y avait beaucoup de filles dans la classe. (rire) Je ne dis pas qu'il n'y avait pas de garçon, mais il y avait beaucoup plus de filles, et au début, c'était dur de rattraper leur niveau (rire).
Vous êtes allé à New York pour la première fois à quinze ans, mais à cette époque vous étiez encore en troisième et ça a dû être très dur. Pourquoi vouliez-vous aller à New York ?
Yuya Matsushita : Quand j'avais quinze ans, j'étais en troisième comme vous l'avez dit et en général, au Japon, on étudie dur pour passer les examens d'entrée au lycée. Mais je ne pensais à rien d'autre qu'à devenir chanteur et j'y pensais depuis la sixième et je me suis donc dit « Je n'ai pas besoin d'entrer au lycée ». Je voulais juste faire de la musique. Mais mes parents voulait que j'aille au lycée, alors on s'est disputé. Finalement, je leur ai dit que j'irais au lycée mais que je voulais aller à New York aux États-Unis où sont nés le hip-hop, le R&B et le gospel que j'aime tant. Je leur ai promis ça et je suis parti. A l'époque, je trouvais que c'était une énorme concession de ma part mais, aujourd'hui, je pense que j'étais juste égoïste. (rire)
Qu'avez-vous pensé de New York ?
Yuya Matsushita : C'était la première fois que j'allais à l'étranger, et c'est là que j'ai eu mon passeport. C'était la première fois que je voyageais, même au Japon, donc j'avais l'impression de partir pour un voyage spatial (rire). J'étais tellement impressionné quand j'ai vu Times Square pour la première fois! J'avais vraiment envie d'y aller depuis que je l'avais vu à la télé. J'y suis allé la nuit quand tous les néons étaient allumés.
Vous avez eu du courage
Vous étiez bon en anglais?
Yuya Matsushita : Non, pas vraiment
J'ai pris mon courage à deux mains.
Quelles étaient les différences avec le Japon?
Yuya Matsushita : En fait, je pense que la plus grande différence c'était les gens. Quand je suis entré dans un magasin, il avait un client qui chantait une chanson et qui dansait ce qui est du jamais vu au Japon. J'ai trouvé que c'était génial que la musique nous accompagne toujours dans notre vie quotidienne. Et puis, bien sûr, je suis allé voir du vrai gospel et j'ai pris des leçons de danse là-bas. Je pense qu'il y a beaucoup de cultures et d'arts différents à New-York, mais c'était vraiment la musique que je voulais découvrir.
Je suis sûr que la musique a toujours été proche des gens là-bas.
Yuya Matsushita : Je trouvais ça bien que les gens chantent quand ils passaient à la caisse dans les magasins et tout ce genre de trucs.
Vous vous sentiez chez vous?
Yuya Matsushita : Oui, mais pas à cause de la musique. Je suis originaire de la Préfecture de Hyougo et mon école est à Osaka, donc je vais à Osaka presque tous les jours et d'un certain point de vue, je trouve que les gens de New-York et d'Osaka se ressemblent (rire).
La plupart de vos artistes préférés sont américains et vous aimez aussi le cinéma américain. Pourquoi?
Yuya Matsushita : Ma mère m'a beaucoup influencé et m'a fait voir beaucoup de film depuis que j'ai trois ans, c'est peut-être de là que vient ma préférence.
Depuis quand jouez-vous du piano?
Yuya Matsushita : J'ai commencé très tard, il y a un an.
Comme vous pensiez vouloir être chanteur, vous avez commencé le piano pour pouvoir faire des chansons ?
Yuya Matsushita : Non, je voulais jouer du piano et chanter. Je faisais des reprises.
Vous pensiez y arriver en jouant du piano mais pas de la guitare?
Yuya Matsushita : Oui.
La producteur Jin Nakamura s'est intéressé à vous et vous aide maintenant dans vos débuts. Comment l'avez-vous rencontré ?
Yuya Matsushita : Quand j'avais quinze ans, j'ai crée un groupe dans mon école et nous avons fait un live. Nakamura est venu de Tokyo pour nous voir. Ça a été notre première rencontre. Puis on a commencé à s'échanger de la musique.
est un producteur et un compositeur connu dans l'industrie musicale japonaise et qui a travaillé avec beaucoup d'artistes importants. Qu'avez-vous ressenti quand il a voulu travailler avec vous?
Yuya Matsushita : J'étais très heureux! C'était ce que je voulais mais je n'aurais jamais pensé qu'un aussi grand producteur écrirait une chanson pour moi, surtout que je n'avais pas encore fait mes débuts sur la scène, j'étais donc vraiment heureux.
Votre premier single foolish foolish est vraiment génial. Qu'avez-vous ressenti quand vous l'avez entendu pour la première fois?
Yuya Matsushita : Je pense qu'avoir une chanson qui a été faite pour moi a eut un gros impact. J'ai pensé que c'était un morceau avec une mélodie inoubliable. Je pense que ça me va très bien, y compris les paroles; j'ai vraiment pu m'exprimer.
Quand il a fait cette chanson, l'a-t-il fait après vous avoir rencontré et discuté avec vous de plusieurs choses?
Yuya Matsushita : Après qu'on se soit rencontré, il a pensé à moi et a regardé mes images live et il a dit qu'il m'avait imaginé en écrivant la chanson.
Yuya, vous avez une voix magnifique qui est à la fois douce et triste. Comment ce sont passées l'écriture, l'arrangement et l'enregistrement ?
Yuya Matsushita : J'avais quinze ans quand j'ai enregistré pour la première fois et j'étais très nerveux. Mais c'était sympa d'aller à Tokyo pour l'enregistrement et j'ai vraiment été très motivé par tout ça. C'était le début pour moi, et c'est un bon souvenir aujourd'hui.
Quelles sont vos attentes en ce qui concerne le single qui sortira le 26 novembre?
Yuya Matsushita : C'est la chanson qu'a écrite pour moi Nakamura quand j'avais quinze ans et ça fait deux ans et demi que je la chante donc je suis très heureux de débuter avec cette chanson et je pense qu'elle me représente vraiment. Je veux que tout le monde écoute ma chanson et sache que j'existe.
Yuya, est-ce que vos sentiments vis-à-vis de cette chanson ont changé pendant ces deux ans et demi ?
Yuya Matsushita : Oui. La chanson parle d'une «histoire d'amour d'adultes», quand j'avais quinze ans je pensais que je comprenais ce que je chantais. Mais j'ai grandi d'une certaine façon et maintenant je la chante avec plus d'expérience.
Comment ce sont déroulés le tournage du clip et la prise des photos pour la jaquette du CD à New York? Est-ce que vous vous sentiez différent de lorsque vous aviez quinze ans?
Yuya Matsushita : Je me suis souvenu de ce que j'ai ressenti quand j'avais quinze ans et que je suis arrivé à New York.
Est-ce que vous êtes repassé dans les endroits où vous étiez déjà allé?
Yuya Matsushita : Ah, cette fois-ci nous nous sommes beaucoup déplacés, donc j'ai pu voir des endroits que je n'avais jamais vus avant. C'est comme si j'avais fait New York de fond en comble, j'ai vraiment beaucoup aimé le shooting.
Il y a eut des moments marrants?
Yuya Matsushita : J'ai été choqué de voir l'Homme-Caleçon, enfin c'est comme ça que je l'appelle. Il était déjà là avant et il y est toujours! (rire)
C'est qui ça? L'Homme-Caleçon? (rire)
Yuya Matsushita : Il était à moitié nu, portait un caleçon avec quelque chose de marqué dessus, il avait une guitare et se baladait un peu partout à Times Square. En général les touristes le prennent en photo. (Note : il parle du tristement célèbre Cowboy Nu de New-York City.) Je crois qu'il est connu parce qu'il était déjà là quand j'avais quinze ans.
Ça doit être dur pour lui en plein hiver d'être à moitié nu (rire). Est-ce que vous êtes intéressé par vous produire ailleurs qu'aux États-Unis, en Europe par exemple ?
Yuya Matsushita : Oui, bien sûr. J'aime la mode et l'art, et l'Europe représente la mode. Je suis intéressé par l'Europe même si je n'y suis jamais allé. Je veux vraiment y aller dès que j'en aurais l'occasion.
Après la sortie ce votre premier single, peut-on s'attendre à voir plus de vos travaux ?
Yuya Matsushita : Oui. Mon prochain single LAST SNOW, dont une partie était incluse dans la première édition limité du DVD de foolish foolish, est déjà terminé. S'il vous plaît, attendez sa sortie.
Aujourd'hui, juste avant vos débuts, vous êtes très jeune. Comment vous voyez-vous dans dix ou vingt ans ?
Yuya Matsushita : Les artistes que j'aime et auxquels je veux ressembler ont créé leur propre genre et ne ressemblent à aucun autre artiste. C'est Michael Jackson que je respecte le plus, bien sûr, je respecte ses chansons et ses danses - mais c'est lui que je respecte le plus parce que c'est Michael et personne d'autre. Je veux que les gens voient de plus en plus mes nouveaux points, je veux crée le genre de 'Yuya Matsushita' que personne n'a jamais encore vu.
Quelque chose que l'on a encore jamais vu, c'est bien ça?
Yuya Matsushita : Oui, je veux que mon existence soit utile et que je puisse sublimer la bonne vieille musique comme la nouvelle.
S'il-vous-plaît pouvez-vous transmettre un message aux fans étrangers?
Yuya Matsushita : Merci pour votre soutient sans faille. Je suis très heureux de vous atteindre à travers la musique. Je veux essayer beaucoup de choses. Je vais travailler dur donc continuez de me suivre.