Interview

Interview de TOMIKITA à Londres

10/02/2009 2009-02-10 12:00:00 JaME Auteur : sianface Traducteur : Epingle

Interview de TOMIKITA à Londres

La première performance de Tomikita a eu lieu le 6 juin 2008 à Londres.


© TOMIKITA
TOMIKITA a beau faire partie de la scène musicale coréenne depuis plus d'une décennie maintenant, ce n'est que le 6 juin 2008 que le groupe a finalement mis les pieds au Royaume-Uni pour une performance.

A la fin de cette dernière, KoME s'est assis avec les trois membres du groupe sur le toit du club Peel à Kingston pour leur poser des questions sur leurs débuts, le futur, et la scène musicale coréenne.

Pourriez-vous vous présenter s'il vous plaît?

Tomikita: Mon nom est Tomikita, c'est comme ça que l'on m'appelle. Je suis originaire de Los Angeles, mais je suis actuellement en Corée pour la promotion du nouvel album coréen que je viens de sortir. Voici mon bassiste Albert.
Al : Oui, Al ! Al Park.
Tomikita: Je l'ai rencontré par l'intermédiaire d'un ami qui est mort... Joseph, il y a longtemps.
Al: Oui, Joseph produisait ton album. J'étais dans une autre équipe à ce moment-là, mais il a aussi produit mon album et c'est ainsi que l'on s'est rencontrés.

Avez-vous trouvé facile de travailler ensemble ou vos horizons étaient-ils si différents que ça a causé un problème ?

Tomikita: Tout a fonctionné très naturellement. Il est entré dans le groupe et a joué à quelques concerts en Corée, puis je suis allé travailler à nouveau à Los Angeles, et c'est là que je l'ai invité à venir aux États-Unis. Lui, c'est mon batteur Lim Chung. Chung a joué avec moi pendant longtemps.

Donc vous étiez amis avant de commencer à jouer ensemble ?

Tomikita: Oui, quand je suis arrivé en Corée il a été mon tout premier batteur. Nous avons donc accroché et on a fini par aller au Japon jouer au Fuji Rock Festival, ce qui a été très amusant. C'était quand Neil Young était en tête d'affiche en 2001. C'est comme ça que nous avons tous accroché. Al est arrivé plus tard et nous avons eu quelques guitaristes. Mais maintenant nous avons décidé de rester en trio, vu qu'on fait juste de l'électro. On prendra éventuellement un autre DJ.

Comment vous êtes vous retrouvé à Los Angeles ?

Tomikita: Je suis arrivé à Los Angeles à quatre ans, mais je suis né en Corée. Ma famille a déménagé à Los Angeles et depuis lors j'ai toujours vécu aux États-Unis. J'ai sorti mon premier album, Tomi-kita, aux États-Unis. Une des chansons a été utilisée dans le film Silent Trigger avec Dolph Lundgren. J'ai été le premier artiste coréen à avoir une chanson sur une bande son d'Hollywood. C'était une sorte de chanson industrielle, Desire, et j'ai sortit cet album aux États-Unis, qui a été mon premier en tant que chanteur.
A ce moment-là mon bassiste était Scott Shriner, qui joue actuellement avec le groupe Weezer, et c'était son tout premier groupe à LA. Il se débrouille bien, là. J'ai sorti mon premier album, j'étais le chanteur asiatique, tous les autres étaient caucasiens, et c'était un groupe de 5 musiciens dont Scott.
Cet album a obtenu une licence en Corée à l'époque, et j'ai été invité à faire une tournée de promo, ce que j'ai fait. Avant ça je n'étais jamais retourné en Corée. Je vivais à LA où je faisais ce que j'avais à faire. Une fois en Corée j'ai voulu y vivre, alors j'ai commencé à écrire des chansons en coréen. Avant ça, je n'avais jamais écrit ou chanté une chanson en coréen, alors toutes mes chansons étaient en anglais.

Avez-vous trouvé cela difficile de chanter en coréen ?

Tomikita: Ouais. Carrément. Je ne parlais pas très bien coréen à l'époque alors j'ai du ré-apprendre. Maintenant je parle anglais et coréen, je n'ai qu'à choisir.

J'ai apprécié que ce soir vous ayez parlé au public en coréen et en anglais !

Tomikita: Yeah !

Comment décririez-vous votre musique ?

Tomikita : Eh bien, la musique que j'aime vraiment c'est l'industriel et l'électro. Mais depuis que je travaille en Corée, avec des gens comme Al et Chung, leurs origines sont vraiment différentes en terme d'influences. Comme nous travaillons ensemble, c'est très divers. Je ne connais pas beaucoup de gens qui travaillent comme ça et s'en tirent bien aux États-Unis ou en Angleterre, mais en Corée c'est ce que les gens font. Même si vous êtes un groupe de heavy rock comme YB, ils ont toujours leur truc pop. Je crois que des groupes comme les Beatles sont très diversifiés. Tout le monde se souvient seulement de leurs chansons pop, mais ils ont aussi quelques chansons artistiques. Si j'avais à classer ma musique, je l'appellerais électro rock.

Quelles sont vos influences musicales ?

Al: Fondamentalement, les Smashing Pumpkins. En tant que bassiste, j'ai grandi en écoutant Flea des Red Hot Chili Peppers, et j'admire vraiment son jeu de basse. Pour l'écriture des chansons etc, j'aime Billy Corgan des Smashing Pumpkins. Je dirais qu'ils ont été mes deux principales influences, qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui.
Tomikita: Et pour toi Chung ?
Chung : J'ai été influencé par Tommy Lee de Mötley Crüe et Metallica.
Tomikita: Je suis très influencé par les Beatles, The Doors et Nine Inch Nails. J'aime juste beaucoup d'artistes différents de nos jours.

Vous avez joué dans des comédies musicales aussi bien qu'écrit votre propre musique : que préférez-vous et pourquoi ?

Tomikita: Je préfère jouer ma musique, mais les comédies musicales c'était marrant ! Jouer Jésus était vraiment amusant. J'ai plutôt joué un Jésus satanique, d'ailleurs ! J'étais vraiment sombre quand je jouais, mais c'était amusant. C'est ce qu'ils voulaient, en fait. Ils ne voulaient pas un Jésus gentil et bon pour Maria Maria.

Comment vous ont-ils contacté pour jouer cette partie ?


Tomikita: Eh bien, à ce moment-là j'avais les cheveux longs et ils pensaient...
Al: Que tu ressemblais à Jésus ?
Tomikita: Eh bien.... un Jésus coréen ! J'ai beaucoup appris en jouant dans des comédies musicales. Récemment on m'a proposé de jouer dans une comédie musicale française mais je n'arrive pas à me rappeler son nom... Mais de toute façon j'ai refusé parce que je voulais poursuivre ma propre carrière musicale. Il m'a fallu environ trois ans pour finir mon album coréen in Dreamz qui est sorti il y a environ un mois. J'envisage de sortir l'album au Japon et, j'espère, aux États-Unis et en Europe également. On adapte notre musique selon les pays. Pour la sortie en Corée, il y avait les ballades, mais pour l'album que je souhaite sortir ici en Europe, en Amérique et au Japon, c'est plus électro-rock.

Comment ça a été de jouer aux côtés de YB ?

Tomikita: C'était amusant parce que ce sont mes amis. Cela fait des années que nous sommes amis et quand je suis arrivé en Corée, Yoon Do Hyun n'avait même pas encore sorti un album. C'était juste un musicien qui voulait sortir un album, donc je l'ai produit. Pas l'album parce que j'étais occupé à produire mes enregistrements, mais j'ai produit le single Tarzan, leur tout premier. C'est comme ça que je les ai connus. Depuis on a toujours été proches et je leur ai écrit beaucoup de chansons. On joue tout le temps avec eux en Corée, dans les clubs.

Avez-vous de bonnes réactions comme ce soir ou cela varie-t-il d'un show à un autre ?

Tomikita: Vous obtenez toujours une bonne réaction, surtout en Corée. Ils sont affamés quand il s'agit de musique. Vous devez vous rappeler que ça ne dure pas longtemps, car vous ne savez pas ce qui est authentique. J'ai remarqué que vous ne pouvez pas savoir à 100% ce qu'ils pensent. Je suppose que c'est la façon dont la société est aujourd'hui. J'ai essayé d'analyser pourquoi c'est ainsi, mais beaucoup de facteurs sont en cause. Quand je suis retourné en Corée, c'était différent de ce que je pensais que ça serait, même s'ils me sourient, vous ne savez pas ce qu'ils pensent.
Ca a une origine culturelle parce qu'il y a eu beaucoup de guerres en Corée et le Japon a bloqué des navires qui voulaient entrer. La Corée a toujours été isolée, c'est pourquoi ils font toujours attention à eux-mêmes. Quelqu'un a dit que les Coréens étaient comme les Juifs d'Asie, mais c'est se concentrer sur les points négatifs alors qu'il y a plus de côtés positifs aux Coréens.

C'est la première fois que vous vous produisez au Royaume-Uni, mais étiez-vous déjà venu auparavant ?

Tomikita: Je suis venu ici il y a 7 ans parce que j'avais une petite-amie, une Irlandaise qui vivait à Londres. Je l'ai rencontrée à Los Angeles et nous somme sortis ensemble un moment, donc je suis venu et je suis resté un peu avec elle.

Avez-vous aimé venir ici la première fois ?

Tomikita: A l'époque, j'avais adoré. Il s'agissait d'une explosion. Elle vivait ici, donc elle m'a emmené dans les clubs et il y avait beaucoup de clubs house et techno. Je me suis plus amusé à ce moment-là que maintenant, outre le fait que je jouait. Yeah, j'adore Londres ! J'aimerais juste que tout soit moins cher !
Al: Je suis déjà venu ici aussi. L'année dernière j'étais à Londres juste pour voir des amis. Un de mes amis, Scott, qui joue de la guitare, a joué plusieurs fois avec nous aussi.
Tomikita: Scott a l'habitude de venir en Corée.
Al: C'était toujours sympa de venir pour voir un ami. J'aime cet endroit, mais ça fait toujours mal à mon portefeuille!

Vous avez quelques jours de repos avant votre performance à Trafalgar Square, est-ce qu'il y a des choses que vous aimeriez faire pendant que vous êtes ici ?

Tomikita: Ah... oui.... Certainement.
(le groupe rit)
Je veux rencontrer des gens.
Al: Une fille ?
Tomikita: Yeah ! Je pense que l'honnêteté est très importante. Quand j'étais en Corée pour travailler sur un album coréen j'ai fait beaucoup d'interviews, mais vous ne pouvez pas vraiment vous exprimer parce que c'est une culture différente. Mais oui, je veux vraiment rencontrer quelqu'un et m'amuser. Ça serait vraiment sympa.

Aviez-vous des attentes pour le spectacle de ce soir ?

Tomikita: Je crois que le spectacle de ce soir a été plus que ce à quoi je m'attendais. Pour être honnête, je pensais ça car je n'ai pas travaillé le marché coréen de la même manière que YB. Ils ont beaucoup de fan en Corée, ils ont fait beaucoup de spectacles et y ont eu plusieurs hits. Le chanteur a aussi sa propre émission de télé, Love Letter, et ainsi il a plus de fans. Si des Coréens venaient au spectacle, je pensais qu'ils seraient juste réceptifs à YB, mais après qu'on ait joué ils se sont intéressés à notre groupe aussi. C'était sympa.

En quoi pensez-vous que la scène musicale occidentale diffère de celle de Corée ? Pensez-vous qu'il y a plus de marché pour votre musique en occident qu'en Corée ?

Tomikita: Il y a des choses semblables. C'est différent quand il s'agit de s'exprimer. Tout est rapide en Corée, ils vous aiment et vous laissent rapidement. S'ils trouvent quelque chose de mieux, ils se tournent vers ça. Même les bâtiments. En Corée, vous pouvez aller dans un magasin, et la fois d'après c'est déjà quelque chose d'autre. Ensuite je vais à Los Angeles, je vais dans un restaurant en particulier qui est là depuis 20ans. J'ai toujours apprécié les deux cultures, j'essaie d'y voir le positif plutôt que le négatif. Il y a toujours des explications.

Pensez-vous qu'il y a plus de marché pour votre musique en occident qu'en Corée ?

Tomikita: Je ne sais pas.

Est-ce trop tôt pour le dire?

Tomikita: Oui, il est trop tôt car nous n'avons pas vraiment travaillé sur ce marché pour le moment.

Avez-vous envie de retourner à un moment donné ?

Tomikita: Ouais.
Al: On ne voit pas vraiment beaucoup de groupes asiatiques jouer en occident, que ce soit au Royaume-Uni ou aux États-Unis. On n'en voit pas beaucoup. Il y a des gens très talentueux en Asie, c'est juste que l'idée que le rock & roll se construit au Royaume-Uni ou aux États-Unis est ridicule.
Tomikita: Je ne suis pas d'accord. Je crois que c'est différent aujourd'hui. Le marché est plus ouvert. Je crois que si la musique est bonne, il y a une chance pour qu'un groupe asiatique marche en occident.

Dans un genre similaire : la scène musicale japonaise est très populaire en Europe, tandis que très peu de groupes coréens font des tournées en Europe, pourquoi pensez-vous que c'est ainsi et qu'est-ce que cela vous inspire ?

Tomikita: Oui, c'est ce que je dis. Je pense qu'il y a beaucoup de groupes japonais populaires en Europe et aux Etats-Unis. Ça fait longtemps que c'est comme ça. Dans l'époque Heavy Metal de quand j'étais enfant, il y avait un groupe, LOUDNESS, qui venait du Japon. Ils marchent toujours au Japon et Akira Takasaki a sa propre entreprise de guitare.
Quoi qu'il en soit, je suis censé les rencontrer dans deux semaines. Nous avons aussi prévu de sortir notre album au Japon et on y va la semaine après notre retour en Corée. C'est pourquoi je pense qu'il est possible que les Coréens s'en sortent bien au Royaume-Uni et aux États-Unis. C'est juste une question de temps. Les Japonais ont toujours été en avance au niveau de la musique. Je ne dis pas qu'ils sont plus talentueux, il sont juste plus en avance pour ce qui est de toucher de nouveaux pays.
Quand on prend en compte la structure du pays, une île, il y avait toujours des navires qui s'arrêtaient au Japon. Ils ont toujours accepté les nouvelles choses et été ouverts. Les Coréens ont plus une société fermée, ils ont peur de s'ouvrir à la culture occidentale. Il y a beaucoup d'artistes en Corée qui se portent bien, mais aucun n'essaie vraiment d'atteindre d'autres pays. Je pense que ça a aussi à voir avec la prononciation.
C'est le problème qu'avait LOUDNESS, le groupe était bon à l'époque mais ils n'atteignaient pas vraiment grâce à leurs mots.
Al: Le Japon a un marché plus vastes. Les gens continuent d'acheter des CD au Japon, alors qu'en Corée les gens décident de télécharger sur internet.

Pourquoi pensez-vous que c'est ainsi ?

Al: C'est culturel. Si les artistes gagnent de l'argent grâce à l'achat de leurs albums, il est naturel qu'ils soient plus créatifs et poursuivent des activités artistiques, ce qui permet d'avoir un marché plus vaste.
Tomikita: Pourquoi penses-tu que c'est un marché plus vaste ? Je veux dire, il n'y a pas autant de gens que ça au Japon. C'est pourquoi j'ai dit tout à l'heure qu'ils sont plus ouverts.
Al: Il est naturel que les groupes japonais aillent à l'étranger.
Tomikita: Ce n'est qu'une question de temps. En Corée il y a tous ces nouveaux qui essayent de nouvelles choses ailleurs. Je pense que nous sommes de plus en plus politiques, là. Je ne veux pas faire de politique.
Je pense que l'album que j'essaie de sortir en Europe et aux États-Unis a une chance parce que même si je n'ai pas vendu un million d'albums aux États-Unis, il y a 14 ans j'ai déjà sorti un album aux États-Unis. Comme je l'ai dit précédemment, une des chansons de cet album a été inclus dans une bande sonore de film, et l'album a été accepté. C'est une des raisons pour laquelle je fais cet album en anglais. L'album va s'appeler After the Rain.

Savez-vous quand il va sortir ?

Tomikita: Non, nous discutons actuellement avec les labels, mais on espère cette année.

Comment choisissez-vous d'écrire vos chansons en anglais ou en coréen ?

Tomikita: Par rapport à mon expérience. C'est tout ce que j'écris. J'ai écrit beaucoup de chansons d'amour. J'aime les chansons d'amour sombres. Cure a été une de mes influences pour les paroles, j'aime beaucoup leurs paroles. J'ai fait l'expérience d'avoir une relation en étant jeune et j'ai souffert de cette première expérience à l'âge de 15 ans. Depuis, toutes les relations que j'ai vécues m'ont inspirées pour mes textes.
J'essaie de me mentir et d'être poli et d'écrire des paroles positives, mais je suis comme ça. J'aime l'art sombre. C'est très différent d'être ainsi en Corée. La société coréenne vous impose d'être positif et agréable avec tout le monde. Être agréable c'est une chose, mais se mentir à soi-même c'est vraiment très dur. J'essaie encore de faire face.

Prévoyez-vous de jouer dans d'autres pays européens à l'avenir ?

Tomikita: Nous aimerions ! Nous n'avons pas de plans précis pour l'instant.

Y a-t-il un endroit en particulier où vous aimeriez jouer ?

Tomikita: J'adorerais jouer de nouveau à Londres et je veux jouer à Paris et en Allemagne... à peu près toute l'Europe. J'adore l'Europe. Il y a tant de culture et d'énergie. Je suis aussi un grand fan d'Anne Rice. J'espère que si nous faisons une tournée en Europe nous serons tous les trois et nous amènerons un autre membre, peut-être un autre guitariste ou un DJ.

Quels sont vos plans pour l'avenir ?

Tomikita: Pour l'instant nous travaillons sur le marché coréen en faisant des festivals de rock et performances prévus jusqu'au mois de décembre. Nous avons prévu quelques spectacles en Russie. Je suis le premier rockeur coréen a sortir un album aux États-Unis, donc en Corée nous sommes plus considérés comme un groupe international plutôt qu'un groupe coréen. Nous voulons continuer à jouer ailleurs, sortir notre album au Japon et on espère ici aussi.

Avez-vous un message pour les lecteurs ?

Tomikita: Est-ce un magazine coréen ?

C'est un site internet pour les gens qui sont intéressés par la musique coréenne, et qui vivent en Europe ou aux États-Unis, et ce sera traduit en plusieurs langues.

Tomikita: Oh c'est génial ! Je suis vraiment heureux d'apprendre qu'il y a quelque chose comme ça dans votre région. Si les gens commencent à s'intéresser à notre musique, je serais plus qu'heureux. Espérons que nous aurons plus de nouvelles à l'avenir et une tournée en Europe.
Al: J'ai entendu parler de KoME pour la première fois aujourd'hui et, comme l'a dit Tomi, c'est bon d'entendre qu'il y a des gens ici qui aiment la musique coréenne, c'est génial de faire partie de ça, et de faire de la musique qui est appréciée.
Tomikita : Chung tu as un message ?
Chung: Soyez juste toujours heureux !

Merci!

Tous: Merci beaucoup !

KoME tient à remercier TOMIKITA, Rich Kim et D4U Entertainment pour avoir rendu cette interview possible.
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