Live Report

ONE OK ROCK au ZEPP de Tokyo

06/07/2009 2009-07-06 22:00:00 JaME Auteur : Sarah J. Traducteur : Fii-chan

ONE OK ROCK au ZEPP de Tokyo

ONE OK ROCK a pris d'assaut le ZEPP de Tokyo avec encore une grande intensité et un live sensationnel afin de donner le coup d'envoi au Emotion Effect Tour.


© ONE OK ROCK - AMUSE
(Note de la rédaction : A l'heure où ce live report a été écrit dans sa version originale, Alex faisait encore partie du groupe)


La foule est jeune et dynamique, les bavardages sont animés alors que les gens s'entassent dans un ZEPP de Tokyo complet. L'atmosphère devient bourdonnante, l'excitation grimpe dans l'attente du plus grand concert en date des ONE OK ROCK.

Les bavardages se changent en hurlements une fois que le show commence sous une grande puissance de techno et de métal. Un son lourd est annoncé pour ce live imminent, la foule est déjà en délire comme prise de frénésie dès le début de CONVINCING.

Une forêt de bras, puissamment tendus, suit le rythme du groupe talentueux qui joue l'ouverture pop-rock. Le charisme de TAKA sur scène est irrésistible dès le départ, il danse aisément et communique avec le public par des gestuelles. Ryota rejoint la danse tandis que les morceaux Yoru ni shika sakanai mangetsu et Kaimu suivent. Après quelques prodigieux twirling d'Alex, le rythme violent des chansons est maintenu tandis que le premier surfer slame au dessus du public. Le groupe participe beaucoup avec le public lors du show ; les cris de TAKA pour Tokyo sont reçus par de puissants encouragements, et plus tard, la foule aura la chance de chanter avec le groupe.

Pour la chanson suivante, 20 Years old, TAKA attrappe rapidement un mégaphone le tenant comme s'il ralliait des troupes. Malgré l'aspect théâtral, cela semble un peu incongru en rapport avec le rythme de la melodie, même si la voix de TAKA est toujours à la hauteur et aussi forte que jamais. Les guitaristes se donnent, se tenant à l'arrière de la scène et jouant une belle battle instrumentale, entre la basse de Ryota, la guitare d'Alex et la batterie de Tomoya. La basse devient un élément important de la chanson suivante, Doppelganger, incluant une grosse touche d'Offspring dans la mélodie. L'habilité de ONE OK ROCK à créer de nouvelles choses en combinant la musique punk-rock du Japon et de l'ouest semble de plus en plus présente.

Après un bon début, le groupe fait une courte pause pour leur premier discours. "Le jour que nous avons tant attendu est arrivé ! Merci à tous d'être venus !" TAKA salue le public et présente Toru qui passe un moment pour faire hurler la foule "yeah !" ; d'abord les filles, puis les garçons à qu'il cria "Otoko !". La ferveur dans la salle augmente progressivement, poussant facilement ONE OK ROCK dans Reflection, une chanson qui démontre parfaitement les talents de TAKA pour la prononciation anglaise. La fin spectaculaire dotée d'un cri puissant mène tout droit à Break my strings. Soudainement l'ambiance devient plutôt gothique avec une progression d'accords amers et une batterie insistante qui agrémentent ce morceau métal. Bien que la musique soit en proie à quelques réactions, vu le changement abrupte, l'énergie ne peut être niée, les break avant les passages lourds sonnent vraiment bien en live.

Aussi, ce changement vers une telle puissance nécessite une courte pause. Lorsque la scène s'assombrit, la foule crie le nom des membres. Dès que les lumières sont rallumées, un subtil strumming suivi d'un jeu de guitare doux entraine une énorme acclamation. Etcetera est clairement l'une des préférées du public, et des voix chantantes en cœur se font entendre par-dessus TAKA. Les légers chuchotements de TAKA au milieu de la chanson introduisent un superbe changement de rythme et de merveilleux solos d'Alex.


Hitsuzen maker est précédée d'un bref discours. Toru dit à la foule que 2 700 personnes sont présentes ce soir-là, après quoi, il pointe du doigt un certain nombre de caméras autour de la salle. Il crie : "Jusqu'à la fin, montrez-leur votre meilleur visage !". Ryota décide de le rejoindre sur une légère plaisanterie, et demande à Toru de montrer l'exemple d'une 'bonne tête' avant que TAKA ne donne un discours plus sérieux, sur ce que représente cette soirée pour lui. Il annonce que, marcher sur la même scène que beaucoup de groupes formidables, le rend encore plus heureux. La foule hurle et l'encourage, rendant l'atmosphère pour Hitsuzen maker davantage excitante. Les vers enjoués et bien interprétés du choeur font de cette chanson une bonne suite au précédant discours. Les choses prennent ensuite un tournant plus amusant avec Yume yume et quelques accords de basse de Ryota. TAKA montre du doigt une énorme boule disco scintillant et éclairant avec des étoiles la foule qui saute.

C'est la première fois que Toru rappe dans ce live, il le fait brillamment et confiant tout en continuant ses accords.

Après quelques moments agités, le groupe se lance dans une signature de la ballade Living dolls du Kanjou effect. L'impressionnant balayage sonore de la musique semble coupé du live, la chanson donne un sentiment brutal et poignant. C'est une merveilleuse performance qui laisse le public sans voix pendant quelques instants. Ce moment de silence laisse place à un nouveau discours plus long ce coup-ci. TAKA annonce "Je ne peux pas croire que je me tiens ici au ZEPP. Je ne sais pas quoi dire !". Il a l'air un peu ému, puis apporte une précision sur le groupe. En effet, ils ont tous eu 20 ans cette année et font de leur mieux pour le groupe. Puis il ajoute " D'ici, rendons le monde beau grâce à des chansons". Le discours est cependant interrompu par une agitation dans le public puisque deux filles viennent de s'évanouir.

Elles sont transportées en dehors de la bousculade par les gardes de la sécurité, le groupe marque une pause pour s'assurer qu'elles aillent bien. TAKA, plus ou moins ironique, demande au public "Est-ce que quelqu'un se sent mal ?". Un homme lève la main nerveusement, laissant les fans et le groupe quelque peu surpris. Tandis que l'homme est tiré hors de la foule, TAKA lui lance un sympathique 'otsukare'. Puisque tout revient à la normale, ONE OK ROCK annonce la suite, ils vont jouer une nouvelle chanson, ce qui est très bien reçu. Elle a un rythme léger et positif ainsi qu'un côté punk amusant qui incluent quelques nettes progressions d'accords, le tout rassemblé, forme plutôt une chanson agréable.

Dès lors, ils prennent d'assaut les quelques chansons restantes et bombardent le ZEPP d'énergie et de bruit. Le plus amusant est de voir Ryota tourner autour de TAKA en lui criant "tu peux le faire !" alors qu'il interpréte la chanson You can do (everything). La dextérité d'Alex impressionne davantage avec l'énergie envoûtante de Koi no aibou kokoro no cupid. JUST marque un changement momentané de rythme, avec une mélodie beaucoup plus douce. Le break dans la mélodie précédant l'apogée du morceau a toujours semblé un peu étrange sur le CD, mais ici en live, c'est parfait, aussi bien pour la chanson que pour l'ensemble. Viva violent fellow~utsukushi moshpit est l'avant-dernier morceau mugissant.

Les membres prolongent l'intro tandis que Toru et Ryota entraînent la foule dans une bonne humeur générale juste avant d'entamer la mélodie principale. Viva violent fellow est un moment particulier, jouée en live, toute l'énergie de la chanson peut être libérée pendant que le public et le groupe dansent avec enthousiasme. Alors que l'interlude se fait entendre, TAKA entraîne la foule à crier avec lui pendant un long moment.


Le live est clôturé par la très stimulante et énergique Naihi shinshou, comme devraient l'être toutes les chansons. Alex se dirige au centre pour jouer, occupant la place de TAKA , avant d'être rejoint par Toru et Ryota, pendant que le chanteur bondit autour de la scène.

Alors que la chanson se finit, TAKA laisse chanter le public avant d'headbanger tous ensemble. La voix des fans de ONE OK ROCK emporte le live vers une fin puissante.

Des cris retentissent peu de temps après. Le groupe ne met pas longtemps avant de réagir, et après quelques 'Encore' de plus, il commence à jouer koubou. Le pogo à l'avant devient de plus en plus grand, tandis que le groupe joue la chanson, les fans sautent avec un entrain irrépressible. "Nous avons une chanson de plus" annonce TAKA alors que Koubou tourne à sa fin. La dernière fut Keep it real. Toru, sûr de lui, rappe à sa manière des vers qui introduisent le passage méthodique des chœurs. Pendant que le public chante le refrain d'une voix claire, le strumming de Toru est rejoint par Alex et le jeu de batterie de Tomoya, dans un moment excellent avant que la musique ne tourne à sa fin.

"Merci !" crie TAKA au moment où le groupe pose ses instruments au sol, avant de se rassembler au centre de la scène. Les cinq membres se tiennent par la main puis saluent la foule en criant "merci !". Le public leur rend par des acclamations reconnaissantes. Toru a le dernier mot, "Aujourd'hui, nous sommes les personnes les plus heureuses du Japon". Après une représentation aussi sensationnelle, on sait que le public n'est pas très loin derrière eux.
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