Interview

Interview avec MONORAL

06/07/2009 2009-07-06 22:00:00 JaME Auteur : LuCioLe & CyberMoon

Interview avec MONORAL

JaME s'est entretenu avec le groupe MONORAL lors de son passage à Paris.


© VAMPROSE
La veille de leur concert parisien, MONORAL répondait à nos questions.

Note : Anis ayant vécu une partie de son enfance en France, nous a répondu en partie en Français. Pour une meilleure compréhension de l’article, nous vous indiquerons pour chaque réponse quelle langue il utilise.

Bonjour. Pouvez-vous, s'il vous plaît, vous présenter à nos lecteurs qui ne vous connaîtraient pas encore ?

Anis (en français) : Je suis le chanteur de MONORAL, je m’appelle Anis et lui c’est Ali.
Ali : Ali, je joue de la basse.


Depuis votre dernière interview avec JaME, votre album Via est sorti. Comment décririez-vous cet album ?

Anis (en français) : En fait, c’est un album assez coloré je pense. Il y a quelques vieilles chansons, qu’on avait composé quand on préparait Turbulences et de nouveaux matériaux. Je crois que c’est un peu tout ce qu’on avait depuis In Stereo jusqu’à présent, un peu mélangé. Il n’y a pas des couleurs fortes comme dans In Stereo ou Ammonite. C’est un petit pot pourri du groupe.
Ali : Comme il dit (rires), nous voulions faire un candy pop album. Je pense que nous avons réussi à le faire.


On peut remarquer une évolution entre Turbulences et Via, qu’est-ce qui vous a inspiré pour cet album ?

Ali : Pour Turbulences, nous nous sommes focalisés sur notre volonté de faire un album qui serait différent de nos autres albums. Nous voulions vraiment faire des chansons différentes et donner de nouvelles sensations. Via est quelque chose de différent de ce que MONORAL a l’habitude de faire. Je pense que c’est un mélange de tout ce que l’on a pu faire jusqu’à présent.
Anis (en anglais) : C’est ce que j’ai dit avant en fait. (rires)
Ali : Ah oui, c’est ce que tu as dis en français… (rires)
Anis (en français) : Je crois que l’on a été très inspiré par les concerts que l’on avait faits. On voulait mettre dans notre album l’essence de plusieurs pays, même ceux où nous ne sommes pas allés comme le Costa Rica. On a essayé de faire un album vraiment « Via » (ndlr : Pour les lecteurs non anglophones, en anglais Via signifie Voyage) qui pourrait nous emmener sur d’autres continents pour faire des concerts. C’est ce qu'il s’est passé d’ailleurs ! On a sorti l’album et après nous avons fait l’Amérique, le Mexique, l’Amérique du Sud et là on est en France, on a fait aussi l’Espagne.
Ali : Je suis tout à fait d’accord avec ça. (ndlr : Ali ne comprend pas quand Anis parle en français) (rires).


On sent dans votre démarche musicale une envie de dépaysement, de vouloir créer un univers étranger et loin de celui que nous connaissons, est-ce volontaire ? Que voulez-vous faire ressentir par le biais de votre musique ?

Anis (en français): Non pas vraiment. Je suis né en Angleterre et j’ai traversé beaucoup de continents. Je crois qu’on essaye de faire de la musique qui soit naturelle pour nous. On n’essaye pas de faire quelque chose de difficile ou de facile. C’est pour cela que je chante en anglais, c’était plus naturel pour moi parce que j’écoutais beaucoup de chansons anglaises. Je ne suis pas né ici mais j’ai vécu quand même 13 ans à Paris. J’écoutais bien sûr des chansons françaises mais la plupart était en anglais. Et puis, c’était vraiment plus facile pour nous d’écrire des paroles en anglais vu qu’Ali parle aussi anglais… Oui vraiment, c’était juste facile pour nous, pour faire de la musique en fait.


Les sonorités que vous jouez sont un mélange de plusieurs styles différents. Tantôt progressives, parfois ethniques, le tout mélangé au rock. Comment en êtes-vous venus à créer un tel univers ? Comment se passe l’écriture de vos chansons ?

Ali : Je ne sais pas si c’est vraiment si vaste que cela en terme de musique. C’est un peu comme pour un écrivain, tout ce qu’il écoute et lit influence son écriture. Même s’il y a des musiques qui ne nous touchent pas, elles ont un impact sur nos chansons. Donc je ne crois pas vraiment que ce soit si étendu que cela en comparaison à d’autres groupes. MONORAL a en quelque sorte une direction vers laquelle il essaye de tendre. Nous avons essayé de faire quelque chose qui n’a pas été encore fait mais qui nous excite à la fois.


Quelles-sont vos influences musicales ?

Anis (en français) : C’est un peu de tout. Je crois que Ali et moi on a écouté un peu tout et rien en même temps. Quand j’étais plus petit, j’écoutais beaucoup les Jackson 5, quand j’avais environ 5 ans et tout ce qui était un peu dansable en fait. Avant le lycée, j’écoutais tous les hits, comme tout le monde, tout ce qu’il y avait en France, vraiment tout. Lui aussi, il écoutait beaucoup de chansons. (En anglais) Qu’est-ce que tu écoutais ?
Ali : Moi j’écoutais plutôt de vieilles chansons. J’adore Radiohead. C’est vraiment un groupe étonnant. J’ai eu l’opportunité de les voir grandir en tant que groupe depuis leur premier album et leur premier concert au Japon. C’était fascinant de voir un groupe partir de rien jusqu’à aujourd’hui où on peut dire qu’ils sont extrêmement connus. Ce qui est bien avec eux, c’est que leur musique n’est pas du tout commerciale. Ils font vraiment de la musique artistique et ils arrivent quand même à réAliser des succès commerciaux. C’est quelque chose de très rare et c’est vraiment ce que je respecte chez eux. Il y a beaucoup d’autres groupes qui arrivent à faire de la vraie bonne musique mais qui ne parviennent pas à avoir autant de succès. Radiohead aime Jeff Buckley (Ndlr : chanson, musicien et auteur-compositeur américain qui a inspiré Radiohead).


Pour Halloween l’an dernier, vous avez participé au concert de VAMPS. Comment cela s’est-il passé ? Quels étaient vos costumes ?

Ali : Tu étais habillé en infirmière, non ?
Anis (en français) : Ouai je crois, ouai… (rires). On a fait trois halloweens en fait, le notre et deux avec VAMPS. Lui, c’était Amy Winehouse avec VAMPS et moi j’étais en samouraï. Le jour où on a joué en tant que MONORAL, on a fait une espèce de cirque du soleil. J’étais déguisé en licorne, habillé tout en blanc. C’était fou.


Donc, vous n’avez pas eu de vrai cheval sur scène comme vous le souhaitiez ?

Anis (en français) : Je le voulais mais ça ne s’est pas passé. Au lieu de ça, j’ai donc fait une licorne (rires). Un vrai cheval, c’était assez difficile mais peut-être cette année ou l’année prochaine qui sait… Mais je trouve que ça fait vachement bien d’avoir des chevaux dans un concert, ça fait classe.


En effet ! En Décembre 2008, vous avez fait votre première tournée en Amérique du Sud. Quels ont été les meilleurs et les pires moments pour vous lors de cette tournée ?

Ali : On ne peut pas dire que ce soit des souvenirs particulièrement difficiles mais, quitte à citer quelque chose, je dirais que les pires moments étaient surtout dûs aux déplacements rendus difficiles par la quantité de bagages et de matériel qu’il fallait transporter. De plus, les bagages sont limités en poids dans l’avion, en plus d’être mélangées. Nous avons fait à peu près trois changements en une journée et pour une raison obscure, nous avons mis 30 heures pour rejoindre le Brésil en partant du Mexique. Nous avons dû passer par les Etats-Unis, à Santiago ou je ne sais plus où… Cette journée fut un vrai cauchemar. Mais à part cela, c’était une super expérience pour nous. C’était la première fois que nous avions l’opportunité de nous produire en dehors du Japon et de voir un public qui écoutait nos nouvelles chansons. C’était vraiment enivrant de vivre cela.
Anis (en français) : J’ai aimé les arrivées. Lorsqu’on arrive c’est génial, on rencontre de nouvelles personnes, on se fait des amis. Le truc qui n’était pas cool, c’était lorsque l’on devait partir. On était tellement attaché aux personnes avec qui on a travaillé et ceux qui sont venus nous voir. Surtout, on a vraiment eu du mal à partir du Brésil parce qu’on y est resté 10 jours. Les brésiliens étaient en charge de la tournée et on était avec eux partout, au Chili, au Mexique et au Brésil, vraiment partout. On a été un mois avec eux. C’était un peu triste de rentrer. Les gens étaient vachement chauds, ils connaissaient toutes les chansons et chantaient avec nous. C’était émouvant.


Avez-vous été surpris par certaines choses lors de cette tournée ?

Anis (en anglais): Il y a beaucoup de choses par lesquelles j’ai été très surpris. Je ne sais même pas comment les personnes connaissaient MONORAL. Nous étions le groupe japonais à jouer dans le plus de villes là-bas. Beaucoup de personnes sont venues, ils nous connaissaient, ils chantaient avec nous, ils mettaient de l’ambiance, ils pleuraient aussi. C’était vraiment formidable.
Ali : Tout n’était que surprise en fait.


Nous avons entendu que votre concert de Montpellier a été annulé et vous aviez fait un concert acoustique improvisé dans un bar. Comment s’est passée votre soirée et la rencontre avec vos fans ?

Ali : On se sentait tellement mal pour les fans à cause de cette annulation. Nous avions appris le matin même que le concert était annulé. Nous voulions vraiment faire ce concert parce qu’il y avait des personnes qui venaient du monde entier et pour les Montpelliérains. Nous ne savions pas quand nous pourrions revenir donc nous voulions vraiment faire un concert. C’est bien qu’on ait fait quelque chose quand même mais bon ...
Anis (en anglais): On emmerde les responsables de l’annulation du concert de Montpellier ! (En français) On savait qu’il y avait des gens qui nous attendaient. Des Montpelliérains mais aussi des gens qui venaient de Normandie, du Japon et de Taïwan. Il y avait plein de gens venus pour nous voir jouer. C’était vraiment irresponsable d’annuler comme ça. Je suis vraiment content que l’on ait pu faire quelque chose. Il y a des musiciens qui sont venus nous voir de Montpellier et qui nous ont aidés à trouver un café avec une terrasse pour pouvoir jouer. Quelques personnes nous ont prêtés des guitares acoustiques. Nous n’avions que des instruments électriques. Ils ont emmenés les amplis et les grattes. Cependant on voulait êtres sûr que toutes les personnes qui devaient aller au concert ce soir-là, seraient présentes. La salle étant dans une ville isolée, on avait laissé une affiche à la salle prévue à l’origine pour prévenir. On a pris notre car pour emmener les gens qui n’avaient pas de voiture pour être sûr que tout le monde soit présent. C’était peut-être mieux, parce que du coup, on a pu en profiter pour parler avec les gens. On a fait la même chose à Paris hier parce normalement on devait jouer le 3 Mai puis la date a été décalée au 5 Mai. Il y avait beaucoup de personnes qui ne pouvaient pas assister au concert le 5. On savait par contre qu’on ne pourrait pas jouer comme à Montpellier parce qu’à Paris ce n’est pas aussi facile de faire cela à cause du monde. Ce n’est pas bien que le concert ait été annulé mais cela nous a donné l’opportunité de rencontrer des gens et de leur parler. C’était pas plus mal finalement. Cela aurait pu être pire si nous n’avions pas rencontré les gens de Montpellier et Paris !


La nuit de votre concert à Montpellier, c’était le 1er Mai. Ce jour là, en France, nous avons pour coutume d’offrir du muguet. Est-ce que des fans vous en ont offert ?

Anis (en anglais) : Oui le 1er Mai vous offrez du muguet, j’en ai eu un brin. C’est synonyme de chance.
Nous leur offrons un brin de muguet.
Anis (en anglais) : Wha, super. Merci beaucoup.
Ali : C’est pour la chance non ? Nous allons en avoir bien besoin pour cette tournée je crois (rires). Merci beaucoup.


Aujourd’hui, vous êtes à la fin de votre première tournée Européenne. Comment s’est-elle passée ?

Ali : Pour vous dire la vérité, nous avons eu énormément d’annulations pour cette tournée. C’était une première pour nous. En tant que musicien, c’est très frustrant d’avoir des concerts annulés parce que nous sommes venus ici pour jouer. Quand un concert est annulé, nous ne pouvons pas laisser sortir notre énergie. Ce n’est pas comme si nous étions ici pour passer des vacances. Certes les villes sont jolies et nous avons eu le temps de les visiter suite aux annulations mais c’était vraiment frustrant de ne pas pouvoir jouer. Nous et notre production allons nous assurer qu’à l’avenir cela ne se répète pas et je veux être vraiment sûr que cela n’arrive plus jamais. Ceci dit, c’était la première fois que je venais en Espagne et en France. C’était vraiment très joli, j’ai toujours souhaité venir en Europe mais je n’en avais jamais eu l’occasion. C’est comme si un rêve devenait réAlité. La prochaine fois que nous viendrons, j’espère que cela sera avec un meilleur emploi du temps. Nous espérons faire plus de dates.
Anis (en anglais): Ce qu’il veut dire par là, c’est que les personnes qui sont responsables des annulations, « Fuck you very much » (rires).
Ali : En même temps, je me sens très responsable de ces annulations puisque finalement nous ne pouvions pas nous présenter devant le public. Nous devons apprendre de ces expériences pour être sûrs que cela n’arrivera plus.
Anis (en français): Nous voudrions vraiment faire une bonne tournée avec un peu plus de dates. On est vraiment désolé surtout pour les espagnols parce que les concerts à Vigo et Gijon ont été annulés. Le jour où nous devions partir à Vigo, nous avons appris l’annulation alors que nous étions encore à Madrid, du coup nous n’avons pas pu aller sur place. Nous n’avons rien pu faire et nous n’avons donc pas pu aller à la rencontre de nos fans comme à Montpellier. C’était vraiment dommage.


Toutes ces annulations ne vous ont pas découragés pour revenir ?

Anis (en français) : Non, non au contraire, ça nous a beaucoup plus motivé en fait. Ce qu’on fait maintenant, ce sont des tournées où nous sommes invités à venir. Notre maison de production s’est mise d’accord avec eux. Ce sont plutôt ceux qui nous ont invités qui ont fait les démarches. Je crois qu’on a hâte de faire une tournée de notre plein gré pas forcément en organisateur. Après ce qu’il s’est passé, on aura vraiment besoin de faire des démarches pour venir. Il y a quelques groupes japonais qui font les démarches eux même, mais nous n’avons jamais fait ça. On a attendu d’avoir des opportunités pour venir. On va, à l’avenir, faire plus de démarches et s’il y a des personnes qui lisent ça et qui sont intéressées pour que l’on vienne, on bossera avec eux directement. C’est vraiment mon rêve de faire une bonne tournée, faire des bons concerts bien organisés. A Montpellier, on parlait de ça en disant que l’on prendra notre revanche l’année prochaine.


Vous avez aussi souffert d’un manque de publicité.

Anis (en français) : C’était même de l’anti publicité. Ils ont tout fait pour annuler les salles. J’ai l’impression qu’ils ont fait tout le contraire pour nous gêner, nous et ceux qui voulaient venir nous écouter. C’est vraiment l’impression que j’ai eu et ça nous a vraiment dégouté nous et les gens en général. On fera tout pour faire quelque chose de normal.


Avez-vous quelques anecdotes à nous raconter sur cette tournée ?

Anis (en anglais) : Je pense que nous avons bu beaucoup pendant cette tournée. Il n’y a pas eu un seul jour où nous n’avons pas bu.
Ali : Oui depuis le début de la tournée, Anis a bu comme s’il n’y avait pas de lendemain (rires).
Anis (en anglais) : C’était à cause des annulations. Après ça non.
Ali : Il dépasse les limites et cela se finit assez pitoyablement en fait.
Anis (en anglais) : Depuis la première annulation, je n’ai pas été capable de vraiment apprécier les jours qui ont suivi. Ce furent des jours très très tristes. J’ai beaucoup bu pour oublier.
Ali : Paris est une ville dans laquelle il a vécu mais je le dis encore une fois, c’est très joli. J’ai visité un musée.
Anis : Le Louvres.
Ali : Oui le Louvres. J’ai toujours voulu le visiter. On a passé 3 heures là-bas. C’était fascinant et j’ai vraiment apprécié tous les moments passés durant cette visite. Je suis sûr que je n’oublierai jamais ce voyage.
Anis (en français) : On a marché sur les Champs Elysées et on est monté à l’Arc de Triomphe. On a vu Paris d’en haut. Ce soir, on va à la Tour Eiffel, c’est plus beau le soir.
Ali : L’Espagne, c'était vraiment génial aussi.
Anis (en anglais) : Oui l’Espagne c’était vraiment génial.
Ali : Il y a toutes sortes de paysages en Espagne. Barcelone est vraiment une ville fascinante.
Anis (en anglais) : J’ai beaucoup aimé Grenade.
Ali : Oui moi aussi. J’aurais aimé que l’on reste plus longtemps pour visiter la ville.
Anis (en français) : Les trois premiers jours, c’était vraiment l’enfer. On bougeait tout le temps, on restait juste une nuit sur place. J’aurais bien voulu rester un peu plus longtemps. C’est dommage.


Et comment avez-vous trouvé votre public européen ?

Ali : Le public a été différent à chaque concert. Au début de la tournée, nous avons joué avec Niños Mutantes. Une bonne partie du public est venue pour les voir eux. Je crois que beaucoup de personnes du public ignoraient qui nous étions. C’était vraiment bien parce que nous n’avons jamais eu l’opportunité de jouer devant des personnes qui ne nous connaissaient pas du tout. J’ai trouvé très naturel le déroulement du concert et nous avons eu de bons retours. Comme les pays d’Amérique du sud, j’ai trouvé leur état d’esprit très musical. Ils étaient là vraiment pour la musique et ça m’a fait du bien. S'agissant de la France, nous n’avons malheureusement pas encore joué (rires). J’ai vraiment hâte d’être à demain.


Maintenant, quelques questions plus personnelles. Qui avez-vous dans votre lecteur MP3 ?

Anis (en anglais) : Les chansons que j’ai dedans ? J’en ai énormément ! Le premier que j’ai dans la liste c’est A-Ha et le dernier ZZ Top (rires).
Ali : J’ai énormément de choses dedans. Les nouvelles choses que j’ai mis spécifiquement pour faire le voyage : Desiree Jones que je n’aime pas du tout (rires), le dernier Depeche mode, plutôt cool. Qu’est-ce que j’ai mis d’autre ? J’ai aussi mis Silver Apples, un groupe de musique progressive des années 60, que j’ai utilisé dans des buts bien précis. Akira et Daigo, notre guitariste et notre batteur, étaient complètement bourrés un soir et je leur ai mis la musique dans les oreilles. Je pense qu’ils ont fait des cauchemars tellement cette musique est délirante. Je l’avais mis spécialement pour eux. A part ça, ce sont de vieux singles classiques.


Quel album avez-vous le plus écouté dans votre vie ?

Ali : Quel album ai-je écouté le plus ? Je me demande …
Anis (en anglais) : Quand on enregistre de la musique, on écoute la même chose encore et encore. Ca devrait être MONORAL pour nous.
Ali : C’est vrai.
Anis (en anglais) : Lorsque l’on fait une chanson, on l'écoute des centaines de fois jusqu’à ce qu’on décide de la mixer. Par contre dire un nom d’album, j’en ai aucune idée. J’écoute plus de cassettes que de cd en fait.
Ali : C'est vraiment un fan classique, il a tout écouté des milliers de fois. Les CD que j’ai acheté le plus, car je les ai cassés ou perdus à chaque fois, sont ceux de Radiohead et d’autres, car je perds souvent mes CD.
Anis : Moi aussi j’en perds souvent.
Ali : Il y a un album que j’ai en 8 exemplaires, mais aucun d’eux n’a de CD à l’intérieur ! (rires) C’est pourquoi je dois toujours en racheter un (rires).


Dans MONORAL, quelle est votre chanson préférée ?

Ali : Je me demande …
Anis (en anglais) : Ca change tout le temps !

Mais maintenant ?

Anis (en anglais) : Celle qui est vraiment spécial pour nous serait une chanson parfaite.
Ali : Ce serait une bonne opportunité pour nous, il faudrait que nous soyons très fier de la manière dont cette chanson a été créée, une chanson qui arrive au bon moment et qui décrive bien l’atmosphère ambiante. Nous espérons qu’elle n’est pas encore sortie.


Jouez-vous à des jeux vidéo ?

Anis (en anglais) : Je n’y ai pas joué depuis longtemps !
Ali : Il adore les jeux vidéos. Je n’aime pas jouer avec lui parce que la chose la plus importante pour lui c’est de gagner. Il n’en à rien à faire de « s’amuser ensemble ». Vous voyez c’est tout dans la victoire.
Anis (en anglais) : C’est juste comme ça que je m’amuse. Ca détruit la motivation des autres à jouer avec moi. Je n’ai pas joué depuis longtemps, 3 ans maintenant. J’avais l’habitude de jouer à des jeux de sport comme le foot, le golf, et des jeux d’horreur. Et puis j’ai raté certains épisodes de Resident Evil, de Metal Gear. J’économise, quand le temps sera revenu je m’y remettrais.
Ali : Quand je joue aux jeux vidéo, je deviens vite accro et je détruis ma vie. Vers 13-14 ans, quand la première console Nintendo est sortie, je ne faisais que jouer pendant des mois, et je me disais « Merde je perds mon temps ». C’est pourquoi je n’y joue plus que lors de fêtes.


Quels sont vos projets futurs ?

Anis (en anglais) : De faire une super tournée européenne (rires) « Peace ! » Je l’imagine bien organisée.

Préparez-vous de nouveaux album ?

Anis (en anglais) : Oui, nous écrivons toujours de la musique. Dès que l’on aura une bonne chanson elle sera produite. On a été feignant après la première sortie, mais maintenant on se presse pour sortir de nouveaux albums. En ce moment nous nous concentrons davantage sur l’écriture de la musique.



Nous tenons tout particulièrement à remercier Anis et Ali pour leur gentillesse et le temps qu’ils nous ont consacré. Nous remercions aussi J pour sa réactivité, sa disponibilité et sans qui nous n’aurions pas pu réaliser cette interview.
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