Interview

Interview avec Sadie

26/08/2009 2009-08-26 22:00:00 JaME Auteur : polina & Non-Non Traducteur : Fii-chan

Interview avec Sadie

JaME a pris l'occasion de vous faire découvrir le groupe très populaire de visual kei Sadie dans une petite interview.


© Sadie
Peu de temps après la sortie de leur premier album MASTER OF ROMANCE, les membres de Sadie ont accepté de rencontrer JaME afin de raconter leurs histoires, de nous parler de leurs nouvelles sorties et même de leur activité à l'étranger.

Tout d'abord, pourriez-vous vous présenter à nos lecteurs, s'il vous plaît ?

Mao : Je suis le chanteur, Mao
Tsurugi : Je suis guitariste, Tsurugi
Mizuki : Je suis guitariste, Mizuki
Aki : Je suis le bassiste, Aki
Kei : Je suis le batteur, Kei

D'où est venu votre nom de groupe, Sadie ?

Mao : Avant de former Sadie, j'ai vécu divers évènements tristes qui m'ont fait déprimer. J'ai donc pensé à monter un groupe, avec pour thème la tristesse que je ressentais à cette époque.
A partir du mot tristesse en anglais, "sad", j'ai pensé à Sadie.

Quel est le concept du groupe ?

Mao : Actuellement notre concept s'étend de toutes sortes de manières, mais au tout début, quand on a décidé de former un groupe, notre concept était la douleur, la tristesse et le désespoir.
Je les inclus et les exprime explicitement dans mes paroles.

Pouvez-vous nous dire comment s'est formé le groupe ?

Mao : Après la séparation de mon précédent groupe, je suis resté un an sans jouer dans aucune autre formation. A ce moment là il m'est arrivé beaucoup de choses, y compris quelques tournants dans ma vie. Quand j'ai voulu refaire un groupe, j'ai d'abord demandé au bassiste, Aki. On a alors parlé tous les deux, on se disait : "on veut faire ce genre de groupe", on a fait des projets ensemble.
(s'adressant à Aki ) : Non ?

Aki : Si si. (rires)

Qu'avez-vous pensé, Aki, lorsque Mao vous a fait une telle demande ? Pensiez-vous jouer ensemble rapidement ?

Aki : La première fois qu'il m'a demandé, ça ne m'a vraiment rien dit ! (rires)
Mais finalement j'ai décidé de travailler avec lui, car ce qu'il voulait faire se rapprochait beaucoup de mes propres ambitions à la suite de la séparation de mon précédent groupe.

Comment avez-vous rencontré les autres membres ?

Mao : C'est arrivé différemment avec chaque membre. En fait on les a cherchés de diverses façons. A la fois en regardant avec nos yeux, en écoutant avec nos oreilles et bien sûr en découvrant leur personnalité.
A partir de ça on essayait de déterminer la future composition du groupe.

Êtes-vous allés vous voir en concert les uns les autres ?

Mao et Aki : Oui.

Quand et comment avez-vous commencé votre carrière musicale ?
Pourquoi avez-vous eu l'envie de faire de la musique ?


Mizuki : Je jouais dans un groupe au lycée.

Quel genre de groupe était-ce ?

Mizuki : Et bien, du visual kei à fond ! (rires)

Jouiez-vous déjà de la guitare ?

Mizuki : Non, en fait je faisais de la basse parce qu'il n'y avait personne d'autre pour en jouer. (rires)

Et vous avez substitué votre basse à la guitare ?

Mizuki : Pour être honnête, je voulais faire de la guitare depuis très longtemps. Mais bon, je devais jouer de la basse à ce moment-là. Je pensais aller a l'université, comme tout le monde, mais un jour je me suis dit : "non, je veux jouer dans un groupe". Je n'ai alors plus jamais étudié et je passais mon temps à faire de la musique. (rires)

Kei : Je faisais de la musique quand j'étais encore à l'école, juste pour le plaisir. Je n'ai jamais pensé à en faire mon métier.
Après avoir fini le lycée, j'ai déménagé à Osaka, où j'ai commencé un petit boulot.
Un ami m'a demandé : "pourquoi on ne monterait pas un groupe ?", je lui ai dit : "oui, pourquoi pas".
On a commencé à jouer ensemble, et juste au moment où je pensais que je voulais m'y mettre sérieusement, mon ami m'a annoncé : "j'arrête". J'étais vraiment très énervé et je suis devenu encore plus déterminé à continuer.

Mao : Ce n'était pas clair au début pour moi. Je ne me disais pas des trucs du genre : "je veux vivre de ma musique". En général, je ne pense pas que les gens se disent : "je gagnerais ma vie comme ça" dés qu'ils commencent à jouer d'un instrument. Enfin, l'idée leur traverse peut-être l'esprit, mais c'est tout.
J'étais dans un groupe depuis le lycée, mais ce n'est qu'à l'université, après avoir étudié en Angleterre, être rentré au Japon, et avoir arrêté mes études que j'ai pris ma décision finale. Vivre de ma passion pour la musique.
Je me suis demandé ce que je voulais vraiment faire, j'ai voulu remettre de l'ordre dans ma vie.
C'est là que je me suis dit : "tant pis si je finis pauvre, je me lance dans la musique !"

Et ça ne vous a jamais tenté de jouer d'un instrument plutôt que d'être chanteur ?

Mao : Non, jamais. J'ai commencé par jouer de la guitare, mais j'ai très vite arrêté au lycée. Je trouve ça plus amusant de chanter.

Aki : Je joue du piano depuis tout petit. J'ai continué jusqu'à ce que j'entre dans un groupe. Je ne me rappelle pas vraiment en fait. Mais je n'ai jamais pu imaginer autre chose que faire de la musique.
Je ne me rappelle même pas avoir été poussé ou quoi que ce soit, c'est venu naturellement. (rires)

Tsurugi : Je pensais à faire de la musique mon métier après le lycée. Comme cela m'intéressait beaucoup, je suis entré dans une école de musique, un peu comme une école des Beaux-Arts du son. Il y a là-bas des formations pour les métiers liés aux enregistrements audio, comme ingénieur du son par exemple.
Mais là, j'ai réalisé que moi, ce que je voulais, c'était être sur le devant de la scène.
J'ai demandé l'avis de mon entourage, de mes parents, j'ai cherché d'autres écoles où je pourrais apprendre le métier de musicien, mais finalement j'ai décidé d'apprendre par moi-même.
Il existe bien des écoles spécialisées, mais j'ai entendu dire que l'on y apprenait seulement des trucs de base. "Si c'est comme ça", me suis-je dit, "autant jouer d'un instrument tout seul".
J'ai eu un peu le même sentiment que Aki, tout ce que je voulais, c'était faire de la musique.
Je pense que j'ai bénéficié d'un bon environnement, et maintenant je suis très heureux de pouvoir continuer à faire ce que j'aime.

Quelles sont vos influences musicales ? Par quoi êtes-vous inspiré ?

Aki : Par absolument tout. Aussi bien les sons que j'entends, les personnes que je rencontre, etc... Je pense que l'inspiration est partout. Par exemple, en ce moment même, la musique de fond qui passe, la conversation que nous avons, ça pourrait très bien avoir une influence sur notre musique.

On vous colle souvent l'étiquette de groupe de visual kei, mais votre image semble plus se rapprocher du métal. Que pensez-vous du fait d'être classé groupe de visual kei ?

Sadie : Oui, nous sommes un groupe de visual kei !

Cela ne vous pose aucun problème ?

Aki : Non, aucun.

Tsurugi : On peut nous prendre pour un groupe de métal de par notre approche musicale, ou par le son de la guitare et de la batterie qui est assez puissant. Mais c'est juste la technique que nous utilisons pour exprimer notre musique. Cela peut très bien évoluer. On n'a pas de concept fixe, on ne se dit pas que parce que nous nous maquillons ainsi, nous devons faire ce genre de musique.

Comment créez-vous vos chansons ? Avez-vous un processus de composition ? Est-ce que tout le monde y participe ?

Aki : Souvent, nous faisons en sorte que chacun puisse faire une démo, et ensuite nous jouons tous ensemble en improvisant par dessus en studio.

Est-ce que les démos sont différentes les unes des autres ?

Aki : Et bien la personnalité de chaque membre se ressent par le genre de chanson et le degré d'achèvement de la démo. C'est difficile d'exprimer des sensations musicales avec des mots... En tous cas au final cela devient bien des chansons.

Tsurugi : La démo doit être au moins assez achevée pour que chacun de nous cinq puisse se dire : "Ah, il veut faire ce genre de choses".

Aki : Mais parfois, on aurait réellement besoin d'explications verbales pour comprendre ! (rires) Tsurugi essaye vraiment de faire de la haute qualité.

Tsurugi : Je fais toujours quelque chose de très complet pour que le groupe puisse percevoir tout de suite le regard que je porte sur le monde. Bien sûr, je sais qu'au final c'est celui de Sadie, mais je dois tout d'abord présenter mon travail aux autres. Si je n'arrive pas à leur faire comprendre ce que je veux faire et quel genre de vision du monde je veux exprimer ; alors toute la signification de créer et de sortir des chansons disparaît. Je préfère le faire entièrement, quitte à le détruire par la suite si cela ne convient pas.

Aki : En fait, les démos des autres sont pour moi comme des images. Si je les compare comme telles, ce serait plutôt de l'art abstrait. Mais bizarrement celles de Tsurugi m'apparaissent comme des croquis.

Arrive-t-il que les démos soient complètement différentes de ce que vous jouez en studio ?

Aki : Bien sûr. Mais du fait que nous pensons que tous les changements sont positifs, cela ne nous dérange pas du tout.

Écrivez-vous les paroles après la musique ?

Mao : Oui, après que la musique soit complètement terminée. Quoique cela peut varier selon l'importance de la voix ou de la musique dans le morceau. En général, j'attends le tout dernier moment, après qu'on ai terminé la partie musicale, l'enregistrement de chaque instrument et puis la mélodie. J'ai un carnet pour créer mes paroles, je l'utilise pour choisir et utiliser l'image la plus proche de la chanson. Je le fais vraiment par instinct.

Pour vos fans étrangers qui ne comprennent pas le japonais, pouvez-vous nous dire quel genre de message vous souhaitez faire passer dans vos chansons ? Quel thème revient souvent dans vos paroles ?

Mao : Je ne peux pas vraiment déterminer un thème principal, mais j'exprime la plupart du temps les changements de mon état mental. Par exemple, dans une année nous avons trois périodes de temps entre nos enregistrements et nos tournées, et j'ai envie d'écrire sur mes expériences durant ce temps là, honnêtement et sans détour.
C'est un peu comme se dire : "maintenant je pense comme ça...", "et maintenant, qu'est-ce que tu penses ?". Je veux que cela se rapproche le plus possible d'un journal intime, expliquant les étapes de ma vie et mon environnement. Si à un moment donné je suis au fond du gouffre, le seul fait de pouvoir exprimer ce que je ressens à quelqu'un me rend heureux. Je veux parler de mon état mental honnêtement, quel qu'il soit.

Certaines de vos chansons, comme "raver in darkness", contiennent énormément de paroles en anglais. Pourquoi avez-vous choisi d'utiliser l'anglais plutôt que le japonais ?

Mao : Ce n'est pas que les paroles doivent être écrites en anglais plutôt qu'en japonais, mais quand j'imagine la chanson le son semble me dicter la langue à utiliser. Si je pense que l'anglais est plus approprié alors je choisis l'anglais. C'est juste au feeling. Du moment que ça colle à mon image, ça ne fait rien que les paroles soient en anglais, en japonais, ou même les deux à la fois.

Sadie vient juste de sortir MASTER OF ROMANCE ce 25 février.
Comment c'était d'enregistrer votre premier album ? Est-ce qu'il répond à vos attentes ?


Aki : Tout s'est bien déroulé. Mais en fait, tout ce qu'on avait pu imaginer était trop fantaisiste. La réalité est évidement bien plus cruelle.
Mais on s'en est pas mal sorti. Après avoir terminé d'enregistrer, j'ai quand même regardé en arrière et je me suis dit qu'on aurait pu faire mieux. C'est humain. (rires)

Avez-vous commencé à composer après avoir décidé du concept de l'album ?

Aki : Oui, tout a fait. On n'a jamais écrit de chanson sans concept. Jusqu'à maintenant tous nos CD avaient leur propre concept.

Cet album débute avec des créatures imaginaires, comme une sorte d'ouverture magnifique au piano, suivie du puissant "Ice Romancer" et de "Shigan", lourd et sombre. Il y a une véritable diversité de chansons, passant du rapide et énergique "Grieving the dead soul" au dramatique "Swallow rain". On se sent un peu comme à la fin d'une histoire lorsque l'on arrive à la dernière chanson de cet album.

Aki : Je pense que chaque chanson doit être une sorte d'histoire, racontée du début a la fin. De plus, quand on les regroupe, l'album entier doit aussi être une histoire complète. On fait très attention à cela.

Mao, votre voix change selon les chansons. Adaptez-vous votre façon de chanter pour coller à l'image de la chanson ?

Mao : Bien sûr, il y a des chansons où je chante de façon normale et directe ; cependant je veux montrer plus de "couleurs", alors j'essaye de chanter de différentes manières. Le mot "chanter" a une nuance de "chants", mais pour moi ma voix doit être comme un instrument. J'aimerais vraiment pouvoir en être capable, alors je chante de toutes les façons possibles et inimaginables.

Dans cet album on retrouve une grande diversité de chansons. Des morceaux simples et sobres comme "Virtual fakeman", ou au contraire dramatiques comme "Scarlet" et "Ageha no nakigara". Il y a aussi du rock entraînant comme "Kagerou" et "Parasite", qui paraît même assez grotesque.

Aki : Je pense qu'il n'y a pas d'intérêt à faire tout le temps le même genre de chanson. Si on a déjà fait une chanson d'un certain genre, alors elle suffit. Faire une même chanson c'est... enfin je sais qu'il y a des différences au niveau de la similarité objective ou de la similarité subjective... mais on essaye toujours de faire quelque chose de différent quand on écrit. Comme ça on est sûr de pouvoir dire clairement : " c'est différent", même si deux chansons peuvent sembler être du même genre.

Le 18 mars vous fêterez le 4eme anniversaire de votre premier concert. Comment le concept et les objectifs de Sadie ont-ils évolué pendant ces 4 ans ?

Aki : Ils n'ont pas vraiment changé, mais je pense que nous sommes devenus capables de voir plus de détails, et d'être plus réalistes. Ce qui n'était pas très clair avant est devenu plus facile à comprendre.

Mizuki : Moi par contre, ce que je veux exprimer a changé. Au début, j'étais assez féminin, et j'avais les cheveux long. (rires) Mon image était déterminée très explicitement. Maintenant je fais ce que je veux librement.

Kei, vous avez rejoint le groupe plus tard. Est-ce qu'il a été facile de vous habituer au groupe ?

Kei : C'était dur de se rappeler de toutes les chansons, mais ça a été plutôt facile de s'entendre avec les autres membres.

Mao, que pensez-vous de ces 4 ans ?

Mao : Nous n'avons pas fait de grandes choses, mais nous avons gravi les marches petit a petit. Nous avons juste accumulé de petites choses, lentement mais sûrement. C'est ce qui nous a conduit là où on nous nous trouvons aujourd'hui. En fait, on ne peut pas dire qu'il y ait eu de changements énormes, j'ai continué à avancer à mon allure et sur la voie en laquelle je croyais, malgré que l'environnement changeait. Le résultat est ce que nous sommes devenus maintenant.

Aki : L'essentiel n'a pas vraiment changé en quatre ans. Je pense qu'on a pu l'exprimer de toutes sortes de façons différentes.

Tsurugi : Pour moi, ces quatre années ont été vraiment intenses. Je ne me rappelle pas exactement quand, pourquoi, et comment on a pu évoluer. Tout s'est emballé très rapidement. (rires) Ce dont je me souviens, c'est qu'au début je donnais mon opinion à tort et à travers. Maintenant, je connais mes responsabilités, je sais ce que j'ai à faire et ce que je dois améliorer. Avant j'étais un enfant, mais je suis progressivement devenu adulte. (rires)

Vous est-il déjà arrivé de vous disputer ?

Tsurugi : Et bien, même maintenant, il nous arrive d'être en désaccord. (rires) Comme nous sommes tous très sérieux en ce qui concerne le groupe, c'est inévitable. Je pense que c'est une bonne chose, étrangement.

Quel est le rôle de chaque membre dans le groupe ?

Tsurugi : Depuis le tout début du groupe, je me concentre principalement sur l'écriture des chansons. Quand on fait des pré-productions avant d'enregistrer, j'enregistre le son de tous les membres, je les arrange et les envoie à nos partenaires pour dire : "voilà le genre de musique que nous allons enregistrer". Il m'arrive aussi de produire nos démos. Comme vous le savez, si nous voulons reproduire le son "studio" de nos CD en live, il nous faut plus que cinq membres. Je dois alors m'occuper entre autre de la synchronisation du son. Je gère aussi les instruments et le matériel pour les concerts.

Aki : Ça a changé au fur et à mesure, mais en général je m'occupe de tout. Je fais les chansons, je crée le design. Ça c'est moi qui l'est fait !! (il montre la jaquette du DVD "grieving the dead soul", qui contient le concert du 5 octobre 2008 à l'Akasaka BLITZ) Pour le moment, Mao et moi sommes tous les deux les leaders du groupe. Mon plus grand rôle est sans doute de "refaire jouer les membres encore une fois si quelque chose n'est pas bien fait". (rires) Peut-être que les autres n'oseront pas le dire, mais si je pense que quelque chose ne va pas je le fais. En fait je suis la personne en charge de dire : "non, on recommence".

Est-ce que Aki est strict ?

Tsurugi : Oui, très !!

Sadie : (éclate de rire)

Mao est allé un an en Angleterre. Comment était votre vie là-bas, et qu'y avez-vous appris ?

Mao : Et bien, c'était juste... normal. J'étais dans une famille d'accueil et j'allais à l'école. Après je suis entré dans une résidence universitaire où on avait chacun une chambre, et une cuisine à partager.
Je ne sais pas trop pourquoi je suis allé là-bas.

Vous n'y êtes pas allé pour étudier l'anglais ?

Mao : Non pas du tout. Je n'étais pas motivé pour être étudiant, au Japon, alors je suis allé chercher la motivation ailleurs. Et puis j'ai arrêté l'école en rentrant au Japon. C'était plus pour mon expérience personnelle que pour étudier l'anglais.

Vous avez déclaré recevoir des lettres de fans étrangers. Aimeriez-vous jouer en dehors du Japon ?

Aki : Oui, nous en recevons beaucoup et nos fans nous posent des tas de questions. Nous voulons jouer a l'étranger.

Et que pensez-vous d'un accès à votre fan club pour les fans étrangers ?

Aki : Pour le moment, seules les personnes vivant au Japon peuvent y accéder, mais se serait super si notre groupe grandissait encore et que les fans du monde entier puissent être membre du fan club, qu'importe où ils se trouvent.

Pouvez-vous laisser un message pour vos fans étrangers ?

Mizuki : Jusqu'à présent nous n'avons joué qu'au Japon, mais nous aimerions beaucoup jouer a l'étranger aussi, alors soyez patients. Je suis sûr que nous finirons par venir, alors tenez-vous au courant et attendez-nous!

Kei : (en anglais) I need you !

Tsurugi : Nous n'avons jamais donné de concert à l'étranger alors ça me plairait bien d 'essayer.
Mais si vous ne nous avez jamais vu jouer et que vous voulez vraiment assister a un de nos concerts, venez au Japon.

Aki : J'aimerais faire une tournée mondiale un jour. Et ce serait super qu'on puisse se procurer nos CD n'importe où dans le monde.

Mao : Je fais de la musique, et pour moi qu'importe le lieu où l'on joue, on est tous les mêmes. Vous pouvez regarder nos clips et écouter notre musique grâce à Internet, et si ça vous plaît, s'il y a un lieu sur Terre où on peut se connecter à des gens qui on besoin de nous, alors je m'assurerais que ça devienne réel, petit à petit. Attendez-nous patiemment.


Merci beaucoup !!
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