Interview

Interview avec Râmen Events

03/10/2009 2009-10-03 22:00:00 JaME Source : Râmen Events Auteur : LuCioLe

Interview avec Râmen Events

Râmen Events nous parle de son actualité, du Râmen Festival qui a lieu le 16 octobre et de son projet de transport en bus pour les fans français !


© Râmen Events
Vous venez de créer deux nouvelles branches à Râmen Events : l’association Râmen Kyokai mais également une antenne française. Pouvez-vous nous parler de chacune de ces structures ?

Râmen Events : Oui, exactement. Les deux branches sont en fait françaises, même si Râmen Kyôkai comporte en son conseil d'administration des membres français et belges. La présidente de Râmen Kyôkai, Anne, vit à Paris, et le siège de l'association est en région lilloise. L'idée est d'avoir une structure associative qui permettrait à tous les gens qui le souhaitent de devenir membres et de recevoir des avantages exclusifs. Anne et son équipe travaillent sur une idée de webzine, et je planche sur une série d'avantages (entrées à gagner aux concerts, CD offerts, etc...). Tout cela est très récent et doit encore être affiné.
Quant à l'antenne française de Râmen Events, il s'agit en fait d'une personne qui vit sur Paris et qui travaille d'ores et déjà sur la promotion de HITT en France. C'est cette personne qui a organisé l'inauguration de Râmen Events et Râmen Kyôkai à Paris le 13 septembre dernier, par exemple. Elle est d'ailleurs la personne qui a permis la découverte de HITT en Europe.


Vous avez une actualité chargée avec de nouveaux artistes tels que HITT et Pinky Doodle Poodle. Pouvez-vous nous présenter ces artistes et nous en dire plus sur leur actualité ?

Râmen Events : Oui, nous terminons la tournée de HITT par Londres et Stockholm. On peut dire que plusieurs dates de la tournée ont constitué de véritables tremplins pour cet artiste. Dont Paris Manga, où le public était particulièrement important. HITT a également eu la chance de jouer au Spirit of 66, qui est un lieu mythique du rock en Belgique. Cette date avait un cachet particulier. HITT est un artiste sur lequel nous comptons beaucoup. Il retourne au Japon début octobre pour la préparation de son album, que nous éditerons en mars prochain. Une tournée promotionnelle accompagnera cette sortie. Nous savons déjà qu'elle passera par la Belgique, la France et l'Angleterre.
Quant à Pinky Doodle Poodle, la tournée débute le 15 octobre à Lille. Il s'agit d'un groupe pop punk mené par Yuria, que d'aucuns connaissent pour son interprétation de plusieurs génériques d'animés, ainsi que pour avoir prêté sa voix à l'un des personnages de "Shuffles!". La tournée est encore en construction puisque la date de Montpellier a sauté récemment pour cause d'épidémie de grippe A... Nous sommes donc en pleine recherche de nouveaux promoteurs pour la fin octobre...


Comment choisissez-vous vos artistes ?

Râmen Events : Par coup de cœur uniquement. A l'exception de HITT, qui a été sélectionné par plusieurs d'entre nous, tous sont des gens rencontrés au Japon, des amis, des gens que j'ai vu en live plusieurs fois, etc... Râmen Events est ma passion avant d'être une activité professionnelle, et je ne prendrai jamais le pli de travailler avec des gens détestables sous prétexte qu'ils vont "faire du chiffre". C'est contraire au principe même de création de Râmen Events...


Le 16 octobre prochain se tiendra votre premier festival : le Râmen Festival, dans la salle VK à Bruxelles, avec en tête d’affiche Dio – distraught overlord accompagné de Pinky Doodle Poodle et du groupe belge Guren. N'est-ce pas un peu risqué d'organiser un festival dédié à la musique japonaise en Belgique ?

Râmen Events : Si ça l'est. On ne fera jamais le même résultat qu'à Paris, même pour Dio, mais on le sait très bien. Dès lors les risques sont extrêmement calculés, et même en cas d'échec "de fréquentation", ce qui est presque incontournable, on ne prend pas de risques financiers, du moins pas de risques "fatals". C'est aussi l'avantage de la Belgique, où tout est globalement moins cher qu'en France au niveau culturel. Par exemple, une salle est environ, à capacité égale et situation géographique comparable, trois fois moins chère à Bruxelles qu'à Paris.
Et puis on le fait quand même car Dio est très apprécié en Belgique malgré tout, et qu'une petite scène visual a tout de même vu le jour ici.


Vous avez un projet d’organisation de transport en bus entre Paris et Bruxelles pour ce festival, pourquoi cette faveur envers les français ?

Râmen Events : C'est un projet qui cherche encore à voir le jour, car les réservations sont peu nombreuses et nous réfléchissons à la meilleure manière de mettre ça en place... Pour l'instant, le nombre de demandes ne permet pas la création de ce bus. Pourtant, nous aurions aimé mettre en place, faute de concert, un moyen pour que le public français puisse voir Dio. Sachant que ce sera peut-être la dernière fois et qu'il n'y aura pas de date en France...
Tout cela sera confirmé dans les prochains jours...


Nous vous proposons de découvrir les différents artistes présents lors du Râmen Festival :

Dio – distraught overlord : Groupe de visual kei que l’on ne présente désormais plus puisqu’il a été ces dernières années très présent sur la scène européenne. Malheureusement, il ne passera pas par la France pour sa tournée européenne, et suite au départ d’Erina, le groupe se mettra en pause après celle-ci.


Pinky Doodle Poodle : groupe pop-punk basé à Tokyo, est né de la rencontre de la chanteuse Yuria et du guitariste/compositeur George Hattori. En 2008, ils se lient au bassiste Kayakki, et le groupe gardera cette composition. Il fonctionne avec un batteur de session. Son son est "pop punk", entraînant et en même temps "mignon", grâce à la voix très enfantine de Yuria. Cette dernière a créé Pinky Doodle Poodle après une très belle carrière solo. Elle signe notamment le thème de Shuffle!, animation à succès, pour laquelle elle est également seiyuu. Elle était également leader du groupe Honey Bee, avec lequel elle interprètera les thèmes de Gravion, Sumomomomomomo et Canvas 2.


Guren : C'est en août 2008 que naît Scars, un groupe belge qui adapte à sa manière les classiques du visual-kei. Quelques mois plus tard, le groupe se produit sur la scène de l'Asianim, convention liégeoise qui prend place en janvier 2009. Désireux de créer une atmosphère personnelle en composant leurs propres chansons, le groupe change de peau pour prendre le nom de Guren (« Gang » en japonais). L'opération est réussie et consacrée par la sortie de Invidio en janvier 2009, suivie d'une performance convaincante à la convention bruxelloise Animansion 2009. Depuis lors, le groupe honore son credo : travailler dur pour apporter à son public musique et shows visuels de qualité.



JaME remercie Aurélie de Râmen Events pour nous avoir accordé cette interview malgré son emploi du temps chargé en ce moment.
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