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NDLR : Avant toute chose, nous tenons à nous excuser car les photos de ce live report ne sont pas contractuelles et proviennent du concert de St. Petersburg. Malgré notre accréditation photo, nous n'avons jamais eu de retour de validation de nos clichés, donc nous avons décidé de diffuser à la place des photos pour lesquelles nous avons eu les droits de diffusion.
Nous en profitons pour vous annoncer que les live reports reports de Paris et de Bordeaux sont disponibles ici.
La rédaction de JaME)
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Live report
C’est finalement avec une trentaine de minutes de retard, habituelles pour les connaisseurs, que s’ouvrent les portes de la salle accueillant le premier live de
MUCC en France de cette tournée 2009. Alors que certains se pressent pour être au plus proche de leurs idoles, d’autres prennent le temps de regarder les maigres goodies proposés cette fois-ci. Peut-être là une petite note de déception qui ne colle pas à l’envergure de la tournée.
Dans la salle, réduite physiquement à cause de la faible vente des tickets, il n’en faut pas beaucoup pour avoir une vue parfaite, ce qui permet de librement bouger sans se marcher les uns sur les autres. Trèves de bavardages, extinction des lumières, place au concert !
Le SE de
Kyuutai retentit, suivi en rythme par des frappements de mains, puis, acclamés comme il se doit, les membres font leur apparition dans l’ordre habituel :
SATOchi,
YUKKE,
Miya. Réglages rapides, flash de lumière et voilà que démarre
Houkou. Rien de tel qu’une intro effrénée, au goût de métal, pour éveiller la foule un peu engourdie par les basses températures à l’extérieur.
Tatsuro entre en scène et lâche un vrombissant « Are you ready Strasburg ? », et là, c’est la folie.
Miya et
YUKKE ne perdent pas de temps et font basculer la foule de gauche à droite en se penchant aux avants de la scène,
Tatsuro quant à lui profite des interludes musicales pour exécuter une danse effrénée, avant de chanter avec le public le fameux « ohhhohhhohhh » du refrain. La chanson se termine sous un tonnerre d’applaudissements et laisse directement place à
Hide & Seek et son ambiance plus mystérieuse. Enfin les riffs lourds de
Miya n’empêcheront pas les quelques 300 personnes de se dandiner et d’apprécier la prestation parfaite du quatuor. S’ensuit alors la chanson qui sépare les deux précédentes sur l’album, j’ai nommé
Ageha. Inutile d’en faire un dessin, même si c’est une chanson qui plaît ou déplaît, elle a toute sa place en concert, et ce n’est pas le solo de guitare qui nous montrera le contraire. Pour la peine,
Miya et
YUKKE, arborant tous deux un grand sourire, se retrouvent au milieu de la salle qui s’empresse de les approcher au maximum. Nouveaux petits réglages, puis…Oh, serait-on revenus en été ? Les lumières estivales accompagnant la légère
Utagoe sont en tout cas là pour égayer le public, encore loin d’être rassasié.
MUCC de son côté continuent d’assurer une prestation sans faille…
“Do you want to dance ?”. C’est avec ces mots, et quelques notes d’harmonica, que l’on prend vite conscience que
Fuzz va faire à nouveau bouger la salle. Il faut dire que c’est une composition qui prend toute son ampleur en live, chose que les fans auront sans doute compris alors qu’ils reprennent à l’unisson les « wo oh oh oh oh » du refrain. Vient alors
Oz, qui, même si elle reste dans la trempe de
Fuzz, n’obtient pas le même succès. Idem pour
Kanaria, chanson peut-être moins connue car face B de
Sora to Ito, mais où l’on notera le remarquable jeu de contrebasse de
YUKKE. On reste dans le calme avec
hanabi, la chanson finale de
Kyuutai. Une sorte de point-virgule à ce concert, avec le chant d’un
Tatsuro dont on comprend dans le grain légèrement fatigué de sa voix, les nombreuses représentations qui auront précédé celle-ci. Rien de bien grave néanmoins. Surtout que le quatuor n’hésite pas à enchaîner sur certainement l’emblème du dernier opus, Sora to Ito.
Miya semble d’autant plus motivé qu’il nous gratifie d’un solo légèrement modifié, nouvelle preuve d’une incroyable aisance sur scène, qui saura d’autant plus raviver les nombreux fans. Puis, Shiva balaye la salle de son rythme frais et entraînant, peut-être pour nous préparer à du très lourd.
Bouzenjishitsu reste un incontournable des concerts de
MUCC, peut-être à tel point que certains demanderaient à se faire rembourser s'ils n’y avaient plus le droit ! Mais c’est certainement de même avec
Ranchuu, qui suit et ne laisse donc aucun répit aux plus motivés de la fosse, ainsi qu’à tous les autres lorsque
Tatsuro demandera à la salle de s’asseoir et d’attendre le décompte pour sauter…3, 2, 1 et c’est l’explosion dans la salle. Le refrain reprend de plus belle et la fosse, remplie de sueur, profite des derniers instants de la chanson pour se laisser aller dans une dernière danse féroce. Fin de la première partie, le groupe sort,
Tatsuro le premier, suivi par ses trois compères, et laisse ainsi les quelques trois cents spectateurs reprendre leur souffle et se reposer un tant soit peu…
Enfin, il n’aura pas fallu quelques secondes pour entendre les premiers appels ici et là, avant de procéder aux fameux « Encore » à la japonaise. L’attente, bien que pas excessivement longue, semble avoir duré pour un public qui n’avait pas l’air d’en avoir eu pour son argent. Finalement le groupe revient sur scène dans le même ordre que la première fois, arborant les T-shirts de la tournée. « We are
MUCC, from Japan » commence
Tatsuro, qui décide de continuer en français, en s’aidant du mieux qu’il peut du mémo scotché au sol. Les autres membres prennent rapidement la parole à leur tour, avant que
Tatsuro ne reprenne la parole par un « Let’s sing together ! » et lance ainsi Saishuu Ressha. Finalement, même s'il semble que ça ait marqué le groupe que des gens ait repris en chœur le refrain lors de leurs précédents passages en France, cette fois-ci aura été plutôt calme. Enfin, la quinzième chanson, Libra, clôture ce premier concert de la cuvée française 2009 de
MUCC.
Tatsuro s’éclipse à la dernière note alors que les trois membres restants saluent et font l’indispensable distribution de leurs biens, baguettes et médiators. Il n’aura pas fallu plus d’une dizaine de minutes pour après vider la salle des dernières personnes restantes.
Dehors, les plus résistants tentent de patienter jusqu’à la sortie des membres, dans l’éventuel espoir d’avoir leur ticket dédicacé, ou mieux, leur offrir un cadeau. Une bonne heure plus tard, la petite poignée de fans restants se verra finalement récompensée par les quatre membres, armés de stylos pour la peine, qui n’hésiteront pas à poser pour des photos et à discuter. C’est certainement là une très belle manière de clôturer cette soirée et prouver encore une fois de la grande sympathie du groupe.