JaME part à la rencontre des membres de Lightning avant leur premier passage sur la scène du J.E. Live House.
Peu avant sa première performance à Japan Expo, JaME a rencontré le quintet de heavy metal Lightning pour une série de questions. Dans une ambiance assez décontractée, le groupe nous parle de sa formation, de sa nouvelle sortie et de ses attentes.
Bonjour. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs qui ne vous connaissent pas ?
IRON-CHINO : Bonjour, nous sommes Lightning, un groupe de heavy metal japonais et nous chantons en japonais.
MIHASHI et IRON-CHINO, vous êtes à l'origine du groupe. Comment vous êtes-vous rencontrés et comment avez-vous eu l'idée de former un groupe ?
IRON-CHINO : Notre rencontre n'a pas de rapport avec la musique, nous nous sommes rencontrés lors d'une formation aux arts martiaux dans les montagnes. Les autres membres ont été sélectionnés sur audition.
Concernant les autres autres membres justement : vous avez rejoint Lightning un peu plus tard. Comment s'est passée votre arrivée dans le groupe et qu'est-ce qui vous a donné envie d'en faire partie ?
GIGA THRASHER : J'ai aimé le son qu'il produisait.
Robert Waterman : J'ai étudié un peu la scène metal japonaise et j'ai trouvé que la plupart des groupes étaient plutôt faibles. Lightning est resté dans un son heavy metal traditionnel, ce qui m'a incité à le rejoindre.
KOUTA : Pour ma part, je connaissais IRON-CHINO depuis longtemps et comme j'appréciais le type de musique qu'il faisait, j'ai voulu le rejoindre.
Robert Waterman, vous avez des origines texanes. Là-bas, on parle plus de country que de heavy metal, non ?
IRON-CHINO : C'est parce qu'il est bizarre !
Robert Waterman : J'aime la country ! Je fais de la moto et dans mon autoradio j'écoute les deux. Cependant, la country est un genre plutôt relaxant et je voulais jouer quelque chose de plus agressif comme le heavy metal.
Vous donnez à voir une sorte d'image de héros samouraï. Pouvez-vous nous parler un peu du concept de votre groupe ?
IRON-CHINO : Oui, c'est une de nos principales inspirations. Dans notre deuxième album surtout, beaucoup de nos textes sont inspirés du style du samouraï Miyamoto Musashi, qui est une légende au Japon. Beaucoup de films lui ont d'ailleurs été dédiés.
Il paraît que la plupart d'entre-vous pratiquent les arts martiaux. Est-ce que cela vous donne un plus pour vos performances scéniques ?
IRON-CHINO : (Rit et approuve d'un hochement de tête) Pendant les concerts, je lève souvent la jambe pour faire semblant de donner un coup de pied. Cela nous sert surtout pour mettre un peu d'action dans nos performances.
Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire une carrière musicale ? Quand avez-vous commencé à jouer d'un instrument, à chanter ?
IRON-CHINO : J'ai commencé à 19 ans, et en vérité j'étais, et je suis toujours, un grand fan d'X JAPAN. (Rires)
KOUTA : Moi, j'ai commencé à 16 ans et j'étais fan d'X JAPAN également. (Rires)
MIHASHI : C'était lors de mon entrée à l'université, et j'aimais aussi X JAPAN. (Rires)
GIGA THRASHER : J'ai commencé la batterie à 15 ans, je trouvais ça super cool. Le premier morceau que j'ai interprété était une chanson de SEIKIMATSU. Par contre, je n'aime pas X JAPAN. (Rires)
Robert Waterman : J'ai débuté à 13 ans et c'est le groupe de metal américain Manowar qui m'en a donné l'envie.
En parlant d'X JAPAN, êtes-vous allés le voir hier au Zénith ?
IRON-CHINO : Non, lorsque nous sommes arrivés, c'était déjà terminé. (Rires)
Qu'est-ce qui vous a décidé à faire de la musique votre métier ?
IRON-CHINO : Cela s'est fait naturellement.
Votre groupe existe depuis 2002, mais votre première démo n'est sortie qu'en 2006. Pourquoi tant de temps ?
IRON-CHINO : Durant cette période, nous n'étions que deux et nous nous cherchions encore.
Vous avez sorti une « rebirth version » de BRAVE HEART, votre premier album. Qu'est-ce que cela vous a fait de retravailler sur vos chansons plusieurs années après ? Avez-vous apporté beaucoup de changements ?
IRON-CHINO : En fait, nous n'avons gardé que la bande vocale et nous avons retravaillé complétement la partie instrumentale. La principale différence par rapport au précédent, c'est que le son est meilleur, le résultat plus professionnel.
Votre album semble avoir été distribué à l'époque en Europe également (Allemagne, Belgique et Pologne). Est-ce bien vrai ?
IRON-CHINO : Vraiment ? Nous ne savions pas. (Rires) Notre ancien label a coulé, alors nous ne sommes pas très au courant de ce qui a été fait après.
Qu'attendez-vous de votre première rencontre avec le public français ?
IRON-CHINO : C'est la première fois que nous faisons un concert en Europe et nous attendons beaucoup de l'accueil des Français. Le staff de Japan Expo nous a dit que le public français était très dynamique. Nous sommes impatients de voir ça.
JaME tient à remercier Japan Expo d'avoir rendu possible cette interview, ainsi que Lightning, son manager et le traducteur.